CE 17 AVRIL, VOL RETOUR POUR DELHI 

Car il faut bien rentrer.....  Mon vol Indigo part de DIBRUGARGH.

A l'aéroport de DELHI :

je prends une chambre à l'hôtel HOLIDAY INN EXPRESS dans le Terminal 3- Level 5. Un peu plus de 90€ avec mon diner. Cher mais tellement pratique ... Je n'ai pas envie de rester dormir assise sur une chaise aussi je m'offre ce petit luxe ; je reconnais que je n'ai pas beaucoup profité longtemps du confort de ma chambre et son grand lit moelleux. Le lendemain mon vol KOWEIT pour PARIS CHARLES DE GAULLE  est à 02.45....

Arrivée prévue à PARIS à 13.40  et continuation sur BORDEAUX en TGV le 18/04

FIN DE CE PERIPLE MERVEILLEUX OU J AI EU L IMPRESSION DE FAIRE PLUSIEURS VOYAGES ET VOIR PLUSIEURS PAYS EN UN  SEUL GRAND VOYAGE !

Statuette de rhinocéros unicorne de Kaziranga offerte en cadeau au festival de BIHU

 G O A

A PANJIM Les rencontres que j'y ai faites, le pittoresque quartier historique et ses maisons colorées. Une pensée particulière pour Sushama, une artiste-peintre  qui s'avérait être une amie de Nirupam, ayant habité tous les deux Bangalore. La surprise fut pour nous trois ! Le monde est petit.....

A PATNEM le bungalow du Casa Beach Hut sur la partie calme de la longue plage, les rencontres, les bonnes petites adresses et les autres plages voisines accessibles en bateau comme Talpona et Turtle beach.  Et je n'oublie pas  Johanne, son mari et ses deux enfants -des Français vivant 6 mois à Patnem pour leur travail et 6 mois à Bordeaux. Ce sont des amis de Francine, une amie bordelaise. Je les rencontre pour la première fois et nous déjeunons au Home. Chouette moment de partage. Ils sont très sympas. j'adore le tuktuk  qu'ils possèdent, leur seul mode de transport pour ici ! 

M o n   s é j o u r  u n   p e u   a v e n t u r e u x  

d a n s   l' e x t r ê m e   n o r d - e s t   d e   l 'I n d e, 

 à   l a   d é c o u v e r t e   d e s   "S e v e n   S i s t e r s" :   

ASSAM, MEGHALAYA, ARUNACHAL PRADESH ET NAGALAND

A S S A M

A GUWAHATI Le charmant hôtel au top d'une colline et son staff très serviable et leurs bons conseils !

A MAJULI   Mon séjour inoubliable à La Maison d'Ananda et l'accueil adorable et souriant de Monjit qui m'a tuyautée pour rencontrer les moines danseurs et proposé un traditionnel dîner mishing chez lui, les diverses rencontres sympathiques dont un couple suisse que j'ai retrouvé à Ziro et avec qui nous avons partagé de belles balades dans les villages apatanis. Sans oublier l'occasion qui m'a été donné de dessiner sur un mur d'une des chambres un moine-danseur (une première pour moi carnettiste!!!).

A KAZIRANGA  Dans ma tente-lodge du KONDOM BARI , j'y étais la seule cliente, et je fus bien chouchoutée par le staff et j'ai reçu mon premier ganocha en cadeau. et que dire du "presque face à face" avec le rhinocéros unicorne, une espèce protégée.

A TEZPUR  j'ai la chance de loger dans une guesthouse dont les hôtes sont  incroyablement serviables. J'y suis arrivée en cliente et repartie en amie  !

A SIVASAGAR ET NAHARKATIA  Un inoubliable séjour dans la famille de mon ami Nirupam, un artiste peintre indien que j'ai connu en France, lors du festival international d'aquarelle et carnet de voyage d'Aiguillon (Lot et Garonne) en 2019.  Je suis reçue à bras ouverts. Je partage leur vie pendant une petite semaine et participe aux événements festifs de Bihu.  Ils sont pleins d'attentions pour moi. (gamochas, mekhala chadar, plats traditionnels etc...). Ils n'ont pas hésité à faire un long trajet en voiture pour me retrouver à Sivasagar lors de mon séjour et me faire visiter les monuments historiques de la ville.  je n'oublierai jamais mon interview par une chaîne de tv indienne local, un autre par deux journalistes, et les cadeaux que j'ai reçus en public lors du festival de Bihu à Sivasagar !!!

