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Carnet de route de Manille à Mindanao (Philippines)

Publié le par misha

LE VOYAGE JOUR APRES JOUR 

(été 2008 : 1€=68.20 P soit 1FF=10P) 

 mabuhay

 

 

3 juillet   C'est le jour J !

 

Destination Manille. Nous voilà donc au check- in de la Lufthansa, à l’aéroport de Bordeaux Mérignac. Nous voyageons léger : 9kg300 et 10kg500. Petits problèmes à l’enregistrement du fait des changements successifs d’horaires de lastminute.com.  Il nous faut repasser par le comptoir de la compagnie pour l’émission des cartes d’embarquement…  et ce sera la même chose à Francfort où il faudra refaire faire le billet AR complet puis le check in…

 

4 juillet  Après un  transit à Hong Kong, arrivée à Manille

 

Atterris à 10h30 à Hong Kong, nous passons les 3 heures de  transit à faire la queue pour obtenir le boarding pass, et arpenter les couloirs pour atteindre la zone des transfer gates E1; une pause internet et enfin nous voilà en partance pour Manille à bord d’un avion de la Philippines Airlines. A 15h30, on récupère les bagages, on fait du change ; Le taxi commandé nous attend et en 20 petites minutes nous sommes  à l’hôtel  Copa Suites.  Hôtel de plus de 10 étages choisi pour sa situation proche de l'aéroport international (nous repartons demain). Préférez les chambres donnant sur le jardin. Chambres  immenses -en fait  des  suites (comme son nom l'indique !) avec cuisine aménagée, salle à manger, salon… ce qui nous est complètement inutile ! Nous demandons à changer de chambre vers 21h : installés cette fois au 3ème côté jardin, plus calme, enfin …moins bruyant, nous pouvons espérer dormir ! 

 

5 juillet     Destination Mindanao : Cagayan De Oro et Camiguin

 

Le Copa suites a un atout, son jardin suspendu où il  est agréable de se sentir dans la verdure, au cœur de Manille au moment du petit déjeuner !  Le taxi nous transfère à l’aéroport. Le vol pour Mindanao est à 12h et nous avons nos billets électroniques achetés  depuis la France.  

Nous ne sommes arrivés aux Philippines que la veille, mais déjà une chose nous frappe, c’est l’extrême gentillesse et le sourire des Philippins, ce qui confirme  le surnom  « l’archipel du sourire » ! On avait oublié, dix ans après.

Le vol est retardé et ne partira qu’à 13h… Air Philippines est en grève mais assure un service minimum.Ttrès peu de touristes occidentaux. Il semble que Mindanao soit une destination encore hors des sentiers battus ; c'est la raison de notre choix.  A Cagayan de Oro, nous optons pour la solution onéreuse du taxi pour  ne pas manquer  le dernier ferry pour Camiguin.  Arrivés au port un quart d’heure avant le départ du dernier « ferry »., le regard fixé sur la route, et un peu stressés par la conduite fanggio du chauffeur, on n'a guère  eu le temps d’apercevoir les plantations d’ananas qui font la réputation de la région.

135P /pers pour la traversée jusqu’à Benoni, le port de Camiguin plus les taxes potuaires. On court acheter  de l’eau, des chips et autres saletés. Il est 17h et on a juste le petit déj dans l’estomac. Traversée agréable sous une légère brise, un beau soleil encore chaud et une « mer d’huile ». Les sept  volcans de la petite île se découpent sur un ciel rougeoyant. Une pléthore de porteurs prennent leur élan pour sauter à bord avant même l’accostage, et se précipiter sur les voyageurs chargés.

Il nous faut débourser 200P sans pouvoir négocier, pour  qu’un jeepney nous emmène à l’hôtel Jasmine- by- the Sea, sur la côte nord ouest. il fait nuit noire et le trajet semble interminable malgré une route bien bitumée sans circulation. L’île à l’air sympa. Melinda la patronne s'enquière, "Are you Michèle?". Ouf ! Elle a donc bien reçu mes mails. Le resort minuscule est coquet. Le bungalow nous plaît beaucoup et on le préfère aux chambres face à la mer et au ressac ! Seuls autres touristes à part nous deux, une famille allemande de 5 personnes.

