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carnets de voyage

Carnet de route au Cambodge : 8-SIHANOUKVILLE et KOH KONG CITY

Publié le par misha

Sihanoukville, la balnéaire
 
Mercredi 3 mars
 
Le minibus pour Sihanoukville vient nous prendre à 8h15. Le temps d’entasser les bagages sur le toit, de regonfler un pneu qui menace de lâcher et c’est parti pour 2 heures environ de trajet. Je ne les vois pas passer car je papote avec une Française, Annie, de Toulouse.
 
On nous descend au Markara hotel, qui nous a été recommandé par le couple de Bretons rencontrés à Ko Bulon. Déçus de l’endroit, nous reprenons un tuk tuk, cette fois pour le « Jardin aux Hibiscus » (ex Rega), une jolie guesthouse très propre sur Occheuteal beach. Elle donne sur une portion de rue encore en terre battue qui descend vers la plage. Les bungalows à 12$ entourent un charmant patio fleuri. Anne Laure, la patronne antillaise est douce et calme.
 
Occheuteal beach….  « celle qui reste la plage la plus belle » de Sihanoukville dixit le LP (p195)…. Une simple balade suffit à nous dégoûter : des tuyaux bleus, pas tout à fait enterrés, traversent la plage étroite et déversent dans la mer les eaux usées, succession de transats et parasols à touche-touche, des touristes en pagaille. Quellehorreur ! L’eau n’est pas des plus claires et certains endroits sont de vrais dépotoirs.

Seuls bons souvenirs, nos moments passés aux Feuilles, que l’on atteint par les routes bitumées à l’arrière de la plage ; ce restaurant franco khmer où les plats sont excellents, est tenu par un Français sympathique au franc parlé. Gerald Roset est un ex volontaire de l’ONU et a décidé d’écrire un livre sur sa vie bien agitée. Il nous en fait lire l’introduction, son style est nature, un brin san antonionesque.

Lors de notre déjeuner, un habitant portant un masque de tissu type H1N1, arrive à moto et demande une chambre pour deux heures…Gérald réalise ce que cela veut dire…pas de ça lisette, ni drogue ni sexe aux Feuilles, ah mais !
 
Nous dînons au Seaview, à côté de notre guesthouse et pas la peine de s’évertuer à parler quelques mots de khmer…on est loin du Cambodge profond !
 
Jeudi 4 mars
 
Si moi j’ai eu le sommeil lourd, Guy, lui, n’a pas trop fermé l’œil, réveillé par des touristes sans gêne jusqu’à 4 h du matin, la musique des bars de la plage portée par les vents… Quel dommage ! On déménage donc après le petit déj pour la colline de Victory qui ne bénéficie pourtant pas de bons commentaires sur les guides. Belle surprise : Le quartier a du charme avec ses ruelles un peu en pente, comme un petit Montmartre.
 
Le Bungalow Village est situé dans 5000m2 de verdure. Le jardin est planté d’arbres à fruits, de bougainvillées et de gros rochers le paysagent naturellement. Quelques bungalows traditionnels sont disséminés dans le jardin. Nous choisissons le plus cher, celui à 15$ avec un balcon –branlant- et vue sur la mer dans le lointain, la plage n’étant qu’à 200m d’ici. C’est plutôt une grande cabane, qui aurait mérité une bonne restauration. La chambre est grande, avec TV, armoire en rotin, étagères, fauteuils et table basse, et une belle salle d’eau toute carrelée, refaite à neuf, elle !
Isabelle, la nouvelle proprio, a racheté la guesthouse avec un associé français, il y a quinze jours, reprenant le bail qui se termine en mai. Elle semble optimiste pour les deux ou trois années à venir, se doutant malgré tout que ses 5000m2 seront un jour défrichés pour bâtir un ou deux complexes hôteliers par les propriétaires du terrain.
La plage de Victory est jolie, pas très longue mais bordée de palmiers et propre, et particulièrement bien entretenue au niveau du « Airport resort », un bar-discothèque tenu par des Russes. L’intérieur ressemble à un hall d’aéroport, avec un avion, un vrai, en plein milieu… Mégalo sur les bords…
 
victory beach
  
Pause Internet (pc portable prêté par la proprio), lecture avant de dîner cette fois « chez nous » : Isabelle, la patronne, a concocté avec amour des lasagnes maison, et cuit un filet de bœuf à point (acheté chez le boucher par ses soins), accompagnés de frites et de salade…..un repas pour qui commencerait à avoir le mal du pays, question gastronomie  !
 
 
Samedi 6 mars
 
Dernière journée avant de partir sur Koh Kong, l’étape finale au Cambodge. Nous réservons auprès de la guesthouse les billets de bus (10$ par personne, incluant le transfert à la gare routière).
 
Ce matin j’ai découvert d’où venaient les noix de cajou ! Isabelle me montre les anacardiers ! Les noix, mures à point, ont la forme de haricot, surmontée d’un gros fruit jaune qui me font penser à un poivron. Les employées en ont déjà ramassé un plein seau, ont détaché la noix du fruit, les ont lavées puis cuites à griller dans une grand wok jusqu’à ce qu’elles deviennent noires. Elles retireront la précieuse noix en cassant la coque. Pour l’apéro ce soir, nous dit Isabelle !
  
 cuisson des anacardes
 
Journée farniente sur Victory beach toujours aussi calme. Déjeuner dans un des restaurants sur la plage, massage pour Guy (6$) et pédicure-manucure pour moi 4$+4$).
 
Ce soir, notre cordon bleu nous a préparé un gratin d’aubergines au jambon et à la mozzarella, ça va changer du riz, des nouilles et des fried vegetables ! Avec la bière, nous dégustons les noix de cajou promises, grillées à point et pas salées.
 
Nous réglons le solde de la note en vue du check out : 50$ une nuit, repas et petits déj, boissons (les deux premières nuits ont déjà été réglées)
 
 
Ko Kong City,
 
Dernière étape avant la Thaïlande
 
 
Dimanche 7 mars
 
Isabelle s’est levée plus tôt pour nous préparer le petit déjeuner et à 7h20, un tuk tuk nous emmène à la gare routière. Le bus de la compagnie Virak est très confortable, surélevé avec toilettes.
Il quitte Sihanoukville à 8h30 (une quart d’heure seulement de retard !), et arrive 4 heures plus tard à Ko Kong City. C’est la première fois qu’on nous offre une bouteille d’eau et une serviette rafraîchissante à bord !
 
Des nuées de chauffeurs de tuk tuk coursent le bus avant son arrêt pour se ruer sur les quelques voyageurs qui en descendent. On négocie à 1$ la course jusqu’au Ko Kong City Hotel, en centre ville, un nom donné en pâture pour qu’ils acceptent de nous prendre à un prix inférieur ! En effet le nom magique leur fait miroiter la commission qu’ils empocheront ! C’est ce qu’on observe discrètement, une fois dans le hall de l’hôtel.
 
Après avoir demandé le prix des chambres, 20$ face à la mer, très belles au demeurant, on quitte les lieux, pour son voisin, repérable à sa façade bleu pastel. On a un mal fou à communiquer avec l’employée, mais assez pour deviner que l’hôtel est complet ! On laisse là nos bagages pour partir à la recherche d’une autre guesthouse.
 
Le « centre » ville n’est pas vraiment un centre, les rues sont longues et larges ; rien de beau ici. Un hôtel loué par le guide du Routard ne fait plus que restaurant, charmant avec ses paillottes de style thaï. L’Apex hotel, une jolie bâtisse ocre rouge de trois étages est bien, avec même une petite piscine, 10$ une belle chambre mais vu la quantité de touristes cambodgiens, on pense au bruit nocturne… Oho ne nous plaît pas, un ensemble de baraques en bois sombre. On trouve notre bonheur au Kolab Ko Kong Guesthouse, à côté du Ko Kong GH (où on doit tout payer en …baths, avant goût de Thaïlande !). 8$ la chambre avec fan, Tv câblée, face à la mer. Il ne figure pas dans les guides, il est très cambodgien/chinois.
 
Nous retrouvons la fournaise pour aller récupérer les sacs laissés dans l’autre hôtel sur les quais, et en profitons pour déjeuner au restaurant voisin. Nous choisissons une table sur une plateforme-ponton sur pilotis. Aucun anglais, ni parlé, ni lu, ni compris ici...
 
Retour à la chambre pour un peu de repos avant de ressortir à la nuit tombante, nous balader. Rien ne nous attire par ici.
 
 notre guesthouse à Koh Kong City
Le Dive center nous propose pour 40$ une excursion de la journée sur l’île de Ko Kongincluant waterfalls, mangroves, snorkeling et lunch… le prix est exorbitant ! Paraît–il que 6 plages sur 7 sont infestées de sandflies, et bien sûr celle épargnée est la plus loin, ceci expliquant le prix…ben voyons ! 30$ ou 18$ par personne pour une demi journée sinon… cela nous déplaît et on décide de ne pas moisir ici.
 
Dès demain, on repartira par le bus de 13h, celui qui, en fait, arrive de Sihanoukville, pour lafrontière thaïlandaise, puis direction Trat etl’île de Ko Chang. Les billets coûtent 15$ par personne incluant toute la prise en charge. Bien pratique !
 
On dîne au même restau que pour le déjeuner. Toujours aussi difficile pour communiquer, même pour avoir une assiette vide, et pourtant …j’ai le lexique !!! Une cliente khmère arrive à la rescousse et bientôt un poisson au gingembre et son accompagnement de vermicelle font notre régal.
 
 
Départ pour la frontière thaïlandaise et l’île de Koh Chang
 
Lundi 8 mars
 
La prolongation du visa nous aura coûté cher, pour quelques jours de dépassement. Si c’était à refaire, on zapperait Ko Kong City. Tant que les agences voudront faire payer aussi cher les touristes pour aller sur les sites et les îles préservées, eh bien, la ville restera un passage. L’écotourisme a bon dos !
 
Le Café Laurent, à côté du Ko Kong City Hotelpropose un French breakfast à 4$, 3 croissants à 2$, sur une terrasse ombragée et fleurie. On se régale. Quant au reste de la carte, plats français à prix français….
 
Vers midi, un tuk tuk planté devant l’hôtel se décide à se présenter à nous. Gag ! On pensait qu’il voulait nous racoler il y a plus d’une heure de cela et Guy l’avait rembarré par une « go away » sympathique ajouté à « we want to be alone ». Quand on réalise trois quart d’heure plus tard la bévue, le chauffeur nous faisait la gueule.
 
Le bus de la compagnie Virak montre son nez à la gare routière vers 13h15. Le chauffeur nous fait tous descendre, une fois arrivés à Hat Lek, la frontière thaïlandaise, sans plus d’explications. On suit donc un des touristes pour le passage de la douane cambodgienne. On y est parmi les premiers, suivis par les autres passagers hésitants eux aussi. No problem, pas de contrôle sanitaire pour la H1N1 (tant mieux car je tousse un peu !). On traverse ensuite la rue pour aller vers ce qui nous semble être la douane thaï, toujours dans l’incertitude. Et nos bagages ? Eh bien, on est surpris de les retrouver de l’autre côté des barrières, amenés par charrette tirée par un porteur … Si chaque passager donne un dollar, les journées doivent être bonnes ! A savoir donc : penser à récupérer son bagage en descendant du bus !

 

Retrouvez la suite du voyage sur le carnet de route de THAILANDE !

 http://levoyagemeraude.uniterre.com

ou

http://lescarnetsdemisha.over-blog.com

 


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Carnet de route en THAILANDE du SUD: Phuket et Ko Phi Phi

Publié le par misha

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NOS ETAPES,

d'une île à l'autre, de la mer Andaman au Golfe de Thaïlande

 

I.              Côte Andaman 

 

1.    Phuket    2. Ko Phi Phi    3. Ko Lipe     4. Ko Bulon     5.Ko Kradan Trang

 

II.            Est du Golfe de Thaïlande

6. Ko Chang….7. Pattaya

 

 

Faux départ !

 

Mercredi 6 janvier 2010

La sonnerie du téléphone nous réveille au petit matin : « Vous ne partirez pas ! » nous déclare notre ami Jean Michel … Le petit plaisantin, pense- t’on… Ce qu’on découvre en ouvrant la fenêtre nous fait vite déchanter : le jardin est recouvert d’un manteau blanc !!!! Pour une fois qu’il neige à Bordeaux, eh bien c’est LE jour de notre « départ » !

 

De l’hiver à l’été en 27 heures chrono

 

 

Jeudi 7 janvier et vendredi 8 janvier 2010 (calendrier bouddhiste : 2553 !)

Le vol British Airways annulé hier a pu être reporté à aujourd’hui, heureusement ! La neige ayant commencé à fondre dans l’après midi, les avions peuvent décoller à nouveau, mais des retards sont prévisibles car à Londres, encore sous la neige, le trafic aérien est fortement perturbé …

Brigitte, la femme de Jean Michel, nous emmène à l’aéroport à 14h. Embarquement à 18h30, soit avec 2 heures de retard, destination Londres Gatwick. Le vol pour Bangkok depuis Heathrow est à 21h35. On nous déconseille de rejoindre cet aéroport par le bus National Express, la neige ralentissant la circulation…on ne prend pas le risque de rater notre avion, ce sera donc le taxi… mais pas au même prix, 90£ (env.130€) et non 20£. Nous arrivons 40 minutes plus tard au terminal 3 pour …une attente jusqu’à 23h30 ! A deux heures de retard affichées, rajoutons vingt-cinq minutes à arpenter les couloirs pour rejoindre la porte 22, ça maintient éveillés !

Mais « embarqués » ne veut pas dire « partis » ! Encore une ultime précaution : le dégivrage des ailes. Quand l’avion se prépare à décoller à 1h30 ; nous somnolons, trop fatigués.

 

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On adore la dînette en avion !

 

On atterrit à 19h à l’aéroport de Suvarnabhumi, tout beau, tout neuf, sous ses hautes voûtes en verre. Le capitaine annonce 28°C, l’été pour nous ! Achat des billets Air Asia pour l’île de Phuket, le dernier vol étant à 21h15 : 6500B les deux billets qui remplacent ceux achetés 4000B (non remboursables) depuis la France via internet pour le départ de la veille. Le voyage commence fort !

J’ai même le temps d’écrire un message sur le blog depuis un point internet gratuit. Voir autant de touristes en tenue d’été dans la salle d’embarquement nous prépare psychologiquement  au changement de climat !

Phuket. 22h30, 27°C. Taxi meter depuis le « kiosk » à droite, en sortant du hall des arrivées (500B), bien conseillés par Paul le proprio du Kata Orient guesthouse. On touche enfin au but ! Toc toc, (tout le monde est couché) Une employée nous accueille en peignoir, mais avec le sourire. Sitôt dans le bungalow on louche vers le grand lit.

1500B avec AC.!

 

1. Repos sur la plus grande île de Thaïlande, Phuket

 

Kata beach

 

Samedi 9 janvier

Un petit déjeuner sous le soleil, avec le chant des oiseaux… le bonheur ! Beaucoup de Farangs (touristes étrangers) ont choisi de séjourner dans cet endroit charmant pour passer l’hiver au chaud. On apprend ainsi que les retraités français bénéficient d’un visa de deux mois. Paul a un sacré tempérament et son parler imagé et direct nous amuse, tutoiement de rigueur … Après 11 ans passés ici, il a décidé de vendre. «Je me casse» nous déclare –t-il !

 

La plage est à dix minutes à pied d’ici car le Club Med nous oblige à un détour. Les rues abondent de restaurants, salons de massage, boutiques… quelques beaux resorts de luxe :19000B, 8500B une nuit  dans une villa ou un bungalow au décor raffiné…Mamma mia

La longue et large plage serait belle si deux rangées de transats et parasols à touche- touche ne l’avaient occupée sur toute sa longueur. Cela ne nous empêche pas d’apprécier l’eau délicieuse, claire et chaude à souhait, et de nous gorger de soleil, loin de la rigueur hivernale.

On pourra rester 3 nuits comme prévu, car j’ai pu décaler la réservation faite à Ko Phi Phi, en téléphonant. Je confirme par mail (internet :20B)

Le dîner au restaurant est parfait et le prix raisonnable 120B le plat avec riz inclus. Fruits offerts.