A R U N A C H A L   P R A D ES H 

A YAZALI

L'accueil qui m'est réservé est extraordinaire. Ils se sentent honorés de la venue d'un étranger et le montrent ; pour eux c'est une évidence de  lui rendre le séjour le plus agréable possible. Une première pour moi. Mamaa fut d'une aide et d'une générosité considérables : Obtention du PAP, un logement en homestay nishi, me faire recevoir en VIP chez le ministre de l'Education et des Affaires Tribales de l'état, m'envoyer une voiture, m'avancer l'équivalent de 300 € car je ne peux pas changer mes euros en roupies, et me recevoir chez lui etc ... je reçois aussi en cadeau deux jupes nishis. Je participe au fabuleux festival de Nyokum puis à deux autres événements festifs grâce à mon hôte nishi Rempui Joram chez qui  je loge une semaine  dans un confortable bungalow  adjacent à sa maison. Séjourner dans sa ferme bio est un vrai bonheur.

A ZIRO 

Mon homestay apatani de SIIRO, Hibu Tatu,  est très plaisant aussi. La barrière de la langue n'est pas un problème, mon hôtesse et moi arrivons à bien communiquer ; seuls son mari et ses fils parlent anglais. Toujours prêts à me faciliter le séjour en faisant appel à un ami guide local, me concocter de bons plats traditionnels, m'offrir un verre d'alcool de riz ou de millet , du thé, du café, des bananes ou des biscuits devant le grand feu de bois..... La rencontre avec les villageois Apatanis est une totale découverte. Grâce aussi à mon guide Koj Mama, je partage des moments en famille et apprend leurs traditions. Le festival Myoko me fait trembler d'émotion(s). 

Je n'oublie pas de mentionner les deux jours passés avec Catherine et Pascal, ce couple suisse rencontré à Majuli. Ils voyagent avec un chauffeur et reviennent du Nagaland,. Ils  me secourent financièrement en faisant du change dans une ville où ils peuvent enfin obtenir des roupies contre des euros. Ils m'avancent ainsi 500€. je leur rembourse 300€  lors de leur arrivée à SIIRO et 200€ par virement bancaire  une foie rentrée en France.

M E G H A L A Y A

A SHILLONG une des plus belles guesthouses de mon périple, le Stopover@shillong. Mon hôtesse, très serviable, s'occupe de m'apporter petit déj et commander mes dîners en ligne (elle ne cuisine pas), de réserver le tuktuk pour mes visites lors de ces deux jours. Lors de mon croquis en plein air de la jolie église anglicane, j'ai la surprise de voir le gardien arriver vers moi, une fois le carnet de voyage refermé, et me proposer d'ouvrir l'église ! j'ai ainsi droit à une visite privée accompagnée de commentaires, ceci d'une manière totalement désintéressée. 

A MAWLYNONG Grâce à Sachin  j'ai pu  réserver un charmant homestay dans ce village à la propreté incroyable. Il s'occupe de m'envoyer Welbis, un chauffeur qu'il connaît bien, à Shillong  pour me prendre en charge durant 4 jours dans le sud du Meghalaya. Etant en déplacement à Mumbai je n'ai pu le rencontrer, mais chaque jour il prenait de mes nouvelles auprès de Welbis, s'assurait du bon déroulement des mes visites et de ma condition physique une fois les treks faits aux ponts racines (hihi).  Bref, un super séjour et plein de découvertes, des rencontres amicales avec les villageois qui venaient à moi en me serrant la main. Des moments en famille à partager grâce à la soeur de Welbis. Par la suite, Sachin m'a suivie via WhatsApp pendant tout mon périple indien, s'assurant que tout se passait  en sécurité pour moi, et me réservant même le RedBus en ligne (car sans CB indienne je ne pouvais pas) de Guwahati à Kaziranga. Sachin fut d'une aide précieuse et une personne de confiance. 