En face de la pension : Internet, 7-Eleven où nous pourrons acheter à manger et diminuer ainsi le budget « repas ». Et ici, un bottier qui fait des santiags ! il ne manque plus qu’un club de country dance ! Les salons de massage font leur pub à coups de flyers distribués par des petites masseuses souriantes. L’excellent foot massage à 250B  s’étend des pieds aux cuisses et la masseuse utilise le rab de temps pour masser nuque, dos et bras !

Le massage, un art de vivre asiatique….Nous, on adhère et on s’offre autant de fois que possible, ces instants de bien-être qui participent au bonheur

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Dimanche 10 janvier

Le grand soleil a chassé la pluie nocturne mais la chaleur est étouffante. Le moment du petit déj est propice aux discussions avec les autres touristes français, des habitués qui ont vu changer le quartier en l’espace de 4 ans.

En ce dimanche, le bottier n’hésite pas à arrêter son travail en cours; pour nous montrer avec fierté ses peaux de serpent, de crocodile, de raie manta –à l’aspect granuleux étonnant- ses cuirs de vache, qu’il utilise pour la confection des chaussures et des bottes.

Deux jeunes femmes thaïes s’adonnent à leur passe temps préféré près de la piscine du Kata Orient : la sculpture de légumes ou de fruits, une tradition en Thaïlande, nommée le pak lae polamai kae salak. C’est un art à part entière, souvent associé à l’art de la décoration florale.

Toutes deux assises sur un grand tissu étendu sur l’herbe comme pour un pique nique, elles transforment un simple morceau de citrouille en une œuvre d’art à l’aide d’un petit couteau, et grâce à une grande dextérité et …beaucoup de patience. Je parcours d’un regard curieux le livre de modèles posé à côté d’elles, et admire les fleurs ciselées obtenues, posées dans le creux de leur main.

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Les masseuses du « Star » en face de la pension, sont craquantes, rigolotes et « nature ». Le massage des pieds se termine comme la veille par la nuque et le dos. 300B avec huile. On aurait tort de ne pas en profiter ! Et d’ailleurs, c’est ce qu’on fait  en revenant à 19h pour une heure trente de massage, du corps cette fois (massage thaï +huile 300B).

Nous profitons de la belle luminosité, pour aller prendre quelques photos au Sawasdee Village, et ses Baray villas, le resort le plus magnifique que j’ai jamais vu ! Il en coûte en haute saison 19 000B (mais 14 000 hors saison) pour une nuit en villa individuelle. Nous en visitons une, sur ma demande : en duplex ; une baignoire ancienne trône dans une pièce près de la chambre au lit deux fois king size, 2 salles d’eau, une extérieure, une intérieure avec jets massants, un grand écran plasma à chaque étage, wifi, ordinateur, canapés et coussins chatoyants etc…le jacuzzi dans le salon s’ouvre sur une « rivière-piscine » qui serpente entre les 14 villas au style mi thaï mi mauresque, bordée d’une végétation luxuriante.

Le Sawasdee lui, est plus simple mais la grande piscine avec son bar aux tabourets installés dans l’eau est bien tentante ! Pour qui peut s’offrir une escapade amoureuse et romantique de luxe … Rien que pour séjourner ici, je reviendrais à Phuket !


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Leur restaurant Sawasdee, un peu plus haut dans la rue, est aussi raffiné mais de style thaï. On peut y suivre des cours de cuisine. Petit coup d’œil curieux aux prix du menu : une soupe 190B+taxe et service. Mais ce n’est qu’une soupe !

 

      2. Cap sur Ko Phi Phi

 

Tonsai

 

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Lundi 11 janvier

Après un petit déj très matinal, le taxi vient nous chercher pour nous emmener au port prendre le ferry de 8h30 pour l’île voisine : Ko Phi Phi. Le chauffeur est le premier Thaï rencontré au sourire….absent. Une heure de trajet quand même via la ville de Phuket, une ville plus authentiquement thaïlandaise où on peut voir les habitants vivre leur quotidien, et non seulement des commerçants pour touristes !

 

Le ferry nous débarque deux heures plus tard sur la petite île sans voiture. Beaucoup de touristes, beaucoup de nouvelles constructions en l’espace de vingt ans… L’arrivée dans la baie est quand même belle, la couleur de la mer surtout.

Un panneau « Michèle » brandi par quelqu’un du Chunut House nous rassure. Notre homme tire la charrette où il a déposé nos bagages, et nous ne le quittons pas d’une semelle à travers un méandre de ruelles animées. Pi pi …pem pem ….s’annonce-t-il par ce klaxon vocal amusant ; ici pas de voiture, pas de tuk tuk pas de moto, juste des piétons et quelques vélos tractant charrettes ou petites remorques ! De ce côté-là on sera tranquille ! A 10 minutes du port, loin de l’animation, les bungalows en bambou de l’accueillant Chunut House s’étagent dans un jardin pentu très arboré. Le nôtre, avec fan et grand lit, nous plaît beaucoup ! (1300B).

 

Massage d’une heure à Tonsai pour 300B. Internet cher ici : 2B /minute. Nous avons eu du mal à repérer les bungalows où nous étions il y a 20 ans, et apparemment il y aurait un resort chic à la place.

L’ambiance du « village » est sympa malgré le nombre de touristes : entrelacs de ruelles bordées de salons de massages, tattoo bars, restau et bars, boutiques souvenirs et prêt à porter, cybercafés, agences de voyage, diving centres etc… On trouve quand même un vrai marché fréquenté par les habitants !


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Mardi 12 janvier

Petit déj en terrasse au Chunut’s house bakery qui sert de bonnes viennoiseries. Partons à pied le long des plages, stop shopping de temps en temps en chemin, baignade et bronzette sur Viking’s beach, déjeuner léger au resort de même nom occupé en majorité par les Norvégiens, d’où son nom. Le ballet incessant des longtails entre Long Beach et Tonsai est une vraie pollution sonore ici

 

A Tonsai nous dînons au « Cosmic » pas cher, 80B un phad thaï.DSC03590.JPG

L’activité nocturne est concentrée dans quelques endroits : un ou deux bars face à la plage et dans le centre près du Tiger Bar, où règne une ambiance « Temple Bar » dublinoise. Des bandes de filles excitées par l’alcool sont les plus bruyantes, vers le Reggae bar, un grand bar où la boxe thaï, muay thaï, attire des amateurs ; un pub irlandais plus loin attire les clients.

Ici « on » (enfin….pas tous !) boit à la paille, à même un seau en plastique ! La grosseur varie suivant le nombre de pailles, donc …d’assoiffés … Grand choix de buckets colorés garnis, vendus sur des stands en pleine rue : par curiosité on s’est approchés : Un bucket =330ml de Mékong, 100ml de triple sec, une cannette de coca 33cl : 170B. vodka ou gin à 340B remplace le rhum local. Ensuite il faut faire son mélange.

 

 

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Un étalage coloré qui inciterait à boire ?


Contrairement à ce qui est écrit dans certains guides de voyage, nous n’avons encore rien vu de « dépravé » à part, ces jeunes touristes de tous pays, moyenne d’âge 20-40 ans, plus ou moins imbibés d’alcool, rien de proprement particulier à cette île donc !

 

Mercredi 13 janvier

Réveil dans la nuit par deux retours successifs de « viande saoule », et enfin par le muezzin à 5h30 de la mosquée

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Priorités de la matinée

1.    Résa ferry+speedboat pour Ko Lanta et Ko Lipe au Orchid Tour agency, agence conseillée par Ruth, la jeune femme préposée aux petits déj, une Américaine dynamique, efficace et très agréable : départ Ko Phi Pi 11h30, arrivée à 12h30 à Ko Lanta, puis speed boat Satun à 13h pour une arrivée à Ko Lipe à 16h

2.    Achat d’un trip snorkeling pour demain après midi 400B incluant le matériel complet, fruits, eaux.

On se rend à pied à Long Beach, voisine de Viking Beach. Une belle plage agréable, loin toutefois de concurrencer celle de Boracay ! Snorkeling. Quelques beaux poissons, mais des coraux morts. Retour en bateau taxi 100B/per

 

 

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Arrivée sur Long beach

 

A Tonsai, nous trouvons au cours de notre balade un quartier sympa vers la plage opposée et des salons de massage comme partout. Dans un des salons où nous nous faisons masser côte à côte, la fille fait comprendre à Guy qu’elle pourrait lui accorder un extra….Tiens tiens…cela existe donc ici ! Mais de là à qualifier l’île de dépravée, il y aurait exagération !

Dîner dans un quartier calme puis balades dans les rues plus animées. Le Reggae bar a toujours autant d’amateurs de boxe thaÏ On y observe de belles descentes de buckets !

 

Recherchons Leonardo Di Caprio désespérément sur… « The Beach »….

 

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Jeudi 14 janvier

Matinée tranquille à traîner, avant de se présenter à 13h15, au rendez vous donné par l’agence Orchid.!

Nous sommes 10 palmipèdes tout équipé à bord du *longtail, dont 5 Français. A 13h15, Cap sur le sud de Ko Phi Phi  et Ko Phi Phi Leh rendue célèbre en 1999 par le film «la plage» avec Virginie Ledoyen, Leonardo Di Caprio, tourné sur Maya beach

Des îlots ou des falaises karstiques s’élèvent de la mer, un peu comme dans la baie d’Along ou à El Nido à Palawan aux Philippines.

Superbes lagunes aux eaux cristallines et des récifs coralliens

Programme Snorkeling. :

Visite d’une grotte réputée pour ses nids d’hirondelles dont les Thaïlandais sont friands. Avant d’entamer l’ascension ils prient et font des offrandes aux esprits de la grotte, la grotte »des vikings » Ils vont les prélever, juchés sur de longues échelles en bambou, et de hauts échafaudages, pour les revendre à prix d’or.

 

Au Shark Point, face à Long Beach en extrémité, pas mal de beaux poissons, mais coraux peu variés ; snorkeling pendant tente minutes. Ce sera notre spot préféré !

Ko Phi Phi Ley : (la première baie notée dans le programme) : on la voit de loin, le guide nous fait comprendre qu’on aura du mal à s’approcher, donc on passe ?… Puis c’est Lo Samah bay pour 30 autres minutes de snorkeling,  près de la baie précédente. Eau couleur émeraude, malheureusement troublée par le sable en suspension, petit handicap pour bien voir les poissons.

 A Maya beach, nous restons une heure trente, pour profiter du soleil ; l’endroit a du charme. En s’enfonçant un peu dans la végétation à l’arrière de la large plage et nous nous prenons à imaginer un éden pour Robinsons ! Possibilité d’y rester camper pour la nuit. Rien d’autre, à part des toilettes au bout du sentier sablonneux sinuant à travers la végétation.


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 Comme sur l’île de Ko Phi Phi, les seuls signes de la catastrophe que fut le tsunami de décembre 2004, sont les pancartes bleu et blanc indiquant le chemin à suivre pour aller sur les hauteurs et éviter d’être emportés par la vague

 

Retour sur Tonsai, sous le sunset : les vagues de pleine mer nous rincent copieusement, et le longtail est fortement secoué ! Je ne suis pas très rassurée ! K-way et sac waterproof devraient faire partie du matériel PMT…. Je comprends, mais un peu tard, pourquoi tant de boutiques en proposent !

Nous revenons dans le quartier vers la plage du nord : sympa le soir, moins occidentalisé et plus authentiquement routard, moins de beuveries aussi. Beaucoup de Français aussi dans la rue qui mène à la plage. Les massages par ici sont moins chers, 200B pour un foot massage ou 250B un body massage à prix promo !

Cocktail puis dîner simple dans un petit restau familial. Brochettes de poulet BBQ pour 50B, un bon plan pour petits budget !

Bateaux LongTail  Le bateau longtail est omniprésent partout où il y a de l'eau en Thaïlande du Sud. Cette ancienne embarcation, tout à fait en état de naviguer, a été modernisée grâce au moteur ajouté à l'arrière. Souvent appelé ‘le cheval de labour de la mer d'Andaman’, le longtail rend de nombreux services. Quoique pas aussi clinquant ni aussi rapide que les vedettes et hors-bords modernes, un voyage en longtail est une expérience intéressante et une solution parfaite pour les petites excursions touristiques. Le seul inconvénient est le manque d'équipements de sécurité tels que les gilets de sauvetage. Il n'est pas recommandé de s'y aventurer avec des enfants ou des personnes ne sachant pas nager http://www.thailande.phuket.com/phuket_home/gettingaround.htm

 

 

Vendredi 15 janvier

La vue depuis View point…ça se mérite : des centaines de marches grimpent la colline boisée, puis un sentier sinue à travers la forêt ; une randonnée agréable de 30à 45 minutes sous les ombrages. Je regrette d’être partie à 10h, car il fait déjà chaud.

Je peux enfin admirer les deux baies émeraude adossées l’une à l’autre, un panorama de carte postale ! Et dire qu’il y a 20 ans on n’y voyait que des forêts… le pire c’est que les boutiques continuent à vendre les cartes de l’époque.


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View Point

 

Après midi : Long beach en taxi boat. On reviendra dans notre quartier préféré pour y dîner et se faire masser. Demain départ pour Ko Lipe.

 


L’avenir de Ko Phi Phi ?  

Nos constatations :

Mer

Pontons pour long tails, speed boats et ferries qui y accostent devant la longue plage qui était belle il y 20 ans et on y avait ramassé de beaux coquillages d’où pollution à envisager car pas protégée comme à Boracay où ils ont maintenant interdit  d’aborder sur White Beach ; à Apo, aux Philippines, les fonds marins sont protégés et le snorkeling limité à un certain nombre de plongeurs, + petite taxe droit de plongée.

Détritus

Pas encore vu de vraies poubelles, sauf des sacs plastique noir amoncelés et enlevés par des charrettes tirées à la main ou en vélo. Où vont-ils être déposés ?

Usine à traitement des eaux usées  une bonne chose

Sur le chemin du Chunut house

Les coquillages

On n’en trouve plus  sur Tonsai !

Beaucoup d’arbres abattus et de constructions d’hôtels. C’est ce qui nous frappe, dès l’arrivée dans la baie.

 

Heureusement pas encore de voitures dans l’île !

 

 

 

 

 

 


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Carnet de route en THAILANDE du SUD: Ko Lipe

Publié le par misha

Ko Lipe
Parc national de Ko Tarutao
 
"Ne dites pas à personne que je suis belle,
on me ferait perdre mon charme"
Speed boat pour Ko Lipe
 speed boat pour ko lipe
 
 
Samedi 16 janvier
Le speed boat de 52 places de la compagnie Satun nous emmène en trois heures à Ko Lipe ; un trajet sans secousses via 3 escales depuis Ko Lanta. Le TGV de la mer ! Sa vitesse est grisante grâce à ses trois moteurs,  laissant dans son sillage trois gros rouleaux d’écume blanche. A Ko Muk, débarquement pieds dans l’eau forcé pour cause d’’ensablement !
 
speed boat pour ko lipe
 
Eaux incroyablement claires, de jade à émeraude. A Ko Lipe, un longtail nous récupère depuis une plateforme flottante au large (100B) pour rejoindre la plage. Une plage merveilleuse, sable blanc-farine comme à Maya Beach. Trop belle…. On tremble à l’idée qu’elle pourrait devenir un autre Ko Phi. Profitons de ces îles encore en dehors des circuits touristiques !
 
Le sac porté cette fois sur le dos, nous marchons à la recherche d’un hébergement. On commencera par l’extrémité de la plage! Le Dayan ne propose que des chambres minables, le luxueux Sita est à 5500B… On choisit le Pink et sa rangée de bungalows en dur, rose bonbon, situé derrière le Peace and Love Bar. Il leur reste un bungalow, à 1300B sans le petit déj. En attendant de trouver mieux demain…
 
arrivée à Ko lipe
 
L’ambiance de Pattaya beach (drôle idée d’avoir baptisé l’ex bundhaya beach ainsi) nous plaît, animée, mais pas trop. Dès la tombée de la nuit, des nattes étalées sur le sable, face aux bars, avec petits oreillers, table basse et bougies incitent à siroter, étendus, une bière dans une ambiance hippy -mais sans hippies : pas de musique à flots, atmosphère tranquille et romantique. Les restaus « mordent » largement sur la plage en y installant leurs tables
.
ambiance nocturne sur pattaya beach
Ambiance nocturne sur Pattaya beach
 
Une bière au Poo’s, un resto bar vraiment sympa sur la Walking Street (encore un pied de nez à l’autre Pattaya ?), puis dîner bien romantique aux chandelles au Varin, sous les frondaisons, les pieds dans le sable
.  
 
Sur Walking street, on ne vend pas des buckets, mais des fruits et de l’eau !!!!
 
bungalows du family resort
Le Family resort
 

 

Dimanche 17 janvier
Nous partons en chasse dès neuf heures, une heure idéale pour trouver un bungalow qui se libère ! Adjugé pour celui en bambou du «Family Resort», beaucoup moins cher et charmant, à 500B avec fan.
Petit déj face à la mer cristalline, pause baignade et bronzette ; il fait très chaud et on apprécie la légère brise.
Direction Sunrise Beach l’idyllique, une large et longue plage de sable blanc : quelques longtails colorés de pêcheurs chow lair se balancent doucement sur la mer cristalline émeraude. Un fabuleux  spectacle de carte postale ! On va de merveille en merveille au fur et à mesure qu’on avance… Les Maldives en Thailande ? Le resort Mountain View domine l’extrémité de la plage et la vue depuis le restaurant est exceptionnelle. Seul hic au tableau de rêve, le nombre de long tails.
Retour à pied par l’intérieur des terres et le village chow lair, village qui se résume à un regroupement de maisons en tôle ondulée. Dans un petit restau, une femme nous sert une bière rafraîchie par des glaçons, ramenés de la boutique voisine  par l’employé ; elle vient de Satun, l’île voisine, pour aider en haute saison son fils proprio du restau et aime à parler de cette île, du coût de la vie etc…; nous apprenons que 3 religions sont représentées ici : chrétiens, bouddhistes et musulmans.
 
sunrise beach et longtails
 
Achat d’un trip snorkeling pour le lendemain, sur Walking Street ; visite d’un chouette petit resort ouvert en décembre dernier, soit un mois à peine : le Ricci propose de charmants bungalows près du village et de walking street, les plus beaux qu’on n’ait jamais vus ici. Accès internet aussi, proposé au même prix qu’ailleurs, soit 3B la mn. Cher, mais le café est offert ! Au Poo’s ils offrent une connexion de 10 mn pour une boisson consommée ou un repas, mais la connexion est tellement lente que le temps est déjà écoulé quand vous obtenez votre page !!!
Dîner au Banana Tree, dans un cadre agréable, dommage, la lenteur extrême du service gâche tout…
En guise de préparation au sommeil, un massage de pieds délicieux, (300B négociés).
walking street
Walking street en après midi

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Carnet de route en THAILANDE du SUD : Ko Lipe (suite)

Publié le par misha

 

Une journée avec les poissons !

Lundi 18 janvier

Rendez vous à 9h devant Travel Shop, puis direction la plage ; on trouve palmes à nos pieds et on nous distribue masques et tubas. Cela prend un petit moment. Il y a trois longtails avec chacun 8 passagers à bord. Yoann le patron du Travel Shop, un Français de Montpellier établi ici depuis 4 ans, nous présente notre captain puis explique à tous dans un anglais «bien du sud» les points forts de la journée, les «à faire et ne pas faire» pour le respect de la nature. Le parc maritime de Tarutao, un archipel dans la mer Andaman proche de la frontière avec la Malaisie, est patrimoine de l’Unesco.


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Yoann (à gauche), avant le départ pour le trip snorkeling

 

Nous passons une journée merveilleuse à observer les fonds marins et les multitudes de poissons colorés, les coraux vivants… Enchanteur ! Plusieurs spots snorkeling, un stop lunch et divers autres spots près de gros rochers à proximité d’une plage au sable blanc, les « Seychelles’ de la Thaïlande, aux couleurs émeraude et turquoise. Une ribambelle de singes curieux nous accueille sur une des îles et le captain leur donne quelques bananes. Tout se prête aux belles photos de cartes postales. Nous rentrons heureux et comblés, tout bronzés mais avec de sacrées marques de maillot !


 

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La plage du soleil levant

 

Mardi 19 janvier

Nous achetons les billets pour une 2ème excursion snorkeling pour le lendemain au Travel shop, et le billet du speedboat Bundhaya de 9h pour vendredi, Ko Bulon sera la prochaine destination.

Puis plage et baignades ….pour changer ! Ah ! La plage du soleil levant…. un régal de couleurs ; l’émeraude et le jade tournent au turquoise vers 16h. En-cas à la terrasse panoramique du Mountain View, les yeux fixés sur la vue « carte postale » qui devrait pour longtemps enchanter nos souvenirs, une fois rentrés en France !

 

 

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Vue depuis le Mountain View

 

Au cours de notre chasse au meilleur salon de massage, on trouve la perle rare : le Lelawadee. 300B corps massage avec huile ou thaï. Guy et très satisfait du foot/leg massage à la thaï et moi emballée par le massage de Lian.

Nous buvons tranquillement le thé offert après la séance et lions connaissance avec Mustapha, assis à nos côtés, Audrey, sa compagne termine une pédicure. Leur périple nous impressionne : Ils reviennent de Chine et du Cambodge, demain ils repartent pour la Malaisie (Langkawi pour commencer), et rejoindront l’Australie où ils séjourneront deux ans avec un working visa. Apprenant que nous comptons partir bientôt au Cambodge, Ils proposent de nous donner leur guide sur les temples d’Angkor Vat, acheté sur le site. Mustapha va récupérer le livre à leur bungalow du Pink, et nous rejoint au Family où nous nous sommes déjà installés pour dîner, en compagnie d’Audrey. Nos jeunes aventuriers se contenteront d’un milk shake, ayant déjà dîné.

23h30- Les serveurs n’attendent plus que notre départ –pour aller se coucher ! On est encore la seule table occupée sur la plage ! Toute la maisonnée dort sur un matelas à même le sol carrelé de la salle de restaurant couverte, mais ouverte à tout vent, à l’abri des moustiquaires…

Nous suivrons nos nouveaux amis sur FACEBOOK puisqu’ils ne tiennent pas de blog

Nous nous séparons après deux derniers tuyaux : - la connexion FACEBOOK étant parfois censurée au Cambodge, ou bien mis en accès limité, ils nous conseillent de taper lite.facebook.com si problème. – logement à Siem Reap, le Lotus Lodge : très bien, et bonne localisation, 20$

 

 

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Deuxième journée avec les poissons !

 

Mercredi 20 janvier

Dès 9h, nous sommes au rendez vous donné par Travel shop, sur la plage pour la distribution du matériel de snorkeling. Yoann est bien organisé ! J’adore l’entendre parler avec son accent anglais « du midi » bien sympathique ! Il se fait en tout cas bien comprendre, et tous écoutent les consignes avec attention et dans la bonne humeur ! Notre longtail part avec ses 7 passagers à 9h30 pour les spots du programme 1, plus proches de Ko Lipe.

Le deuxième spot a selon nous les plus beaux coraux : ici, d’énormes fleurs aux pétales plats là, des boutons géants marrons et blancs, qui vus d’en haut ont l’air bien fragiles et cassants. Beaucoup de poissons

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Pas les seuls pour la pause lunch !

 

Pause lunch sur une plage, dans un autre décor  de carte postale qui se prête aux photos. C’est le grand soleil maintenant, la brume matinale a disparu. L’îlot aux galets noirs nous étonne et nous arpentons la petite plage à la recherche des plus beaux, tels des bijoux ou des pierres précieuses. L’eau les rend superbement brillants, valorisant la moindre nervure vert-jade, marron ou blanche. Je ne résiste pas à leur douceur polie et en prend quelques uns, juste pour le souvenir… Mais voilà que mes yeux se posent sur un grand panneau où quelques avertissements bien ciblés menacent le voleur qui aurait eu la même idée que moi : tous les malheurs du monde y sont énumérés….Bon, je veux bien faire un effort, et je lâche un caillou sur les cinq qui forment mon butin ! Sympa, Guy tient à ce que je les transporte dans MON sac…

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 A bord, nous sympathisons avec un Breton qui revient lui aussi du Cambodge. Il nous donne plein d’infos utiles sur Angkor, les meilleurs moyens de visiter le site et les prix pratiqués par les tuk-tuks. A Siem Reap il est emballé par le restaurant Madame Butterfly, tenu par un Français et où, pour 15 ou 20$, il a eu un repas raffiné parfait. Sa journée de visites à Battambang lui a coûté 20$ incluant le bamboo train, un temple, une propriété viticole etc…

Retour à Pattaya Beach vers 16h pour un bon dessalage. Il est temps d’organiser le programme de la soirée

On commence par le massage : Guy avec Lian au Lelawadee, manucure- pédicure (150B) et gommage des pieds (200B) pour moi

Phad thai (fines nouilles de riz sautées, accompagnées de viande, légumes, cacahuètes pilées…) et tom yam (mélange aigre doux) font le bonheur de notre dîner, complété par un petit dessert meringué acheté au stand de rue d’à côté. Nous avisons notre Breton, rouge comme une écrevisse… bouillie, et lui conseillons vivement d’aller voir Lian pour soulager ses coups de soleil.

Pause Internet au Travel shop avec  un coup d’œil sur le site du Marina resort de Ko Bulon. Tant pis, on décide de ne pas réserver à l’avance (on verra bien !).

23h, tout est bien calme sur la plage et ça dort déjà sous les moustiquaires au Family !

 

 
 
travel shop à ko lipe
 
 
La plage du soleil couchant
 
 
Jeudi 21 janvier
 
Ciel gris, chaleur lourde… annonciateurs d’orage ? On déjeune, installés dans le jardinet du Café Lipe, juste à côté de chez nous : café corsé, muesli délicieux fait maison, aux fruits, graines, céréales et yaourt (300B quand même)
 
 
jardin du café lipe
Café Lipe
 
 
Le temps est propice à paresser, lire, écrire ou suivre les avancements des travaux du resort en face, depuis notre terrasse. Je reste au cybercafé jusqu’à 14h pendant que Guy, un peu enrhumé, se prélasse au bungalow. Sur le retour, je rencontre « notre » Breton un peu moins rouge, puis Audrey et Mustapha les aventuriers qui attendent le départ de leur bateau pour Langkawi.
 
Histoire de nous forcer à bouger, nous suivons le sentier qui traverse notre resort, il s’avère être un raccourci pour aller sur Sunset beach. On tourne au niveau de l’Art Gallery (centre de peinture sur batik). Une piste tracée dans l’herbe foulée, débouche sur les arrières du Porn Resort, pas très reluisants avec pas mal de détritus posés en petits tas ici et là. Les bungalows du Porn sont disposés sur trois rangées face à la plage, et des tentes igloos sont plantées sous les ombrages. Prix du bungalow « vue sur mer » 700B, bungalow à l’arrière 600B tél 087 394 4972
 
Ambiance cool. Leur grand restau est face à la plage. A côté, un autre restau, le Boum Boum bar, a installé ses nattes sur des petits podiums « privatifs » sur pilotis, face à la plage. Sympa. Dommage que la plage ne soit pas aussi belle que celle de Sunrise, étroite à marée haute, et pas très propre, tout comme les alentours du Porn.
 
 
sunset beach
Extrémité de Sunset beach, le Porn est au niveau des bateaux.
 
 
A une extrémité de la plage, une propriété privée appartenant j’ai cru deviner, à la famille royale. Le roi étant malade, la reine ne vient plus ici. On se sent un peu isolés sur cette plage ; on ne lui renie pas cependant quelques avantages : à savoir, la tranquillité sans le bruit incessant des longtails, de l’ombrage, et de l’air, et presque personne !
 
Retour par la piste puis par un sentier débouchant sur Walking Street. L’intérieur de l’île est un grand chantier, à notre déplaisir : ici un hôtel en construction, là un terrain déblayé et déjà jalonné… à proximité de la rue piétonne une zone de locaux à louer; probablement de futurs commerces : ce bar sera terminé la semaine prochaine nous annonce-t-on fièrement ; à côté, un karaoké avec salon de massage (et box privé qui semble déjà être occupé…). Bref, dans un an, les alentours de Walking street auront bien changé au nom du fric… Dépêchez vous de venir avant la transformation !
 
Au Lelawadee, je profite encore égoïstement des mains expertes de Lian, et je laisse Guy entre les mains de sa jeune collaboratrice.
 
Nous dînons un peu plus bas en direction de la plage. Des milliers de bougies y scintillent, marquant ainsi l’emplacement des bars et des restaurants. Il est 23h. Pas de musique, tout est calme. Le paquetage est déjà bouclé pour notre départ matinal.
 
ambiance nocturne sur pattaya beach, ko lipe
 

 

 

Infos utiles pour un séjour à Ko Lipe  

(voir détails sur blog Thaïlande du sud 2010)

 

Arrivées/départs
-Satun speed boat 3 h depuis Ko Lanta, trois escales ( ko ngai, ko muk et ko bulon). 1900B. Arrivée à Ko Lipe vers 16h

 

-Transbordement à terre : du ponton flottant face à Bundhaya beach (renommée Pattaya beach !) en longtail 50B/pers. Les longtails appartiennent aux pêcheurs Chow Lair de l’île (« gitans de la mer » ; ils se sont groupés en association pour que les droits de débarquement, soit 50B/ passager leur reviennent directement. Ce peuple est très pauvre et vit dans des conditions précaires, huttes en bambou, ou en tôle ondulée.

 

-Speedboat « Bundhaya » de Satun : à 9h et 10h. ko lipe -ko lanta via ko bulon entre autres. Faire résa quelques jours à l’avance surtout pour le départ de 9h . 550B Ko Lipe pour Ko Bulon (1h)

 

Change

 

Pas encore de banque ! mais possibilité de faire le change au travel shop à taux correct (non officiel)

 

Snorkeling

 

Travel shop organise deux circuits (site, mail) Yoann français connaît bien les îles, sympa et de bon conseil.

 

2 programmes : (lire détails sur le blog)
-650B , et -550B matériel complet fourni, repas pique nique, fruits, eau inclus, départ 9h30 retour vers 16h selon les îles lointaines ou non.

 

Internet café

 

 Partout, et chez lui aussi, le même prix : 3B/minute. Cher !
 
Laundry 60B /kg de linge

 

 

Hébergement :

 

 
Sur Pattaya beach:
Pink resort 1300B le brngalow en dur, confortable avec petite terrasse sans petit déj. Très propre mais meublé minimum ; eau froide ; fan . rangée de bungalows perpendiculaire à la plage dans une cocoteraie.

 

Family resort (milieu de pattaya beach)

 

500B le bungalow en bambou avec fan, et salle d’eau /toilettes. Très bien placé dans long jardin ombragé derrière le restau du même nom. Bquelques bungalows sur pilotis avec terrasse, hamac, salle d’eau carrelée, moustiquaire (pour le nôtre en tout cas, le dernier à sur la gauche) !)

 

Le café Lipe : 4 mignons bungalows en bambou confortables dans un petit jardin, derrière le «restaurant»1000B le bungalow Si tois nuits, 700B le bungalow.

 

Le Ricci : resort tout neuf ouvert en décembre 2009, près du village, accès depuis extrémité de walking street. Bien placé car pas loin de Sunrise beach. Bungalows en dur dans joli jardin fleuri bien entretenu, air con dans tous. Déco très cosy tout confort pour 2000B avec petit déj, 10% si plus de 3 nuits

 

Le Sita cher !!!! 5400B avec petit déj ; vers le sud de la plage. Luxe et béton.

 

Sur Sunset beach

 

Les bungalows du Porn sont disposés sur trois rangées face à la plage, et des tentes igloos plantées à l’avant sous les ombrages. Prix du bungalow vue sur mer 700B, bungalow à l’arrière 600B tél 087 394 4972 ambiance cool leur grand restau est face à la plage. A côté, un autre restau, le Boum Boum bar, a installé ses nattes sur des petits podiums « privatifs » sur pilotis, face à la plage. Sympa

 

  Sur Sunrise beach 

voir article infos utiles du blog Uniterre
     
 
Plages

 

Pattaya beach :      
C’est celle où l’on débarque. Très belle ; moins ventée que Sunrise beach lors de notre séjour. Ambiance sympa et un peu animée, avec restau et bars, sans vacarme cependant. On peut se baigner facilement, espace cordé pour ne pas être avec les long tails qui y sont amarrés.