N A G A L A N D

A MON Quelle belle surprise ce homestay konyak  Aihan Homestay. une des plus belles de mon périple. Mon hôtesse et sa soeur étaient aux petits soins pour moi. j'ai reçu en cadeau une entrée  pour la première soirée du festival Aoeling, et chaque jour elle mes demandait ce que je voulais manger pour le dîner.   Elle me tenait au courant du programme du festival car je n'arrivais pas à trouver toutes les infos. Et combien de temps elle a passé a chercher un guide local libre pour m'emmener à Longwa, à chercher  et trouver enfin une place dans un sumo pour Dimapur. L'autre belle rencontre fut celle du hasard : un organisateur du festival Aoeling qui m'offre une invitation à la dernière soirée du festival en place VIP. je fais connaissance avec sa femme, assise aux premiers rangs.  Ils m'invitent à venir au dîner officiel, me propose leur voiture pour me ramener à ma gueshouse car il se fait tard. Je refuse poliment et  choisit de me faire 20mn à pied car tout est safe.  Et le dîner m'attend !

A KHONOMA  J'adore mon homestay Pier Vantage face aux montagne et aux rizières. Mon hôtesse est très gentille. Sur ma demande elle trouve un guide local pour une balade découverte du village.  Il m'emmènera par la suite dans deux autres villages. j'y rencontre une touriste indienne que  j'ai connue  à Aihan  où elle a dormi deux nuits. de jolies rencontres avec quelques jeunes venus tourner un clip revêtus de leurs beaux costume traditionnel tribal. Elle s'inquiète de ma santé car je suis restée une journée entière alitée et sans manger depuis la veille. (après réflexion je pense avoir fait une déshydratation avec grosse fatigue depuis mon fameux trajet de Mon à Dimapur). 

CE QUE JE N'AI PAS AIME ?  Cela tient en quelques lignes  :

KOWEIT AIRWAYS La "perte de mon bagage" par la Koweit, le non- professionnalisme pour résoudre le problème du transfert une fois le bagage retrouvé, les nombreux mails échangés- un vrai feuilleton à rebondissements. 10 jours exactement sans valise... j'étais furax, mais soulagée quand même que le bagage ne soit pas perdu.  

METEO   Beaucoup trop de jours pluvieux  à MON et  ZIRO.... Mais qu'y faire ?!

VOYAGE EN TRAIN DE DIMAPUR (NAGALAND) A NAHARKATIA (ASSAM)

Un voyage en train en Inde  est une expérience unique à vivre quand on le peut. 

Ce 14 avril, mon train étant à 4h48, je rejoins très tôt à pied la gare ferroviaire toute proche.  Ce petit trajet de 6 heures me coûte moins de 10€ et j'ai droit à des draps, une housse pour l' oreiller et un déjeuner inclus dans le prix. Je peux continuer ma nuit ! 

Nirupam, mon ami indien m'attend à l'arrivée et je passerai quelques jours dans sa famille, à l'occasion du festival de BIHU. La température a changé et il fait maintenant très lourd.

Gare de Dimapur, en attendant le train

QUELQUES JOURS MEMORABLES DANS LE NORD DE L'ASSAM

La famille de Nirupam m'accueille à bras ouverts. Ils me font partager les traditions assamaises à l'occasion du festival BIHU et m'ont offert en guise de bienvenue un gamocha, ce symbole  culturel de l'Assam ; il est traditionnellement offert aux invités et aux aînés en signe de respect et d'honneur (je dois en avoir déjà quelques uns dans mon bagage....). 

En cette veille de festival, la ville a organisé une soirée. Une deuxième surprise m'attend : un superbe mekhela chadar aux couleurs chatoyantes (la tenue traditionnelle des Assamaises). Essayages et photos bien sûr nous occupent quelques heures ! 