 

Sunrise beach :
Longue, large et magnifique, bordée d’arbres dans sa première partie jusqu’au andaman resort, avant le Mountain View. Calme  mais les longtails passent pour aller au Mountain View. Eau superbement claire, un peu de courant mais pas dangereux. Snorkeleing sympa près du Mountain View, près des rochers et crique minuscule entourée de gros rochers, dommage qu’il y ait un petit tas de détritus sur un côté.

Pas d’animation en soirée sur cette plage.

 

Sunset beach

Dommage que la plage ne soit pas aussi belle que celle de Sunrise, étroite à marée haute, et pas très propre, tout comme les alentours du Porn. A l’extrémité de la plage, une propriété privée appartenant j’ai cru deviner, à la famille royale. Le roi étant malade, la reine ne vient plus ici. On se sent un peu isolé sur cette plage ; on ne lui renie pas cependant quelques avantages : à savoir, pas le bruit incessant des longtails, de l’ombrage, et de l’air, et presque personne  …

 

Massages
Plein, plein, plein ! Les masseuses viennent de l’Isaan pour la haute saison, de novembre à avril, pour gagner de l’agent. 300B massage pieds, corps avec huile ou thaï.

 

Notre salon préféré sur walking street : juste avant la pharmacie à droite, le Lelawadee (fleur de frangipanier en thaï). Demander Lian !

Tattoo shops 
Partout aussi, ça donnerait presque envie de se faire décorer….

Boutiques 

On y trouve maillots, nattes pour la plage, paréos, tongs, chemises, quelques vêtements shorts, robes, pantalons, souvenirs et bijoux. Mais rien d’original.

 

Supermarché (supérette)

 

Au bout de Walking Street (sentier en dalles recouvertes de sable), près du village.

 

Quelques prix :
Bouteille d’eau drinkable 10B, un pad thaÏ au restaurant 80B
Bars et restaurants le long de la rue        
Bien décorés souvent de bambou. Quelques stands de plats à déguster sur le pouce..    
Les magasins de walking street ferment à minuit.
      
Le café Lipe : sur la plage de Pattaya

 

Excellent muesli fait maison, divers fruits, graines et yaourt à 60B un peu cher mais complet et délicieux.

 

Se déplacer sur l’île :

 

A pied ! Les habitants se déplacent en mobylette car ils tirent une charette chargée de marchandises, ou objets divers

 


Rejoindre un resort depuis Pattaya beach 
A pied ou en bateau taxi
      
Qui sont les Les Chow Lair ou Moken, dits « les nomades de la mer » ?
 

 Ethnie d’origine malaise qui vit sur toute la côte de la mer Andaman. Ils sont nombreux à s’installer maintenant sur diverses îles et se sédentariser. Beaucoup vivent du transport en bateaux longtail des touristes, taxi boat, autour des îles, de la pêche ou récolte des fruits de mer pour certains hôtels. Ainsi, a culture chow lair disparaît progressivement

 

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Carnet de route en THAILANDE du SUD : KO BULON

Publié le par misha

Au cœur d’une nature préservée, à Ko Bulon

Parc national de Mu Ko Phetra

 

 

petit varan deviendra grand !

 

Vendredi 22 janvier

Levés à 7h15, nous avons juste le temps d’avaler un muesli au café Lipe (au service un peu lent), avant de nous rendre à l’immigration, à côté du Bundaya resort. A 8h30 passées, étiquetés « Ko Bulon » nous montons à bord d’un longtail pour rejoindre le speed boat de la compagnie Satun prévu à 9h 15, pour cette petite île encore hors des circuits touristiques. Ciel plus dégagé que hier mais chaleur encore lourde.

vers le speedboat en longtail

 

Le capitaine du Bundhaya coupe les moteurs au niveau d’une côte rocheuse et semble attendre quelque chose ou quelqu’un ; et tous se demandent bien pourquoi car nous ne voyons rien à l’horizon. Un longtail se pointe enfin, chargée de touristes et de bagages. On comprend alors que nous sommes arrivés à Ko Bulon et que le longtail nous ramènera, nous seuls à terre (50B chacun). Il nous débarque face au Pansand, un beau resort assez chic avec ses coquets chalets alignés dans un grand jardin bien entretenu. Complet ! Direction le Marina resort, un peu plus loin ; en chemin un couple et ses enfants qui eux le quittent pour une autre île, nous affirment que l’hôtel est complet…On commence à stresser ferme ; mais pour rien car, OUI, il leur reste UN bungalow, le numéro 3, à la lisière de la jungle ! 800B sans petit déj.

 

Il est déjà prêt à nous accueillir, nettoyé sitôt le couple parti. Les bungalows au toit de palme sont tous de grande taille et construits en rondins; l’intérieur est décoré avec goût et une vaste terrasse équipée invite à la paresse. Cet endroit est craquant.
 
La plage est à quelques minutes via le Bulon Resort. Ici, les petits chalets coûtent 1300B. On y déjeune à l’ombre, dans un des paillottes privatives installées sur le sable, face à une mer limpide turquoise, d’où émergent dans le lointain des pitons karstiques et des îlots rocheux. La longue plage de sable blanc recule peu à peu, rongée par les vagues. Dans quelques années, on peut se demander si leurs chalets ne devront pas être déménagés ! 
 
 
Par la lucarne de la salle d’eau du bungalow, ouverte sur la jungle, on observe en silence deux calaos au gros bec courbé jaune, la tête ornée d’une sorte de casque : Ils se goinfrent tranquillement de papaye à seulement trois ou quatre mètres de nous !
 
La nuit tombe et la forêt chante. Nous sommes au cœur d’une nature préservée.

 

Dîner sympa dans la grande salle du restaurant, dressée de nattes et tables basses et ouverte aussi sur la nature. Un *wai et un sawasdee krap (« bonjour » dit par un homme) nous y accueillent ! Le hot pan au poulet encore tout fumant est délicieux. Devant une large Singha beer nous discutons longuement avec Jean et Claude, un couple de Bretons de retraités, qui ont bien bourlingué en Asie. Leur périple de 4 mois se termine. 

 

Samedi 23 janvier
Après le petit déj pris à la seule table haute, on part vers le Pansand pour acheter les billets du speed boat pour lundi (900B).
La baignade d’aujourd’hui est écourtée par un incident : Guy s’est fait piquer la cuisse par un filament de méduse urticante ; ça calme l’enthousiasme forcément. Direction la réception du Marina où on applique sur l’érythème du baume du tigre puis un hachis de feuilles de lierre vert (considéré ici comme une légume).Notre serveur est aux petits soins pour Guy.
 
 
 
Nous déjeunons léger dans une des paillottes du Bulon resort pour 260B, boissons incluses. Je profite de la sieste de Guy, pour faire une petite balade de reconnaissance jusqu’au Rock View, à 400m d’ici. Le sentier bien bitumé grimpe d’abord, puis des marches descendent vers le resort en bordure de plage, dans la petite baie d’Ao Panka Noi. Du sable mélangé à des coraux cassés, pas la plage de rêve…Village de pêcheurs à l’extrémité et mangrove.
 
Une petite heure d’internet au Bulon resort, profitant de l’électricité ! Ici, trois PC pour Internet, de 9h à 16h puis de 18h à 22h. Le dîner est très convivial en compagnie des Bretons, et de Chantal et Jérôme, un couple trentenaire d’Ardéchois dont les vacances se terminent… Qui  va penser à nous devant une belle entrecôte ???
 
 
 Dimanche 24 janvier
Dernière journée dans l’île ; Guy n’a toujours pas la forme et il est fiévreux. Il préfère rester au bungalow. Je me pose deux heures sur la plage, et à mon retour le malade a déjà attaqué une banana pancake en compagnie de Jean et Claude ! Quand l’appétit, va tout va ! 

A 16h je repars me balader seule à la découverte de l’île, en espérant ne pas me perdre…Retour au Rock View puis continuation vers le village, non loin de la mangrove et des pêcheurs chow lairs. Je poursuis vers la deuxième baie Panka où se trouve un resort et des bungalows en homestay. Pas d’air par ici, pas de jolie plage non plus. Je rebrousse chemin, à travers des zones habitées par les villageois, des petites épiceries, quelques bungalows à louer….Après avoir croisé quelques touristes, me voici quasiment seule dans la plantation d’hévéas, à l’excepté de deux habitants, un écureuil, quelques vaches et une chèvre.


Tout au bout, Mango Bay, une plage habitée par les pêcheurs. Plein de beaux coquillages qui n’intéressent que moi par ici, chouette ! Des nasses de pêche en pagaille sèchent au soleil, les femmes vaquent à leurs occupations. A nouveau dans la forêt d’hévéas, je m’approche des cordes où pendent, comme du linge, des plaques de latex souple, les deux presses anciennes utilisées dans cette plantation familiale semblent à l’abandon. Tout ceci sous le regard interrogatif  d’une chèvre rassurée par le sourire que m’offre sa maîtresse! A nouveau seule dans cette forêt dense qui commence à s’assombrir, pas fiérote, je hâte le pas…

 

Le soleil décline, sur un fond d’îlots rocheux au Rock View où je m’offre la pause coca ; un bel endroit pour admirer le soleil couchant. Ces deux heures de balade m’ont enchantée et pour clore le tout un calao vient se percher sur un papayer, car c’est l’heure du dîner!

Quand au nôtre, dîner, nous le prendrons avec nos amis français, vers 19h30, précédé par l’apéro de circonstance au Sang Som, un whisky de riz local à 40°alcool peu fruité.
22h30, il est temps de nous séparer et laisser aller se coucher les serveurs qui accompagnaient joyeusement notre dîner. Encore quelques photos souvenirs, un échange de mails et chacun repart vers son bungalow.

 

 

 

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Carnet de route en THAILANDE du SUD : Ko Kradan, Trang

Publié le par misha

Ko Kradan

 


Un beau trésor de la mer Andaman, dans le parc maritime de Hat Chao Mai
 
Lundi 25 janvier 
 
À 10h face au Pansand, un longtail nous fait quitter l’île avec quelques autres touristes au large des côtes, puis coupe les moteurs à l’abri du roulis près d’une baie, … attente patiente …Voilà enfin le speedboat qui vient récupérer ses passagers. En à peu près une heure, nous atteignons Ko Muk où nous débarquons pieds dans l’eau, avec un longtail pour éviter l’ensablement. On nous laisse sur la plage du Charlie Resort, qui propose un très grand choix de bungalows de 1300 à 2500B.
 
 
Mais pour nous, ce sera Ko Kradan et ses merveilleux fonds marins prometteurs ! On négocie directement avec un pêcheur la traversée sur Ko Kradan juste en face, pour 700B quand même (le taxi boat public étant parti !). A savoir que si vous demandez un longtail à la réception du Charlie, vous paierez 1000B ….
 
A l’approche de l’île, les eaux bleu-vert d’une limpidité incroyable, régalent nos yeux, les longues plages de sable blanc désertes nous font pousser des ah et des oh !!
 
 
Plage du Kradan beach resort, avec vue sur les îlots et ko Muk (à droite)
 
Nous logeons au Kradan Beach Resort, un ensemble de bungalows en dur (avec petite terrasse, et douche intérieure/extérieure), alignés sur trois rangées face à la mer. Tarif dégressif suivant la rangée : nous négocions à 1300B petit déj inclus un bungalow en 2ème rangée (1600B prix de départ)
 
Le jardin est bien entretenu, avec un espace gazonné devant les bungalows de la première rangée. Sur l’île pas de village, pas de massages, pas de boutiques
 
 
Les points faibles de ce resort :
Pas d’arbres au dessus de certains bungalows en fin de rangée donc pas d’ombre et le toit en tôle n’isolant pas, il fait plus chaud dans le bungalow !
Eau couleur légèrement teintée, comme ferrugineuse dans lavabo, douche et wc
Finitions de la construction très rustiques qui relèvent parfois du rafistolage
Restaurant très venté en soirée et le matin, pas de protection anti vent
Repas pas terrible ; éviter les spring rolls par exemple, du style fast food en moins bon
 
Les points forts
Sa localisation et sa plage, son snorkeling et de beaux coraux à une quarantaine de mètres de la plage, son jardin
internet :un poste mais connexion lente ;2B/minute à l’abri du vent….
Petit déj inclus en buffet
Electricité toute la journée
 
Ensemble sympathique malgré les points faibles.
 
 
C’est sûr que sur Ko Muk, la plage est plus abritée du vent, mais pour le snorkeling, ils viennent à Ko Kradan ! On ne peut pas tout avoir !
 
Notre hôtel est situé à côté d’un resort haut de gamme à la déco tendance un peu froide, le «Seven Seas Resort and Spa » et ses bungalows à plus de 14000B ; restau en rapport +10% taxes et service. Quatre clients japonais lors de notre visite.
 
  KO KRADAN, L' ILE DE L' AMOUR 
 
Envie d’un mariage en palme et tuba, de vous dire oui sous la mer ? Venez à Ko Kradan qui apparaît dans le Guinness book des records pour ses nombreux mariages sous marins à la saint Valentin :
 
 
Guy passe une heure et demie à faire du snorkeling : en compagnie d’un couple de Français de la Réunion, Eric et Linda : beaux coraux, poissons multicolores à 10mn à pied à marée basse en face de notre resort.
 
A midi, nous allons nous « perdre » à 10 minutes à pied de « chez nous » ; au « Paradise Lost» au cœur de la jungle, paradis perdu….mais pas perdu pour nous ! Quelle n’est pas notre surprise de déboucher sur un petit resort dans un bel espace gazonné, à l’abri du vent ! Deux salles de restaurants et une cuisine délicieuse qui vaut bien la marche de 10 mn ! Quelques bungalows en bambou : 700B sans toilettes, 1000B avec.
 
Nous y revenons dîner avec Eric, Linda et Sakura, leur jolie fillette de 7 ans Notre équipée s’enfonce dans la forêt, munie de torches électriques ; on papote à tout va, histoire de faire fuir les bébêtes. Ici un énorme crabe essaie de se planquer ; pas de serpents ouf ! L’arrivée au resort illuminé est magique. Il ne reste qu’une seule table de libre, ce qui prouve que l’adresse est connue. Ce sera notre coup de cœur !
 
La carte est alléchante ; notre choix se porte sur le poisson cuisiné façon thaï 400B pour deux. Les viandards et les Américains nostalgiques de T.bones trouveront ici leur bonheur :  T.bones 1kg 1800B portion pour l’homme ; 1200B 500G portion pour la femme. Le boss, un …Hawaiien au physique imposant, trône, assis dans une des salles en compagnie de clients.
 
Nous repartons dans la nuit, accompagnés par les chiens de la maison, par un sentier bien plus large et dégagé qui aboutit à côté de l’Island Resort, voisin de notre hôtel. On avise le panneau « interdiction d’entrer» (pas grave, on sort !!!) planté sur la barrière délabrée, nous donnant à penser que cet espace sera peut être bientôt la proie d’un promoteur. Pour le moment tout va bien, l’île est quasiment intacte.
 
 
 
No entry?
 
Mercredi 27 janvier
Le vent est tombé ce matin. Les Réunionnais quittent Ko Kradan pour Ko Muk en longtail public, 250B /pers. A bientôt peut être à St Gilles ?
 
Longue balade jusqu’à l’extrémité de la plage, (au bout du bout, à droite en regardant la mer). Elle est pour nous seuls ce matin. Un seul resort de quelques bungalows 700B et des tentes igloo. Coquillages. Plage propre. Possibilité de snorkeling ici près des rochers.
 
Face à l’entrée du parc national, 3 speedboats de Ko Lanta, si on en juge par le nom du bateau, sont maintenant amarrés, c’est l’heure du pique nique pour les touristes inscrit sur un circuit snorkeling.
 
Moins de monde que la veille au Paradise Lost. On est toujours émerveillés de se trouver ici ! Ces moments rares viendront peupler nos souvenirs une fois rentrés en France.
 
 
 

 

 
Retour sur la terre ferme pour une autre Thaïlande

 

Trang
 
Jeudi 28 janvier
 
Départ pour Trang en longtail puis minivan (450B/pers) à 9h15. (Autre départ possible à 12h) ; le bateau longe les côtes de Ko Muk où on repère de jolies plages du côté opposé au Charlie Resort. Il y a aussi un village.
 
Le petit port de Kantang se révèle, une fois que le bateau pénètre dans l’estuaire.
Nous retrouvons la vraie Thaïlande et notre première voiture depuis trois semaines. Le mini van nous dépose à 11h devant l’agence du Kradan Beach Resort, à côté de la gare ferroviaire de Trang.
 
L’employée fait la pub pour l’hôtel voisin dont les chambres valent 650B, pas mal et propre. Nous lui préférons le My Friend Guesthouse un peu plus haut, dans une impasse : la grande chambre est à 550B incluant le petit déjeuner. Il y a l’accès internet High speed connexion et plusieurs PC pour 30B l’heure. Que demander de mieux ?
 
Une fois installés, on passe aux priorités : Les achats d’urgence : sandales, sac à dos de rando 5€, et bien sûr le coiffeur pour une couleur ! Ils ne parlent pas du tout anglais et je parviens même à négocier à 400B au lieu de 500B ; me revoilà présentable !
 
Nous déjeunons au café du nouveau My Friend, tout à côté de la gare, ouvert depuis 3 semaines. Il faudra se contenter de mini viennoiseries à cette heure. Le délicieux café y est passé selon la tradition de Trang dans des ballons en verre.
 
 
Au cybercafé de l’hôtel, je reste scotchée devant internet pendant trois heures pour télécharger mes photos sur le blog.
 
En soirée, My Friend le nouveau, est un véritable lieu de rendez vous de Français, au grand étonnement d’un expat. Cet ancien commerçant de soies est très, très bavard ; il nous assure qu’ici il loue une villa pour 100 €/mois avec piscine ; son terrain favori de discussion est la politique. Trang serait une ville anti Thaksin. Ici, c’est le pouvoir jaune, le commerce du latex et du bois (fabrication des jouets). Le gouvernement ne cherche pas à y développer trop le tourisme, ils veulent rester « entre eux »…Bon le temps passe et on a faim….on a du mal à passer commande avant la fermeture …
 
23h c’est quand même l’heure d’aller nous coucher. Demain départ pour le Cambodge via Bangkok ! 

 

vol nok air

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Carnet de route en THAILANDE : Ko Chang

Publié le par misha

APRES LE CAMBODGE, RETOUR EN THAILANDE

 
Ko Chang, l’île-éléphant
 
 
 
Lundi 8 mars
 
A la frontière cambodgienne, les formalités terminées, nous montons enfin dans le mini van qui nous emmène via Trat, au port d’embarquement pour Ko Chang. One ticket, one seat ? Hummm, il faut se batailler pour avoir une place digne de ce nom…
 
 
le siège côté conducteur et à éviter....
 
On n’est pas partis depuis une demi-heure que le conducteur, appelé par téléphone, doit rebrousser chemin. Des « responsables » parlementent avec lui et après un bon quart d’heure, nous reprenons la direction de Trat !
 
Peu de monde à bord du ferry car il est déjà 17h, et à l’approche de l’île, un beau soleil  rougeoyant dégringole entre deux montagnes.
 
Songthaew, (pick up/ taxi collectif) 50B du pier à notre hôtel au sud extrême de White Beach.
 
Le Remarks Cottage est charmant mais nous semble excentré ; son jardin donne sur une portion de plage de galets dans une minuscule baie. On occupe un des quinze bungalows nichés dans un écrin de verdure. (2000B le cottage). Seuls…ou quasiment,  ce qui donne une ambiance « hors saison » tristounette.
 
 
bungalow du Remarks Cottage
 
 
 
Mais où dormira-t-on ce soir ? 
 
Mardi 9 mars
 
Le petit déj assez « poor » n’est pas à la hauteur d’un tel resort. Après le check out, nous repartons vers White beach. Taxi collectif jusqu’au Tantawan où on laisse les bagages après avoir vu bungalows et tarifs.
 
Pendant quelques heures sous la cagnasse, on marche, suant à grosses gouttes, à la recherche de notre futur home pour. 5 nuits : un bungalow sympa, proche de la plage, moins de 2000B et au calme.... C'est tout!
 
Le KC Grande sur la plage est…tentaculaire et au dessus de notre budget. On passe devant un groupe de baraques branlantes colorées qui peuvent plaire à certains routards.
 
Le dernier resort à l’extrémité nord de White beach nous plairait bien mais les bungalows coutent plus de 2000B  et c’est très excentré: On rebrousse chemin pour récupérer les bagages….Il était temps, une employée allait les déclarer comme « oubliés ».
 
 
 
 
Des baraques colorées qui datent et une certaine ambiance vers le nord de White Beach !
 
 
Le quartier de White Beach est tellement urbanisé et cher, qu’on décide alors de changer de cap, un peu écœurés par des prix supérieurs à 2000B.
 
Un seul endroit nous a paru sympa, de l’autre côté de la rue, côté colline, dans un jardin au calme : le Saiko -des bungalows sur pilotis à 1000B, petit déj inclus.
 
Mais allons voir ailleurs...
 
Dormirons-nous à Bangbao, le port au sud, avant de partir pour une île plus paradisiaque ?
 
Finalement nous optons pour Kai Bae Beach, histoire de nous rapprocher du port et avoir un plus grand choix de logements.
 
Le taxi collectif nous dépose au niveau du KB beach resort, dans la rue bordée de boutiques et de restaus, moins urbanisée, ce qui est une bonne surprise.
 
Nous poussons jusqu’au KB beach resort au bout de l’étroit chemin pensant y laisser nos bagages et prospecter....et c’est le coup de coeur ! Joli bungalow avec fan, dans une vaste cocoteraie : 1150B petit déj inclus. Nous n’irons pas plus loin et resterons les 5 jours. Super endroit au calme, le long d’une jolie plage de sable blond. On s’installe, on y déjeune, on y dîne… Bref, Heu-reux !
 
 
 
 
Notre bungalow est sous bonne garde !
 
 
 
Mercredi 10 mars
 
 
 
 
…Et le petit déj buffet nous enchante, face à la plage !
 
 
 On met à profit cette première journée de grisaille, pour paresser et lire (grand choix de livres toutes langues à emprunter à l’accueil).
 
Balade aux environs : le beau resort Gaja Puri (5400B), le Chill, chic et zen, mais très cher...
 
Petit tour « en ville » pour acheter un trip snorkeling à 600B pour demain dans une agence, Internet, massage, cocktail dans un bar.
 
Le soir show sympa de qualité, au Nuang Nual, le  resort voisin, sympa aussi : joueurs de feu et lady boys* bluffants
 
 
*Lady boys ? Quézako me direz-vous ?
Le terme khmer« Kathoey » désigne comme «différents» les travestis et les transsexuels qui étaient dès l’antiquité considérés comme les «sirènes de la culture populaire».  Dans la société thaïe, comme dans d’autres pays d’Asie du sud-est, les transsexuels bénéficient d’un statut social, celui du troisième sexe, et ne sont pas marginalisés.
 
 
Une journée snorkeling dans les îles
 
 
Bateaux de pêche utilisés pour le trip snorkeling
 
jeudi 11 mars
 
Il s’en est fallu de peu pour que le snorkeling soit sur le sable devant notre bungalow… On nous avait oubliés… heureusement l’agence a dépêché un taxi pour nous emmener au port de Bangbao.
 
A 9h40, nous sommes enfin à bord d’un gros bateau de pêche pour une journée « snorkeling » dans les îles environnantes, dont celle de ko Wai où nous avions l’intention de séjourner, avant de découvrir Kai Bae. On rentrera à 17h. (snorkeling trip en speed boat plus cher)
 
 
 
 
 
 
Une plage de Ko Wai
 
 
Mer belle. Quatre spots intéressants avec plein, plein de poissons, où nous ne sommes pas les seuls à plonger. C'est toujours l'émerveillement de nager avec autant de poissons colorés, mais les eaux turquoise et émeraude de la mer d'Andaman ont notre préférence.
 
Beau déjeuner –buffet à bord, fruits, et même barbecue un peu plus tard dans l’après midi ! A savoir qu’ici il faut payer en plus la location des palmes, non comprise dans le matériel snorkeling. On s’en passera en fait.
 
 
 
Ko Rang, un petit sanctuaire gardé par deux statues de coqs et ceint d’une barrière peinte en rouge, nous surprend. Il abrite une quantité de représentations phalliques en bois, peintes en rouge, allant du petit gabarit au très gros calibre, 
des lisses, des noueux…. Le moindre bout de bois semble être bon à sculpter. Dommage, j’ai laissé mon appareil photo à bord.
 
De quoi s’interroger : déposés par les superstitieux  ou des offrandes à un dieu ? 
 
D’après mes recherches, ce serait des "palad khik" auxquels on attribue toutes sortes de pouvoirs, comme celui d’augmenter la virilité et la fertilité (au sens large), ou encore celui d’assurer la protection et le bien-être matériel.
 
"Khik" veut précisément dire phallus sculpté. Ces sculptures font penser au "lingam" (leung, en thaï classique), le phallus de Shiva vénéré dans les temples de l’Inde éternelle et qui incarne l’énergie divine et/ou symbolise l’omniprésence du [pro]Créateur.
 
Les "palad khik" ne font d’ordinaire que quelques centimètres de longueur et ne sont généralement pas associés aux statuettes trônant sur les maisons des esprits,
 

Lu dans un forum de voyageurs : 
Palad khik", ou amulettes en forme de pénis en érection.  

       

A Bangkok, il y a une exception de taille, au sens propre du terme. Il s’agit de l’autel dédié à la déesse Chao Mae Thabthim, dissimulé dans un bosquet, derrière le Swiss Hotel (ex-Hilton) et entouré de dizaines de représentations phalliques, allant du petit gabarit au très gros calibre. 
A l’entrée du sanctuaire, une plaque gravée explique (en thaï et en anglais) que l’origine de ce culte est inconnue. Initialement consacré à la déesse supposée résider dans le Ficus exubérant, ce lieu recevait en offrandes votives des guirlandes de jasmin, de l’encens et des bourgeons de lotus. Puis au fil des années sont venus s’ajouter des ex-voto beaucoup moins conventionnels. On suppose que ces emblèmes masculins ont été apportés (et continuent de l’être) par des couples auparavant sans enfants et dont les prières ont été exaucées par Chao Mae Thabthim, désormais considérée comme une déesse de la fertilité, voire de la maternité. 
Ces "palad khik" hors du commun constituent une collection hallucinante de phallus de toutes tailles, allant de quelques dizaines de centimètres à plus de deux mètres cinquante. Beaucoup sont ornés d’un cache-nez pastel soigneusement noué sous la couronne du gland. La plupart sont en bois, mais on en trouve également en pierre, en ciment et même en polystyrène. Le rouge est la couleur dominante, car c’est bien sûr celle de l’énergie, mais il faut savoir que "thabthim" en thaï signifie ‘rubis’, symbolisant la passion amoureuse. 
Comme il n’est pas signalé dans les guides touristiques, ce site calme et retiré n’est pas très fréquenté mais des présents (fruits, eau lustrale, fleurs, encens, bougies..) sont régulièrement déposés sur le parvis de l’élégante maison des esprits en bois de teck, gardée par deux modestes éléphants du même métal. Cette ‘chapelle’ peut se visiter tous les jours sans restrictions mais pour la trouver, il vaut mieux demander au concierge de l’hôtel qui vous indiquera le chemin avec un petit sourire complice."

 

 

 

Kai Bae beach
 
Vendredi 12 mars
 
Encore une journée à paresser ! Chaleur lourde et peu d’air.
Achat des billets pour le trajet Pattaya, le dimanche 14 : 550B départ 10h  du resort ; arrivée prévue à 16h)
 
On fête notre dernière soirée avec une bouteille de Chardonnay, un vin du Chili pour accompagner le poisson grillé au BBQ (1020B le tout).
 
 
Samedi 13 mars
 
Grand soleil aujourd’hui. Du farniente, toujours du farniente et un programme « chargé » adapté…
 
Aux dernières infos : les pro Thaksin (ancien Premier Ministre très controversé) manifestent à Bangkok…à suivre !
 
Frustrés d’avoir à partir déjà, on se prend à rêver de longs séjours de 3 mois en Thaïlande pour 2011, de location au mois, en faisant venir les enfants, et passer un noël au chaud etc…etc…
 

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Carnet de route en THAILANDE : PATTAYA

Publié le par misha

Pattaya ….


 
Une sacrée réputation et  des étiquettes qui lui collent « à la peau »

 


« Royaume des 3 S : soleil, sable et sexe » (Lonely Planet),
« Patpong sur mer »,
« La cité pécheresse », « La sulfureuse »,
« La Sodome et Gomorrhe de l’Orient »
(le routard), «
Vices et sévices »
etc …etc….
 
 
 
 
 
 
On voulait avoir notre opinion, il est bien connu qu’on ne peut croire que ce qu’on voit…on est donc venu et on a vu !
 
Pattaya nous a semblé avoir d’autres choses à offrir que ce que suggère (ou suggérait ?) sa mauvaise réputation ! Et la description faite par le Petit Futé (éd 2009-2010 p417) ou le guide Voir (Hachette) est plus près de la réalité. Tout évolue ! Bien sûr il y a le côté « sexe et prostitution », mais la ville montre d’autres visages, tout comme Paris ne se résume pas à Pigalle …
 
 
 
Dimanche 14 mars 
 
À 10h le minibus vient nous prendre…gag : c’est le chauffeur qui nous a pris depuis la frontière du Cambodge, avec son mini van aux sièges défoncés !
 
Plus de 8 heures de trajet pour arriver ….
 
Imaginez :
 
Trajet pour le pier, attente en longue file car le ferry n’est pas encore à quai, impatient le chauffeur décide de nous refiler à un collègue en pick up qui se rend au port en face…Et de décharger nos bagages de son char, de nous « étiqueter » en nous expliquant qu’on doit monter à bord du taxi collectif de son collègue, et qu’une fois à l’agence à l’autre embarcadère, un autre taxi nous emmènera à Pattaya….on ne comprend pas ses explications…mais une chose est sûre, il s’est bien débarrassé de nous ! Quelle perte de temps, il est déjà 14h…
 
Ne nous plaignons plus, un minibus confortable, nous prend ensuite en charge et on atteint la « cité pécheresse »( !) à 18h passées.Le chauffeur dépose d’autres passagers devant leur hôtel ou leur pied- à- terre ; le quartier résidentiel de Paradise Hill, de l’autre côté de la voie ferrée est chouette, un lotissement gardé à l’américaine. Loger dans une de ces maisons doit être bien agréable quoique un peu excentré.
 
« Ma Maison » (www.mamaison-hotel.com) sur le soi13, à 30 mètres de la plage est un endroit charmant, une bâtisse d’un seul étage autour d’une piscine, dans un jardin bien arboré et fleuri. Nous sommes proches de l'animation nocturne, tout en étant au calme ! Chambre assez chère à 1280B sans le petit déj, mais tout confort, avec AC et frigo, petite terrasse commune.
 
 
Balade de reconnaissance jusqu’à la fameuse Walking Street à l’extrémité de la longue plage.
Dans la rue piétonne, on observe à loisir l’animation bon enfant, dans une atmosphère sympa, vibrante de musiques transe au niveau des bars à bière dont le comptoir en forme de fer à cheval est ouvert sur la rue ; les serveuses, en nombre, attendent les consommateurs; des go go bars, diffusant une musique tonitruante laissent apercevoir des filles qui dansent sur un podium. Aucune sex shop ici, contrairement à beaucoup de quartiers en France.
Walking Street, une rue de restaus, de bars à bière, et des petits groupes de filles en costume, différent suivant l'endroit, brandissant leur pancarte affichant le prix de la bière, et c'est à qui fera la concurrence au bar voisin à 1B près... .
 
walking street en après midi
 
Beaucoup de touristes curieux se baladent. Nous avons même rencontré un groupe d'une cinquantaine de Chinois, femmes marchant en tête, suivies par leurs maris !
 