LA SOIREE VEILLE DE BIHU

Je suis reçue comme un membre important lors de la soirée, avec un autre gamocha et on m'invite à faire un discours au micro.  Au programme danses traditionnelles et chants, et un concours de celle qui fera le meilleur pitha,  une petite pâtisserie traditionnelle de l'Assam à base de farine de riz qui fait partie des traditions de Bihu.

UNE NOUVELLE ANNEE, UN NOUVEAU DEPART : LES TRADITIONS DE BIHU :

 Bohag Bihu est un festival célébré avec beaucoup d'enthousiasme et de zèle par la population d'Assam, un État situé dans la région nord-est de l'Inde. Egalement connu sous le nom de Rongali Bihu ou Fête du Printemps, ce festival marque le début du Nouvel An assamais. Il a lieu à la mi-avril, lorsque les champs agricoles sont d'un vert luxuriant et que tout l'État s'anime de festivités colorées, de musique et de danse.

Bohag Bihu n'est pas seulement un festival, mais il reflète également la richesse et la diversité culturelles de l'Assam. Pendant le festival, les gens s'habillent avec des vêtements traditionnels comme Mekhela Chadar pour les femmes et Dhoti-Kurta pour les hommes. Ils préparent également des spécialités traditionnelles comme Pitha, Laru, Chira et Akhoi. Le festival est incomplet sans la danse Bihu, une danse folklorique traditionnelle exécutée par de jeunes garçons et filles en groupe. La danse est accompagnée du son mélodieux des tambours Bihu, du Dhol et du Pepa, qui ajoute à l'ambiance festive.

En conclusion, Bohag Bihu est une célébration des nouveaux départs, un moment pour accueillir le printemps et espérer une année prospère à venir. Le festival représente le patrimoine culturel de l'Assam et rassemble les gens pour célébrer la joie de vivre. C'est le moment d'oublier toutes les différences et de se réunir pour profiter des festivités, de la danse, de la musique et de la nourriture. Bohag Bihu n'est pas seulement un festival mais un mode de vie pour la population de l'Assam, et il reflète la véritable essence de la culture et des traditions dynamiques de l'État.

(Source Times of India, article du 8 avril 2023).

Petit déjeuner traditionnel pour BIHU chez Nirupam

Pithas et autres biscuits de fête à l'époque du festival

Au temple

Accueillie et bien entourée, à l'école où traille Gritachi, la femme de Nirupam

Revêtue du mekhala chadar offert par la famille de Nirupam

Village tribal Tai Phake

JOURNEE A SIVASAGAR POUR ASSISTER AU FESTIVAL DE BIHU

En voiture pour SIVASAGAR !  Le trajet de 3 heures me fait renoncer à  porter mon mekhela chadar. Et vu la chaleur qu'il fait je me sens plus à l'aise en salwar kameez (tenue indienne tunique-pantalon). 

D'abord installés avec les autres spectateurs bien trop loin pour y voir les danses, nous  nous rapprochons de la tribune d'honneur où je suis cordialement invitée à m'asseoir en présence de nombreux journalistes et officiels ! Je choisis la chaise devant le ventilateur tellement il fait chaud ! Quelle veine !

Dans les minutes qui ont suivi, je suis interrogée par des journalistes, puis une chaîne de TV locale, et Ô surprise appelée à me présenter  devant la tribune pour y recevoir un ganecha et la sculpture en bois d'un rhino unicorne en cadeau, en compagnie de quelques autres "élus". Je n'en reviens toujours pas... Je pense aussitôt qu'il devra trouver un peu de place dans mon bagage...

Où je reçois en cadeau gamocha et statuette en bois 

UNE DERNIERE PETITE VIDEO POUR TERMINER EN CHANSON CE PERIPLE DE TROIS MOIS DONT DEUX DANS LE NORD-EST DE L'INDE.

Ganochas reçus en cadeau

L'article suivant sera consacré au bilan de ce  voyage !