 
Pour la sécurité de tous, la police touristique s’est installée à l’entrée de la rue

 

 Ce que l’on peut voir n’est pas aussi choquant que ce que l'on peut voir a Pigalle, au contraire ! Pas de vulgarité ni de tenue aguichante 
 
Choquant et vulgaire ? Oui pour ces filles de l’Europe de l’est, à l’air glacial, vêtues de longues robes du soir, bougeant comme des automates dans de hautes vitrines qui forcent à lever les yeux à bon nombre d’asiatiques
 
Triste, oui, de voir le long de la plage, presque à chaque arbre, une ou un prostitué(e) en free lance qui attend sans sourire qu’on l’accoste.
Cependant, aucune attitude vulgaire comme les prostituées des rues de chez nous.
 
Nous sommes conscients que la Thaïlande n’est pas pour tous des petits paradis, et qu’elle a aussi ses enfers. On ne voit sûrement pas la détresse, en façade.
 
Coup de fil à Jade et James, ce couple de retraités Grenoblois installés à Pattaya 4 ou 5 mois de l’année, et ce depuis 6 ans. Je les ai connus par hasard grâce à leur blog « notre Thaïlande » sur lequel je cherchais des renseignements pour préparer notre périple. James vient nous retrouver à Ma Maison pour nous donner la doc, les plans et plein de tuyaux pour visiter la ville.
    
 
 
 
Arbre sacré et offrandes aux esprits devant un bar sur Walking street
  
Lundi 15 mars
 
L’hôtel est calme ; c’est surprenant pour une ville « fêtarde ». Petit déj pas inoubliable et cher 125B. Il fait chaud.
 
 

 

Partout dans le quartier, des tailleurs prêts à vous faire un costume, une chemise, une robe dans la journée ! Le choix de Guy se porte surKing's Tailors, dont  le patron Anant (Mike) parle français ! Ses chemises seront finies demain.

 King's Tailors à l’angle de la soi 14, sur Walking street  http://www.kingstailors.com

 
Ce soir nous retrouvons James et Jade au Lek Apartment pour l’apéro, avant d’aller dîner dans une gargote qui propose de délicieux plats thaïs, à petits prix. Nous faisons connaissance avec leurs amis.
 
 
Pattaya beach, …on n’est pas obligés d’y rester !
 
 
 
Cap sur Ko Larn, une petite île bien tranquille
 
 
 
Mardi 16 mars
 
Au Lek Hotel soi 13, à quelques mètres de Ma Maison, super petits déj-buffets à 110B ! (Dîner-buffets également) Moins cher qu'à Ma Maison et très varié.

Journée sur l’île charmante de Ko Larn avec Jade et James et leurs amis dont un couple de Français retraités qui eux vivent sur Jomtien. Ferry 30B/pers./trajet - 45 minutes de traversée agréable. A bord beaucoup de touristes.

Le décor change dès notre arrivée. On se sent bien loin de la ville trépidante,  projetés dans une atmosphère charmante, sans  constructions d'immeubles ni hôtels de luxe. Une ambiance d’île authentique, des maisons en bois sur pilotis colorées, dont un seul petit resort. Etonnant !
 
Au petit port, une "bétaillère" à 10 places (30B) nous emmène à la plage de Saemae, sur l’autre côte : sable blanc et propre, belle mer turquoise cristalline. Des transats sont à louer devant des petits restaus sympas. 20B le parasol et transat auprès d’une restauratrice avec laquelle Jade et James ont sympathisé, en habitués de leur plage préférée ! Température de l’eau. : 33°C dit nos deux thermomètres ! On y trempe toute la journée…voilà pourquoi sans doute je n’ai même pas pensé à faire une seule photo ! On repart à 16h15 par le même moyen qu’à l’aller ; l’avant- dernier ferry est à 17h.
 
On se retrouve tous pour aller dîner dans unmukata*, gigantesque restaurant en plein air, typiquement thaï, au nord de Pattaya, et ce, bien loin des touristes.
*Pun Bufferue 2, soi Palladium Nongprue banglamung.
 
Des barbecues pour 4 sont posés sur la table et on y grille viandes, poissons, composant notre bouillon ou notre soupe, à l’aide des ingrédients à choisir à volonté sur les buffets dressés d’innombrables plats, pour 150B/pers, sans les boissons. Vraiment très convivial. Un régal. Demain j'achète un de ces barbecues pour le ramener dans mes bagages ! C'est bien agréable de se faire piloter par Jade et James !
   
 
Une Singha, une Chang, un mukata....
 
 
En face du restaurant James nous montre une « usine à massage »…. Imaginez un vaste parking où des quantités d’autobus d’agence déversent des milliers de Chinois venant en groupes se faire masser dans un établissement. Cela doit être inclus dans leur forfait ! Nous n’avons pas visité, mais j’imagine très bien les centaines de lits de massage côte à côte….cela nous semble un peu fou !

 Extrait d'un article écrit par James, "notre Thailande" à propos des "mukata"  

"...'immenses restaurants très appréciés des thaïs qui y viennent en famille et peu connus des occidentaux. Outre un buffet géant à volonté, ils vous proposent de cuire vous-même votre viande ou vos crevettes sur un mini-barbecue de table. Pour cela, il y a un trou dans la table où l'on dispose d'un récipient de terre plein de braises incandescentes. Par dessus, un plat en alu, creux tout autour et bombé au centre en forme de grille. C'est sur cette grille que l'on place ses petits morceaux de viandes à cuire. Dans le creux du plat, autour de cette grille, on verse un bouillon de légumes dans lequel on place toute sorte d'herbes et légumes et de sauces. Les jus de cuisson de la viande ainsi que tous les sucs s'y déversent et cela en fait une soupe absolument succulente, à déguster tout en fin de repas. C'est très sympa, très convivial et pas cher)".

 

Mercredi 17 mars
 
Matinée pluvieuse, cela fait du bien !
Programme shopping, manucure et coiffeur, massage, internet… Nous repérons les malls dans le quartier environnant pour un premier aperçu, on y trouve de luxueux centres commerciaux à l'américaine, bien trop climatisés ! Guy a également récupéré ses chemises en soie.
 
17 mars…..On l'aurait presque oublié ! Les pubs irlandais, eux, non !  Pour la Saint Patrick, la couleur verte et la Guinness étaient au rendez vous  mais celle- ci en quantité limitée.
 
Un verre à la main, nous sous sommes postés devant un grand écran où le groupe « Riverdance » évoluait. Aaaahhhhhhh on les adore.
 
Un client, de Waterford, a poussé la chansonnette et nous nous sommes quittés sur un air de marseillaise, après quelques échanges sur le foot et le rugby !!!
 
 
 
 
Jeudi 18 mars
 
Dernière journée consacrée au paquetage, aux emplettes de dernière minute et aux achats souvenirs. Direction le nord de la ville avec nos amis pour le très grand centre LUKDOD, et le « Métro » local où je trouve mon barbecue mukata.
 
LUKDOD http://www.lukdod.com : un gigantesque magasin pour un grand choix de souvenirs à prix fixes tout à fait corrects. On y va en bus public (10 à 20B le trajet selon que vos preniez un ou deux bus). 209/10 soi Youmei, central Pattaya. 
 

 

La bronzette sur la longue plage de Jomtiem, ... ce sera pour une autre année.

 

 
Voilà qu'il nous faut déjà au retour sur Bangkok. Le temps a passé trop vite… 
Nous quittons Pattaya en taxi privé (800B) à 20h pour l’aéroport de Suvarnabhumi, à l’est de BKK; le vol pour Londres  part vers minuit trente. Arrivée prévue à Bordeaux vendredi à 16h10...
 
 
Plage de Pattayaau coucher du soleil
 
APRES L ETE, LE PRINTEMPS...

Vendredi 19 mars 
 
Le vol Quantas Bangkok-Londres est très plaisant. Par contre, une surprise désagréable vient de la British Airways au départ de Gatwick : Un seul bagage en soute par personne obligatoire... notre 3ème sac est refusé en cabine bien qu'étroit et  dépassant de 2 cm la hauteur officielle (Quantas autorise 23kg en soute chacun). Nous ne sommes pas les seuls voyageurs à patienter au guichet de la compagnie. Pour ne pas payer une surtaxe de 30£, on  récupère les 2 autres sacs déjà enregistrés pour réorganiser le paquetage en deux, vu le temps qu’on a devant nous... Bonjour les complications. 
 
Nous avons quitté à regret la Thaïlande. Le prochain voyage pourrait bien durer 3 mois !!! On évitera si possible la British Airways car le transfert de Heathrow-Gatwick rehausse le prix du billet d'avion de 30£ par personne, par trajet.
 
Dès le premier pas sur le tarmac d'Heathrow, fraicheur et pluie nous rappellent que l’été est encore loin… et sur le sol bordelais, ce n’est guère mieux !
 
Après 26 heures de voyage de porte à porte, nous revoilà chez nous, heureux de retrouver famille et amis, et notre sweet home.

 


 

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Carnet de route de Manille à Mindanao (Philippines)

Publié le par misha

LE VOYAGE JOUR APRES JOUR 

(été 2008 : 1€=68.20 P soit 1FF=10P) 

 mabuhay

 

 

3 juillet   C'est le jour J !

 

Destination Manille. Nous voilà donc au check- in de la Lufthansa, à l’aéroport de Bordeaux Mérignac. Nous voyageons léger : 9kg300 et 10kg500. Petits problèmes à l’enregistrement du fait des changements successifs d’horaires de lastminute.com.  Il nous faut repasser par le comptoir de la compagnie pour l’émission des cartes d’embarquement…  et ce sera la même chose à Francfort où il faudra refaire faire le billet AR complet puis le check in…

 

4 juillet  Après un  transit à Hong Kong, arrivée à Manille

 

Atterris à 10h30 à Hong Kong, nous passons les 3 heures de  transit à faire la queue pour obtenir le boarding pass, et arpenter les couloirs pour atteindre la zone des transfer gates E1; une pause internet et enfin nous voilà en partance pour Manille à bord d’un avion de la Philippines Airlines. A 15h30, on récupère les bagages, on fait du change ; Le taxi commandé nous attend et en 20 petites minutes nous sommes  à l’hôtel  Copa Suites.  Hôtel de plus de 10 étages choisi pour sa situation proche de l'aéroport international (nous repartons demain). Préférez les chambres donnant sur le jardin. Chambres  immenses -en fait  des  suites (comme son nom l'indique !) avec cuisine aménagée, salle à manger, salon… ce qui nous est complètement inutile ! Nous demandons à changer de chambre vers 21h : installés cette fois au 3ème côté jardin, plus calme, enfin …moins bruyant, nous pouvons espérer dormir ! 

 

5 juillet     Destination Mindanao : Cagayan De Oro et Camiguin

 

Le Copa suites a un atout, son jardin suspendu où il  est agréable de se sentir dans la verdure, au cœur de Manille au moment du petit déjeuner !  Le taxi nous transfère à l’aéroport. Le vol pour Mindanao est à 12h et nous avons nos billets électroniques achetés  depuis la France.  

Nous ne sommes arrivés aux Philippines que la veille, mais déjà une chose nous frappe, c’est l’extrême gentillesse et le sourire des Philippins, ce qui confirme  le surnom  « l’archipel du sourire » ! On avait oublié, dix ans après.

Le vol est retardé et ne partira qu’à 13h… Air Philippines est en grève mais assure un service minimum.Ttrès peu de touristes occidentaux. Il semble que Mindanao soit une destination encore hors des sentiers battus ; c'est la raison de notre choix.  A Cagayan de Oro, nous optons pour la solution onéreuse du taxi pour  ne pas manquer  le dernier ferry pour Camiguin.  Arrivés au port un quart d’heure avant le départ du dernier « ferry »., le regard fixé sur la route, et un peu stressés par la conduite fanggio du chauffeur, on n'a guère  eu le temps d’apercevoir les plantations d’ananas qui font la réputation de la région.

135P /pers pour la traversée jusqu’à Benoni, le port de Camiguin plus les taxes potuaires. On court acheter  de l’eau, des chips et autres saletés. Il est 17h et on a juste le petit déj dans l’estomac. Traversée agréable sous une légère brise, un beau soleil encore chaud et une « mer d’huile ». Les sept  volcans de la petite île se découpent sur un ciel rougeoyant. Une pléthore de porteurs prennent leur élan pour sauter à bord avant même l’accostage, et se précipiter sur les voyageurs chargés.

Il nous faut débourser 200P sans pouvoir négocier, pour  qu’un jeepney nous emmène à l’hôtel Jasmine- by- the Sea, sur la côte nord ouest. il fait nuit noire et le trajet semble interminable malgré une route bien bitumée sans circulation. L’île à l’air sympa. Melinda la patronne s'enquière, "Are you Michèle?". Ouf ! Elle a donc bien reçu mes mails. Le resort minuscule est coquet. Le bungalow nous plaît beaucoup et on le préfère aux chambres face à la mer et au ressac ! Seuls autres touristes à part nous deux, une famille allemande de 5 personnes.

 

6 juillet    Camiguin ...Come Again

 

! dernier ferry de la journée, de Balingoan pour Camiguin

 

Balade sous un beau soleil. le long de la côte vers les autres hôtels;  dommage pas de plage à marée haute  … Nous poussons assez loin, jusqu’au Johnnie Dive’s resort ; un jeune nous fait visiter une chambre avec cuisine et terrasse au Paradise : la propriété appartient à sa tante et serait sympa si elle n’était pas un peu isolée de tout. Par contre il y a un cybercafé, climatisé de surcroit, dans ce petit village.

Un jeepney nous emmène à  Enigmata,  un hôtel dans les arbres. Assez loin et à l’intérieur de l’île, l’endroit vaut le déplacement. On se croirait dans  Alice au Pays des Merveilles ! A tous les étages c’est une nouvelle découverte: chambre avec lit sous grande moustiquaire, salon avec hamacs etc. La déco très originale est au naturel avant tout !  Maria Rosalie Zerrudo (surnommée Ros), la patronne, est absente, dommage ; nous aurions pu apprendre beaucoup sur la culture de l’île ! Artiste peintre, elle a décoré tout l’hôtel. Nous y déjeunons d’un poulet frit à la philippine avant de repartir, d’abord à pied puis en tricycle car ça fait loin ! Au marché de Mambajao, tricycle  jusqu'au Jasmine.  

 

7 juillet   Robinsonade à White Island 

 

 

9h. La banca  du Jasmine nous débarque en 15mn sur  White Island. La marée est propice et  un long banc de sable blanc  étonnant se révèle au fur et à mesure de notre approche. Quelques bancas colorées sur un fond de mer cristalline turquoise, un décor de carte postale ! Pas de construction à part un pylône. Les Maldives aux Philippines ??? On s’y baigne avec délice et je mitraille l’îlot sous tous les plans. Pas de  coraux à voir, on a pris le tuba pour rien. La banca revient nous chercher vers 11h ; c’est presque dommage on allait y être seuls ! Agréable de ne pas être entourés de trop de touristes, ni racolés : on devait être une douzaine de personnes, tous Philippins !

 

8 juillet    Au coeur de la nature luxuriante de Camiguin

 

 

Dernière journée dans l'île. Un tricycle au départ de la capitale nous emmène aux chutes de Katibawasan, hautes de 80m. On peut s’y baigner mais l’eau est fraîche ! Nous restons une demi-heure dans ce lieu de fraîcheur, car on a sué pour y arriver : le tricycle peinant, nous avons dû grimper à pied un moment après le passage du pont !

L’état des routes nous surprend agréablement, la signalisation et la conduite prudente des locaux aussi ! La vie est tranquille, les villages et tous les abords des maisons sont propres. Retour à Mambajao à 11h et arrêt dans un cybercafé bien climatisé. 

Après midi "hamac" pour Guy à Jasmine by the Sea.Je préfère revenir au cybercafé « à côté » pour essayer de charger mes photos sur le blog, une fois ma batterie pleine. Un quart d’heure à pied sous la cagnasse, montre en main. Retour dare-dare en 13 minutes et à 16 h nous partons pour les sources ardentes « Ardent Hot Springs », une heure idéale pour ne pas souffrir de la chaleur. Un tricycle nous dépose au carrefour. 3km ensuite de montée à pied pour la grande joie de nos gambettes…

Une atmosphère magique règne sous les frondaisons de  l’immense parc : 3 piscines naturelles en enfilade, des chutes d’eau alimentent chaque bassin ; le premier est un peu chaud, le deuxième bassin a une température idéale, et le troisième à 39°C trop chaud à notre goût. Chacun  pose ses effets à des endroits divers, aménagés ou pas, avant de s’immerger avec délectation dans l’eau de source et les corps se délassent. Quelques touristes semblent avoir eu la même idée que nous.

Le retour à pied tout en descente, est agréable ! Au  carrefour avec la route principale, on prend un tricycle vers 18h pour Jasmine.

 

9 juillet   Butuan City, capitale de l'Agusan del Norte (île de Mindanao)

 

A 7h, on est devant notre dernier petit déjeuner, cette fois offert par la maison. Une bise à Melinda la gentille patronne, un dernier merci au personnel, Janet en particulier, et nous gagnons à pied la route principale où nous hélons un tricycle pour  Mambajao. Un minibus climatisé ( seulement 30P) part du terminal à destination  de Benoni. Le parcours de jour nous paraît plus court. Contrairement à Balingoan, pas de taxes portuaires à rajouter. Pas mal de Philippins à bord du ferry et nous deux, seuls touristes !

Une fois à Mindanao, tricycle –vélo sur un kilomètre pour rejoindre le terminal des bus. Le temps d’acheter chips  et biscuits en guise de déjeuner, et nous voilà dans un bus pour Butuan (Agusan del Norte). Pas de clim mais l’air par la fenêtre ouverte est parfait. On longe la côte plantée de cocotiers, de bananiers et autre arbres imposants au milieu desquels se nichent les maisons ou des villages. Végétation luxuriante, au loin  quelques collines. On atteint Butuan en un peu moins de trois heures. De là,  tricycle pour Almont City Hotel, bien situé face à Rizal Park ; par sécurité on a opté pour le top. Réception charmante. Partout nous apprécions : gentillesse, serviabilité, sourire, discrétion, et honnêteté.

La pêche aux infos pour visiter Butuan City s’avère compliquée; on ne peut pas dire que les guides de voyages en donnent beaucoup sur Butuan, à part le Petit Futé ! Encore faut il bien le lire... L’office du tourisme est censé  être  sur Rizal Park,  en face du commissariat central  d’après un de mes plans ! Un policier armé jusqu'aux dents se débarrasse de sa mitraillette pour aller se renseigner. On peut, en attendant, apercevoir trois cellules occupées par des prisonniers avec vue sur le parc. Revenu un bon moment plus tard, il nous montre ...le kiosque en face, transformé depuis longtemps en boutique de souvenirs ! La vendeuse nous indique la nouvelle adresse, au City Hall, elle va jusqu’à sortir pour arrêter un tricycle en lui indiquant où nous déposer, puis insiste : « 7P par personne, pas plus », et elle nous laisse sur un « good luck » !

Au Tourist Office & Tourist Assistance de la ville de Butuan, près du City Hall , la responsable ne sera là que demain, et il n’y a ni carte, ni plan mais on nous donne l’adresse de l’office du tourisme départemental en ville. Faute de mieux, on entre au Balanghai Hotel and Convention Center; la jeune femme  qui nous reçoit  fort aimablement dans le petit bureau de tourisme. nous avoue voir pour la première fois des Français en "vrai", sinon à la télé !!! Elle nous indique le nom de la personne chargée des  guides  à l’office du tourisme départemental, ainsi que son numéro de portable. Ca se précise !

Vicky Gonzaga 09 19 46 52 975

Regional Department of Tourism,

Pili Drive (8am-5pm), Butuan City (Près du bâtiment qui abrite le Endens restaurant)

« How adventurous you are ! » s’exclame-t-elle sur un air d’envie, quand elle apprend qu’on désire aller à Bunawan faire un tour dans les grands marais de l’Agusan, elle qui n’a jamais pu y aller encore… Elle nous conseille de dormir à San Francisco et prendre un guide officiel, nous donne un plan de la ville et nous invite à revenir dans son hôtel en nous donnant cartes de visites et tarifs! 

Retour dans le centre ville et arrêt d’une heure dans un cybercafé pour mettre à jour mon blog. Les ordinateurs  rament… Avant de rentrer à l’hôtel, on passe malgré la nuit qui tombe devant la Villa Emerald, hôtel plus routard, situé dans un quartier calme certes, un peu moins cher, la classe du Almont en moins. Nous dînons au restaurant de notre hôtel au décor zen raffiné, charmés par un pianiste qui ne joue que pour nous pendant tout le repas. Il ne manque que les chandeliers pour la touche romantique

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INFOS PRATIQUES BUTUAN CITY

 

TOURIST INFORMATION  (pour Butuan) : bâtiment bleu situé à côté du City hall ; prendre un tricycle.  

CEBU PACIFIC – ouvert le dimanche- lundi, mercredi, vendredi  vols pour Cebu à 15h10 et 15h55 1100P

 MASAWA TRAVEL vols philippines airlines mardi, vendredi, samedi, dimanche vol direct pour Cebu à 14h10, 1400P environ

 CHANGE d’euros au black market : VICAL SALES, Montilla boulevard, un peu après Cebu pacific, à côté de Caraga Hotel

 TRANSPORTS   Tricycle de Rizal au City hall : 7P    Bateau navette pour Magallanes : 25P  

RESTAU TYPIQUE  Weegool’s restaurant à côté du city hall et du Balangai Convention Center Hotel  

GUIDE TOURISTIQUE A BUTUAN : Tryll, Palay Travels & Tours  palaytravelsandtours@gmail.com  +639218209036 / +6385 3414570 


 

 

 

10 juillet   Rencontre avec l'Histoire à Butuan City et sur les traces de Magellan

 

 

 Lever à 7h en prévision d’une longue et fatigante journée. Le bruit des tricycles nous sert de réveil matin… Quel boucan ! Heureusement les boules Quiès atténuent les voix des bavards qui traînent dans Rizal Park, les pétarades et les klaxons, les sirènes de la ville, ou celle des pompiers ! Le petit déjeuner inclus dans le prix de la chambre (mais présenté comme gratuit) n’est pas remarquable (deviendrait-on difficile ?). Mais bon, c’est déjà quelque chose à se mettre sous la dent.

Retour en tricycle au Tourist Office & Tourist Assistance de la ville de Butuan, près du City Hall pour rencontrer  la responsable. Jurgen Chua (tourist staff) est de père chinois et de mère philippine. Elle nous reçoit très aimablement et téléphone à un guide ; pour patienter d’ici son arrivée, nous discutons avec elle et apprenons déjà beaucoup sur l’histoire de la région. Par exemple, la statue de la déesse Tara en or massif, trouvée par hasard par une villageoise de San Francisco (à 2h au sud de Butuan) dans la rivière Wawa, d’abord offerte au gouverneur mais vendue par sa femme aux Américains ; de ce fait elle se trouve donc au Chicago Museum et pour longtemps je crois… Elle nous offre des cartes postales qu’elle commente avec force détails, et pour la remercier nous lui en donnons une de notre belle ville de Bordeaux. Echange passionnant où chacun fait découvrir à l’autre sa culture. Elle nous propose 50% de réduction sur la journée avec le  guide, ce qui monte quand même à 1000P pour nous deux.

Tryll est un jeune homme sympathique d’une trentaine d’années. On lui explique ce que nous désirons faire, et c’est parti pour la visite du Butuan historique ! À pied d'abord. Au Musée National  on commence la visite par la partie archéologie. Certaines traditions ancestrales nous surprennent ; en voici en vrac quelques unes : les habitants-hommes et femmes-  se bandaient le crâne avec du bois entouré de bandelettes de tissus dès leur plus jeune âge pour avoir le front plat, un signe de noblesse. Les cadavres des morts étaient laissés à sécher et leurs restes rassemblés ensuite dans des coupes –jarres refermées avec un couvercle à  poignée. Les morts dans les cercueils avaient  le front, les yeux, le nez et la bouche recouverts d’or. Quant aux échanges commerciaux avec la Chine : Butuan fournissait or, bois, et huile de peau de civette-utilisée dans les parfums-  en échange de porcelaines chinoises. En nous rendant vers la partie ethnologie, de l’autre côté du  grand hall d’accueil,

Tryll nous présente à Erliza et Agustina (dite Diding), les deux gardiennes du musée, enchantées de pouvoir discuter avec des voyageurs occidentaux. Assis sur de vieux bancs en bois, nous abordons beaucoup de sujets en toute sympathie, taux de la vie (salaires de 10700P/mois, 3500P de taxes à payer), les musées, le tourisme… elles nous confient, émues de cette amicale rencontre,  que jamais les touristes ne prennent le temps de parler avec elles ! Pose « photos », échanges de cartes postales et promesses de s'écrire. Mais voilà que le musée ferme… il nous faut partir, sans avoir visité la partie ethnologie ! Pas de regrets car ces  échanges chaleureux valent bien plus ; et on se quitte en s’embrassant. 

Beso beso !

Tryll nous emmène déjeuner au Weegol’s, proche du City Hall et du Balanghai Hotel. Dans ce restaurant typiquement philippin, joliment décoré,  et sans aucun autre touriste que nous, on mange avec les doigts. Nous lui laissons choisir les plats : ce sera du chicken inato, (« our own » en tagalog), du poulet rôti sur broche, accompagné de riz ; pour le dessert, un buko halo, présenté dans une noix de coco, un mélange de glace d’ube, avec des fruits, du lait de noix de coco, et de la confiture d’ube, des gelées  colorées (ube =igname, une racine cultivée dans la région. Halo halo= mélange, halo=glace, buko=noix de coco).

Jeepney et tricycle jusqu’au Balangay Shrine, site où furent découverts enterrés les premiers  bateaux utilisés en Asie du sud est et aux Philippines. Au port de Butuan, nous prendrons un bateau- navette qui nous emmènera à Magallanes, une mini croisière sur le fleuve Agusan pour 25P chacun. Tryll passe le relais à Maida  une amie et collègue, pour continuer les visites, son dos le faisant trop souffrir. Le toit bas de la longue et étroite embarcation, adapté aux Philippins plutôt petits,  nous force à nous  courber en deux si on veut éviter de se cogner la tête, jusqu’à trouver une place assise ! Quarante cinq minutes plus tard, nous débarquons dans un village tranquille où Magellan nous précéda il y a bien longtemps…

l’économie de Magallanes est tournée sur l’exploitation du bois  (scieries, bois de chauffage…). Les troncs de toutes dimensions  s'entassent le long du fleuve, ou devant les maisons bordant les rues du village. Un tricycle nous emmène assez loin voir l’arbre de 500 ans, fierté de la région, puis la croix de pierre symbolisant le débarquement de Magellan et  la première messe marquant le début de l’évangélisation.

À l’Almont Hotel, nous laissons nos coordonnées Maida. Il est convenu qu’un autre guide et ami, Arnel Pasilan nous prenne en charge à San Francisco. Nous en sommes soulagés car je n’ai AUCUNE info sur cette ville, que ce soit le logement ou la manière de s’y prendre pour aller sur le marais voir les Manobos.

  Village Magallanes (Agusan del Norte)

 

 

 

11 juillet   On the road again to ...San Francisco (Agusan Del Sur  Mindanao)

 

Bus pour Butuan

 

Achat des billets Philippines Airlines, à l’aéroport, avant de partir cette fois pour le terminal de bus. Cela fait un sacré détour. Un bus de la Bachelor Express (La compagnie N°1 à Mindanao), beau et confortable,  va partir pour Davao. La route traverse de beaux paysages de collines boisées, des petits villages aux maisons de bois couvertes de toits en tôle ondulée, rouillée ou flambant neuve parfois car peinte en rouge ou en bleu, ou des toits de palmes. Midi. Arnel nous accueille au terminal  de San Francisco  avec le sourire et on part en tricycle au Teresita Villa Resort, à 15 minutes de San Francisco. Les bungalows simples sont disséminés dans un grand parc arboré, parfois séparés par des canaux enjambés par des petits ponts! Grande piscine. De hautes  volières abritent des aigles.  Il y a même une source ! Nous mettons au point le programme. avant de nous séparer. En attendant demain, à  nous la piscine !  

Ce soir mamie Teresita,  75 ans, la patronne,  fait son videoke… Elle anime à elle seule la soirée et ses couacs résonnent dans tout le resort ! Nous la découvrons, toute seule, le micro à la main dans la grande salle de restaurant : son corps se balance en rythme, le regard scotché sur l’écran ; elle est marrante, et quand elle attaque une valse, Guy grand seigneur l’invite à tournoyer dans ses bras, sous les yeux et les applaudissements des deux employés; nous sommes les seuls touristes. Heureuse de son public, elle insiste pour nous faire partager un verre de vin pétillant à base de cassis, titrant 4° d’alcool. Elle nous explique qu’elle vit à Davao ; de temps en temps elle vient faire un saut  ici et en profite pour aller visiter sa petite exploitation d’or dans les montagnes. Une super- mamie, doublée d’une femme de tête ! La 2ème partie du one-mamy-show, est plus variée et c’est un quick-step qui nous fait danser. Retour au bungalow. Nous ne nous endormirons pas avec le chant des oiseaux, ni des sirènes… mais sur un air du Titanic, repris par une jeune employée !

 

 

  12 juillet  "Les Seigneurs des Marécages"

6h debout ! Arnel, déjà rendu, nous a apporté un ananas. Détour par  San Francisco pour acheter des  provisions de bouche dans une superette bien achalandée, au passage, coup d’oeil admiratif au toog, qui nous toise, majestueux, du haut de ses  60m,  (arbre le plus haut des Philippines). Entassés dans un jeepney pendant une trente, nous voilà enfin Tacanogong, le point de départ pour le marais Agusan, un des plus grands marais d’Asie du sud est. 

 La banca nous attend, le plein de gazoline fait. Le bateau remonte pendant plus de deux heures le fleuve Agusan, bordé de temps en temps par les barangays (villages) de maisons flottantes des Manobos. Le fleuve sert au convoyage des troncs de Davao à Butuan ; ces  gigantesques et interminables radeaux se déplacent lentement, et quelques abris sont dressés pour les travailleurs qui doivent vivre "à bord" une ou deux semaines. L’école flottante d’un barangay est fermée, mais dans le village voisin, en ce samedi matin, il y a réunion à l’école  élémentaire : des éducateurs, des professeurs, enfants manobos et leurs familles sont dans la grande salle, autour d’un grand buffet. Ils sont ravis de rencontrer des voyageurs et présentations faites, nous convient à  partager leur repas. Guy se doit d’accepter un petit verre de whisky local… Moments d’échanges chaleureux. Les enfants un peu timides d’abord se relâchent vite devant l’objectif, pour finir par se masser autour de nous,  poussant en chœur des oh et des ah en se voyant sur les écrans du camescope et de mon apn. Ce barangay, un des plus pauvres du marais, reçoit une aide internationale, notamment australienne, et Arnel y est très actif. La balade continue.

Chaque maison repose sur deux gros troncs, qui font flotter les habitations quand le niveau de l’eau est suffisant ! Ici,  la chapelle flottante tout de rose repeinte, attendra pour se redresser le mois de novembre : C'est à cette saison que le niveau des eaux  atteint parfois 8m, le marais s'agrandit alors, les 60 lacs ne font plus qu'un et la terre disparaît au regard : il est surnommé avec humour  le « Wonderland » car on se demande où est la terre !!!

Une heure trente de jeepney pour revenir à San Franz... nous avons encore la force de nous  poser dans un cybercafé, avant de rentrer à la nuit tombante en tricycle au Resort Teresita, chaperonné par Arnel. Les 15mn de trajet tape-cul nous achèvent. Nous arrivons avec la pluie. Super mamie n'est plus ici ! Seuls les grondements de l’orage résonnent… Après une dernière bière San Miguel, on se sépare. Arnel repart à pied sous la pluie en espérant trouver un tricycle en chemin.