Mon le 7 avril 2023

Après plusieurs essais en vain pour trouver un sumo ou un bus pour DIMAPUR, ma charmante hôtesse réussit à réserver une place dans un sumo qui part à 6 h du matin.

je quitte donc mon homestay à 5h dur dur..... Le sumo part à 6.20

Départ en sumo de MON

LONG TRAJET EN SUMO MON - DIMAPUR via SONARI

Obligée de me "refarcir" la route -ou plutôt la piste de montagne en terre battue caillouteuse et ses grosses ornières inondées, pour revenir sur SONARI en ASSAM, avant de rejoindre DIMAPUR dans le sud de l'état. 

Un trajet éprouvant de 10 heures avec seulement deux courtes pauses. La route en Assam est correcte heureusement.

J'avais initialement prévu de quitter MON le 5 avril pour aller sur MOKOKCHUNG et rejoindre ensuite KHONOMA. Mais ayant appris que la cérémonie officielle se tenait le 6 avril (dur d'obtenir les infos), j'ai dû revoir mon itinéraire et écourter d'une nuit mon séjour à KHONOMA.

DIMAPUR

Nuit étape, car il est trop tard pour continuer sur KHONOMA et je suis assez fatiguée. 

L'hôtel Acacia est confortable et très bien placé, tout proche de la gare routière et ferroviaire. 

J'en profite pour aller retirer des roupies au ATM voisin.

La gare routière des taxis partagés de KOHIMA

8 avril 2023.  KHONOMA via KOHIMA

Je pars à pied rejoindre la gare routière et prends un bus pour KOHIMA la capitale du NAGALAND, puis un sumo pour KHONOMA, un éco-village à 18km. Je suis agréablement surprise de voir une large route très bien entretenue.

Mon homestay :

L'étage

La vue depuis le balcon de ma chambre 

KHONOMA est connu comme étant le premier village vert d'Asie.

Perché à 1200 m d'altitude sur un éperon rocheux, ce bourg paisible de plus de 500 ans, est habité par les nagas angamis. Les Angamis étaient à l'origine des "coupeurs de tête" comme les Konyak lors des guerres tribales. Une coutume interdite depuis 1935 depuis le passage des missionnaires chrétiens.

Je demande à mon hôtesse de me trouver un guide local pour me faire visiter à pied le village dès la première après-midi. Grand beau temps propice à la balade-découverte. On y croise des jeunes venant tourner un clip musical ; les filles sont de la tribu Sumi et l'homme un Ao, et ils revêtent le costume traditionnel pour la circonstance.

UNE JOURNEE A KIGWEMA ET KISAMA

Aujourd'hui 10 avril, le guide m'emmène visiter ces deux villages, dont l'un est connu pour abriter le célèbre festival HORNBILL en décembre.

KISAMA à 10km de là.

Maison traditionnelle dans le village de KHISAMA

Hornbill,  "Le festival des festivals" s'y déroule chaque année le première semaine de décembre.

Un événement culturel naga créé pour promouvoir l'héritage culturel de la région.  Seuls restent les beaux morungs construits pour la circonstance, ces habitations en bois servant à se réunir ou à réunir les garçons du village. Chaque tribu y est représentée et je peux à loisir aller de l'un à l'autre sans la foule !  je me sens encore un peu faiblarde après avoir passé la veille la journée au lit sans même manger... enrhumée, avec fièvre et grosse migraine. Test Covid négatif heureusement !

La petite église de KHISAMA

Quelques photos de morungs naga sur le site de HORNBILL :

RETOUR A DIMAPUR POUR UNE NUIT-ETAPE.

je quitte KHONOMA en taxi partagé -bien plus confortable qu'un sumo. Mon hôtesse est du voyage et jusqu'à Kohima elle assure l'animation sonore tellement elle est bavarde ! A KOHIMA je change pour un autre taxi partagé à destination de DIMAPUR. J'apprécie toujours autant l'excellente route surtout que je tiens encore une petite forme.

Nuit-étape à l'hôtel Acacia avant de partir en train demain pour le nord de l'Assam où je vais rejoindre mon ami indien Nirupam.

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UN SEJOUR A MON SOUS LE SIGNE DE LA PLUIE.

Il a plu presque tous les jours, mais l'exception fut le 6 avril pour la cérémonie officielle de Aoeling qui se tenait en extérieur sur le ground. 