 

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Carnet de route de Mindanao aux Visayas (Philippines)

Publié le par misha

 

 Boracay vue du ciel

 

 

Dimanche 13 juillet  Bientôt les Visayas…

 

Nos derrières souffrent une dernière fois sur le chemin à nids de poules. Nous quittons San Franz à 8h45 en confortable Bachelor Express. 1h45 plus tard, nous arrivons à Butuan où Tryll nous attend. Déjeuner  au Tatay, un tout nouveau restau avant de partir en jeepney pour l’aéroport. Dans la salle d’embarquement bien pleine, une dizaine de touristes blancs seulement.

Le vol Philippines Airlines part en retard et nous arrivons à  Cebu City à 15h05. Un taxi nous emmène au pier 1 (Chaque compagnie part d’un quai différent) ; Ocean  Jet part bien à 15h40… Ouf ! Les infos données sur le site Internet étaient bonnes ! Nous n’avions pas envie de dormir à Cebu. Les piers sont loin les uns des autres et la quantité de containers stockés est impressionnante. On ne peut pas rejoindre les piers à pied ! Se méfier des informations contradictoires données par les chauffeurs ou les quelques mendiants devant l’embarcadère,  sous le prétexte de vouloir être utiles ! Comme dans un aéroport, nous devons passer la sécurité après l’achat des billets. Dans la salle d’embarquement  résonne à grand bruit une vidéo US nulle. Traversée à 16h et arrivée 2h1/4 plus tard avec la nuit… On négocie un taxi pour Alona  beach, sur la petite île de Panglao au sud de Bohol,  car il y a bien 30 mn de trajet et nous n’avons aucune réservation.

Le Flower Gardens est complet. Nous prenons un bungalow  au joli Alona Tropical,  qui mérite bien son nom. 1700P environ la chambre avec air conditionné, nous la préférons à celle à 1300P avec fan, pour cette nuit. Hôtel très grand, disséminé dans un grand parc avec plusieurs types de logements. Parfaitement situé sur la partie la plus large de la plage. Le tout nouveau resort sur les rochers, l’« Amaretto », chic et cher, a une vue imprenable.

Au restau de l’Alona Tropical, accueil  aimable et souriant   malgré un service nonchalant. Majorité de touristes chinois et japonais, sinon ce n’est pas la foule. Les bars, qui longent la plage et dont les tables débordent largement sur le sable dès la nuit tombée,  sont bien remplis et la musique fuse de partout…

 

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Oops Native Cottage sera notre sweet home, après le Alona Tropical

Lundi 14 juillet                 Bien-être sous les palmes  d’Alona

 

 

Sitôt levés, sitôt sur la plage, une longue étendue de sable blanc farine frangéé de cocotiers ; les  bancas se balancent doucement sur la mer cristalline. Mais où sont donc passés tous les touristes de la veille ?  

Nous quittons de matin le Alona Tropical pour  le Oops Native Cottages, moins onéreux : un petit chemin sablonneux mène aux six jolis bungalows  nichés  dans un jardinet coquet un peu à l’arrière. Va pour le n°1 à 900p.

On déplie nos paréos  sur la partie la plus belle de la plage,  au niveau du Alona Beach Resort, le  chic voisin paraît-il le plus cher de l’île.

Massage vers 15h sous les palmes avec Nanneth et Vicenta, suivi de manucure et pédicure. La fin de journée arrive, les restaurateurs installent sur le sable tables et fauteuils, et c’est à celui qui présentera le plus bel étal de poissons frais. On choisit les les plus beaux fauteuils en rotin  pour un dîner « poissons grillés » près du Oops!  Un fond musical servira de berceuse… 

 

 

Mardi 15 juillet                               Pour ne pas bronzer idiots...

 

 

 

 Dès  8h, nous partons en voiture privée pour voir l’essentiel  de Bohol en une seule journée et dans les meilleures conditions, sans avoir à nous prendre la tête avec les changements de jeepneys et les bus. 

 Le Monument « blood- compact site »  symbolise l’union Espagne – Philippines  en 1653, à Bo-ol, Baclayon church 1596 (fin 16ème siècle) est la plus ancienne église de pierre. Au Tarsier Visitors Center, je craque pour  ces primates miniatures  qui nous regardent avec leurs gros yeux ronds… Faute d’en ramener un, je me contenterai d’une peluche !!!  A Loboc, nous visitons le Musée et l’église San Pedro du 18éme siècle et enchaînons par la touristique Loboc river cruise : Beau buffet cependant à bord du bateau inclus dans le prix du billet -  balade de 45 minutes sur une belle rivière vert jade.  Le bateau s’arrête pour  le petit spectacle de danses donné par les écoliers de la région … balade très touristique  (beaucoup de Philippins surtout) et bien rôdée ! (On passe devant le Nut Huts).

 La voiture traverse le parc national de Bilar Man-Made Forest avant d’atteindre les Chocolate Hills. A voir absolument ! Du haut d'une des collines, jolie vue sur la chaîne de mamelons verdoyants (en janvier) à perte de vue. Le Pont suspendu en bambou  près de Séville, sur la rivière Loboc, sera notre dernière halte avant de regagner Tagbilaran et Alona. Nanneth et Vicente, nous apercevant au loin, ont déjà déployé leur natte en tissu !   

 

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notre coup de coeur va pour les tarsiers !

 

Mercredi 16 juillet         Dernière journée à Alona

 

 

Prendre le petit déjeuner sur la plage, sous la légère brise, est un vrai bonheur!  Après une matinée « plage-baignade-bronzette-sieste », on s’active un peu plus : D’abord du change dans une banque (1€=69.45p), puis pêche aux infos pour les horaires des ferries pour Siquilor via Dumaguete. Sur la plage, je retrouve Nanneth pour une heure de massage suivi d’un scrub foot des plus efficaces car mes petons retrouvent leur peau de bébé, mais Guy  fait une infidélité à  Vicenta ! Beaucoup de vent. On apprend qu’il y a eu un typhon « Helen » sur le Luzon ! Incontournable Happy hour : pour cette « ladies night » du mercredi 20% sur le cocktail de Madame. Moments de béatitude. Rien ne presse. Après un poisson grillé, nous rentrons au bungalow préparer le paquetage.  

 

Jeudi 17 juillet                 Une île bien tranquille, Siquijor


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Un peu de pluie ce matin et  ciel davantage couvert. On partage le taxi  avec un autre couple pour Tagbilaran (250p par couple). Le Weesam ferry part avec un peu de retard à 9h40, au lieu de 9h15 – 600 p pour aller jusqu’à Siquilor via Dumaguete –  cabines assez luxueuses et sièges confortables.

Un tricycle 75p/pers nous mène en 45 minutes au Resort Paradise Islander à Sandugan beach, Siquijor : c 

omplet pour ce soir. Au Kiwi, cinq cottages seulement, un seul face à la mer qui pourrait contenir six personnes mais occupé par une seule !  Un seul bungalow de libre à 550p qu’on s’empresse de prendre, la falaise. Le cottage n°3 est correct, rustique mais propre avec terrasse et deux fauteuils, un grand lit avec moustiquaire, un placard et un bureau ; café gratuit, bouilloire et salle d’eau, WC très propre. La réception est au niveau de la plage : 35 marches à se faire, le sentier en pente à monter ou descendre... Accueil très gentil. Accès internet au Kiwi. 

La plage n’est qu’un long bandeau de sable envahi de coraux blancs cassés. La mer s’est retirée – marée basse, mais très, très basse! Pas d’air, c’est étouffant. Nous changerons demain  pour le Paradise Islander, à côté, pour un  bungalow (550p id) avec fan, face à la plage.Dîner au Kiwi  d‘un délicieux curry de poulet au lait de coco et leur pain est fait maison. Bons légumes frais cuits à la vapeur, savoureuse purée de pomme de terre. Sandugan beach, c’est  bien pour le fan de plongée avec le bateau de l’hôtel. Pour l'indépendance, louer une moto pour rayonner et terminer la journée  au bar ou se prélasser dans un hamac avec un livre en anglais. Mais, plongée plus moto, ce n’est pas ma cup of tea… On pense quitter l’île après demain pour  Dumaguete et l’île Apo. Nous nous prenons à rêver de revenir à Boracay pour terminer en beauté. Le typhon de juin 2008 n’a pas l’air d’avoir trop touché l’île, d’après ce qu’on lit sur les sites internet.  

 

 

Vendredi 18 juillet         Couleurs magiques  

Notre bungalow au Paradise Islander donne sur la mer avec hamac et terrasse ; moins coquet qu’au Kiwi mais plus aéré.  Comme nous ne voulons pas rester bloqués là toute la journée, nous partons la matinée sur Salagdoong à l’est. On rejoint à pied la grande route. Pas de jeepney à l’horizon ; il faut débourser sans pouvoir négocier 500p  aller et retour, à une rare tricycle. Ca fait une belle trotte et une belle somme. L’intérieur de l’île est verdoyant. Des maisons longent le bord de la mer et parfois l’eau affleure presque. Quand la mer se retire, cela doit faire marécageux.

Après plus d’une bonne demi-heure, nous arrivons à la jolie crique de sable blanc enchâssée dans les rochers. Enfin… un petit peu de sable car la mer est haute. Une eau cristalline, turquoise et vert clair. Superbe ! Si on avait mieux lu le Lonely Planet, nous aurions emporté masque et tuba ….. Nous sommes seuls à nous baigner ; l’eau est tiède.Retour au Paradise Islander pour déjeuner , où  il faut une heure avant d’être servi. La cuisine du  Kiwi est bien mieux ! Ah on ne peut pas tout avoir hein ?!  L’après midi "hamac". Pour dîner au Kiwi, impérativement réserver une heure avant ! On se rabat sur le joli Casa Del Mar investi par un groupe de Chinois et de Philippins. Ce sont eux qui occupent tous les jolis (et chers) bungalows de style grec. Une heure passe avant de pouvoir se régaler d’un curry au  poulet cuit dans du lait de coco. Mauvaise surprise : Presque pas d’eau pour la douche ! Pas de moustiquaire mais ouf pas de moustiques, à part des moucherons inoffensifs 


 siquijor

 

Samedi 19 juillet              Etape à Dumaguete (Negros)

Après le petit déjeuner, nous rejoignons le chemin par les grandes marches un peu moins pénibles à monter par ici; le tricycle (celui de la veille) arrive à 9h05 et on est à Siquijor en une demi-heure. Le chauffeur nous a mal renseignés : le départ du fast-boat de Delta, c’est 12h et pas 10h30 ! On fulmine ! Heureusement il y Internet pour nous occuper. Le bateau quitte le port de Siquijor à l’heure, chose encore jamais vue. Petite pluie. Temps couvert. 55 minutes plus tard, nous accostons au port de Dumaguete. Nous longeons à pied la promenade Rizal  jusqu’à Résidencia Almar, une jolie bâtisse qui se donne un style colonial espagnol avec sa façade ocre orangée. Bel hôtel cossu mais il ne faut pas trop regarder en détail. La de-luxe à 1720p nous va bien avec le balcon donnant sur la mer et un  grand lit confortable.  Balade sur la rue derrière, très animée, beaucoup de magasins et « grands » magasins. Déjeuner à la terrasse du « Why not », QG des expatriés accompagnés de leur femme ou amie philippine. A Paradise Travel Agency, nous réservons la nuit prochaine à Apo, un bijou d’île aux dires des guides de voyage. ¨Peut –être, y resterons-nous plus si on se plait. Le bungalow sur la plage est à 1550p (25€ environ). Nous dînons au « steak house » de l'hôtel, Don Atilano.

 

Dimanche 20 juillet       Apo, un bijou d'île

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La clarté du jour et la circulation sur Rizal boulevard nous réveillent. On rejoint en tricycle (20p) le terminal de bus Cérès. A 9h40, nous partons pour Malatapay à 25 kms au sud. Le bus nous laisse à l’embranchement de la petite route qui mène au port. Elle est bordée d’étals vides et d’abris qui  nous fait penser que c’est là où le marché à lieu le mercredi. Au port, on doit s’enregistrer et payer la traversée aller retour en banca (1700p) pour Apo. 

 

 

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Nous débarquons les pieds dans l’eau. Il  faut encore s’enregistrer et payer un droit d’accès à l’île 100p puis un droit pour le snorkeling 50p. On atteint le Apo Island Beach Resort, les pieds dans l’eau car c'est marée haute,on longe les rochers et « un petit canyon » débouche sur la jolie crique. Le sable est du corail cassé et mieux vaut marcher les pieds prtégés. Notre bungalow domine la plage et la crique; sa grande terrasse ventilée équipée d’un banc et d’une table basse invite à la contemplation ! Jolie construction tout en bambou avec plancher en bois. Aération naturelle puisque les "murs" ne vont pas jusqu’en haut ! La balade dans l’île nous fait découvrir en fait un vrai village, aux ruelles bordées de  maisonnettes en bambou ou en dur, et de jardinets parfois coquets. Il y a l’église, l’école élémentaire et même une « high school » à côté du sanctuaire marin, « the » must pour le snorkeling et la plongée.

Pipo est suisse, et vit ici depuis dix ans avec sa femme philippine et leurs cinq enfants. Il partage son temps entre la Suisse où il travaille six mois pour gagner de l’argent et Apo. Il œuvre pour la protection de l’île et son environnement et parfois fulmine contre ceux qui n’appliquent pas toujours les règles écologiques (sacs plastiques par exemple).  Les habitants  vivent  beaucoup de la pêche, un peu d’élevage de poules et coqs de combats. L’eau douce est débarquée par bidons de Négros ; pas d’eau courante car il ne pleut pas assez. Dans notre bungalow, les robinets du lavabo et le pommeau de la douche font partie de la décoration ! Deux grands seaux dans notre salle d’eau, un d’eau de mer pour la chasse d’eau avec la casserole en plastique, l’autre d’eau douce qu’on nous fournit le soir, toujours avec la casserole d’eau. Pour l’électricité, il y a un générateur dans l’île. le resort a le sien. Dans le village quelques endroits équipés de « puits » où les habitantes font leur lessive. Il y a quand même le réseau pour le téléphone portable. Nous convenons de nous retrouver à dîner chez lui demain soir. Pipo aime faire partager son amour pour l'île aux voyageurs   On s’en réjouit d’avance. A 20h30 Il fait nuit noire. Tout est calme.

 

Lundi 21 juillet                                Nager dans un aquarium géant

 

Matinée snorkeling. Nous partons au sanctuaire marin de l’autre côté du port, équipés de masques, tubas et palmes. J’ai pu louer des palmes et des chaussons caoutchoutés. On se régale pendant une heure trente à évoluer dans cet aquarium géant, entourés de centaines d’espèces de poissons colorés et  contempler les fonds sous marins riches en coraux, anémones. Quel dommage de ne pas avoir d’appareil photos aquatique. Après la sieste sacrée, et une bonne « douche-baquet »,  nous partons chez notre ami suisse. Le ciel rosit dans le soleil couchant.  A notre grande surprise,  Clémentine, est là; cette jeune nantaise  rencontrée deux fois lors de nos balades dans l’île, fait ses études à … Bordeaux. Son stage est à Manille et elle en profite pour faire du tourisme.

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pipo et sa petite famille

Deux gros  « rabbit fish », pêchés en fin d’après midi, finissent de griller sur le feu de bois à même le sol. Nous ramenons  de l’épicerie » voisine, coca et bière San Miguel bien fraîche. Il a cuisiné un autre rabbit fish à la sauce aigre douce, délicieux, accompagné  du riz et de sa fameuse petite salade de tomate un peu trop épicée… Le « chef » s’en excuse ! On discute tous les quatre autour de la grande table en bambou. De temps en temps sa femme Beverly se joint à nous,  et peu à peu les enfants apprivoisés, viennent s’asseoir avec nous. Ils sont fiers de nous projeter la vidéo de la célèbre fête annuelle de Dauin de septembre, où leur fils aîné Arnold a été élu Roi de la fête. Beaux spectacles chorégraphiques donnés par chaque barangay. Apo a été primé. Une récompense bien méritée car les participants ont dû s’entraîner pendant deux mois sur le terrain de jeu du village. A 21h extinction des feux dans l’île, et nous avons prévu la torche pour le retour !  

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