Je me rends souvent rendue à pied au ground où se tient  également la foire artisanale.  J'assiste à la mise en place des décors extérieurs en bambou et discute avec les artisans. Le 1er avril, jour officiel du début du festival,  le temps est pourri et les montagnes disparaissent, englouties sous les nuages gris. La pluie me décourage d'aller faire un tour au ground (immense terrain en terre battue dans le centre de la petite ville).

D'après le programme  le 3 et le 5 en soirée seront les plus intéressants :

le 3, élection de Miss MON et défilé de mode et groupe local.

Le 6, élection de Mr & Miss Eastern Nagaland, et chanteurs etc...

Il s'avère que le plus important est LA cérémonie officielle le 6 avril en matinée avec ce que je souhaitais voir, les danses en habit traditionnel.  Les stands d'artisanat ne sont pas tous dressés.

D'autres événements se tiennent dans les villages aux environs mais je privilégie le célèbre village de LONGWA. Mon hôtesse parvient à dénicher un guide local non officiel qui lui-même parvient à dénicher une voiture pour m'y emmener. (La période est bien surbookée avec les festivités) pour 5000 R. 

Avec le guide, on convient de partir le 2 avril et je croise les doigts pour avoir un temps correct.

QUELQUES PHOTOS DE MON : 

RENCONTRE AVEC QUELQUES COUPEURS DE TETE A LONGWA

A une quarantaine km de Mon, on y accède par une route étroite bien entretenue mais sinueuse d'un bout à l'autre.Nous n'avons mis que deux heures pour l'atteindre. Ce village à 1500 m d'altitude est le fief de la tribu Konyak est à cheval sur la frontière indo-birmane. Les habitants ont la double nationalité.

Les Konyaks sont une communauté de tradition guerrière, reconnus comme les "derniers coupeurs de tête". Cette tradition s'est perpétuée jusque dans les années 70, à l'arrivée de pasteurs baptistes qui les ont évangélisés.

Le nouveau roi du village, le angh, (succédant à son père) est un de derniers rois de l'Inde, et vit dans une maison tout en longueur dont les pièces sont soit au Myanmar, soit en Inde ! Il était alité ce jour-là mais j'ai rencontré la reine et un de leurs fils. Business oblige, elle y vendait un large choix de souvenirs. 

A l'entrée du village, deux petits vieux tout frêles, anciens coupeurs de tête, se tiennent devant leur maison en bambou. Nous sommes allés discuter avec eux - enfin mon guide et le chauffeur-  et ils se sont prêtés avec joie et dans de grands éclats de rire aux photos une fois que j'en ai eu demandé la permission.  je dois dire que les avoir devant moi est impressionnant avec leur visage tatoué de noir, les oreilles transpercées et les colliers qu'ils arborent fièrement en riant. Accrochées au pendentif, les petites effigies sculptées en bronze symbolisent le nombre de têtes qu'ils avaient coupées à leurs ennemis.    

La maison du roi

LE FESTIVAL AOELING 

Il marque la fin de l'hiver avec la fin des semences et célèbre la nouvelle année.

j'ai assisté à deux shows en soirée. Les entrées coûtaient l'équivalent de 23€ pour les places de devant. J'ai eu la chance d'avoir  ces billets offerts, le premier par mon hôtesse du homestay, le deuxième par un organisateur rencontré par hasard lors de ma balade dans les stands d'artisanat.

PREPARATION DES  DECOS TRADITIONNELLES NAGAS POUR LE FESTIVAL SUR LE GROUND

AOELING FESTIVAL .... L'occasion pour porter bijoux et habits traditionnels nagas

SOIREES SHOWS : ELECTION DE MISS MON, MR & MISS EASTERN NAGALAND, GROUPE LOCAL, DEFILES DE MODE  etc...

MES DEUX PETITS REPORTAGES EN VIDEO DE AOELING

La cérémonie officielle est le dernier jour, soit le 6 avril en matinée.

Il fait assez beau ouf ! Le festival est ponctué des détonations de leurs fusils, symboles de leur passé de coupeurs de tête. Les habits portent de multiples logos d'armes différentes.

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