 

6 juillet    Camiguin ...Come Again

 

! dernier ferry de la journée, de Balingoan pour Camiguin

 

Balade sous un beau soleil. le long de la côte vers les autres hôtels;  dommage pas de plage à marée haute  … Nous poussons assez loin, jusqu’au Johnnie Dive’s resort ; un jeune nous fait visiter une chambre avec cuisine et terrasse au Paradise : la propriété appartient à sa tante et serait sympa si elle n’était pas un peu isolée de tout. Par contre il y a un cybercafé, climatisé de surcroit, dans ce petit village.

Un jeepney nous emmène à  Enigmata,  un hôtel dans les arbres. Assez loin et à l’intérieur de l’île, l’endroit vaut le déplacement. On se croirait dans  Alice au Pays des Merveilles ! A tous les étages c’est une nouvelle découverte: chambre avec lit sous grande moustiquaire, salon avec hamacs etc. La déco très originale est au naturel avant tout !  Maria Rosalie Zerrudo (surnommée Ros), la patronne, est absente, dommage ; nous aurions pu apprendre beaucoup sur la culture de l’île ! Artiste peintre, elle a décoré tout l’hôtel. Nous y déjeunons d’un poulet frit à la philippine avant de repartir, d’abord à pied puis en tricycle car ça fait loin ! Au marché de Mambajao, tricycle  jusqu'au Jasmine.  

 

7 juillet   Robinsonade à White Island 

 

 

9h. La banca  du Jasmine nous débarque en 15mn sur  White Island. La marée est propice et  un long banc de sable blanc  étonnant se révèle au fur et à mesure de notre approche. Quelques bancas colorées sur un fond de mer cristalline turquoise, un décor de carte postale ! Pas de construction à part un pylône. Les Maldives aux Philippines ??? On s’y baigne avec délice et je mitraille l’îlot sous tous les plans. Pas de  coraux à voir, on a pris le tuba pour rien. La banca revient nous chercher vers 11h ; c’est presque dommage on allait y être seuls ! Agréable de ne pas être entourés de trop de touristes, ni racolés : on devait être une douzaine de personnes, tous Philippins !

 

8 juillet    Au coeur de la nature luxuriante de Camiguin

 

 

Dernière journée dans l'île. Un tricycle au départ de la capitale nous emmène aux chutes de Katibawasan, hautes de 80m. On peut s’y baigner mais l’eau est fraîche ! Nous restons une demi-heure dans ce lieu de fraîcheur, car on a sué pour y arriver : le tricycle peinant, nous avons dû grimper à pied un moment après le passage du pont !

L’état des routes nous surprend agréablement, la signalisation et la conduite prudente des locaux aussi ! La vie est tranquille, les villages et tous les abords des maisons sont propres. Retour à Mambajao à 11h et arrêt dans un cybercafé bien climatisé. 

Après midi "hamac" pour Guy à Jasmine by the Sea.Je préfère revenir au cybercafé « à côté » pour essayer de charger mes photos sur le blog, une fois ma batterie pleine. Un quart d’heure à pied sous la cagnasse, montre en main. Retour dare-dare en 13 minutes et à 16 h nous partons pour les sources ardentes « Ardent Hot Springs », une heure idéale pour ne pas souffrir de la chaleur. Un tricycle nous dépose au carrefour. 3km ensuite de montée à pied pour la grande joie de nos gambettes…

Une atmosphère magique règne sous les frondaisons de  l’immense parc : 3 piscines naturelles en enfilade, des chutes d’eau alimentent chaque bassin ; le premier est un peu chaud, le deuxième bassin a une température idéale, et le troisième à 39°C trop chaud à notre goût. Chacun  pose ses effets à des endroits divers, aménagés ou pas, avant de s’immerger avec délectation dans l’eau de source et les corps se délassent. Quelques touristes semblent avoir eu la même idée que nous.

Le retour à pied tout en descente, est agréable ! Au  carrefour avec la route principale, on prend un tricycle vers 18h pour Jasmine.

 

9 juillet   Butuan City, capitale de l'Agusan del Norte (île de Mindanao)

 

A 7h, on est devant notre dernier petit déjeuner, cette fois offert par la maison. Une bise à Melinda la gentille patronne, un dernier merci au personnel, Janet en particulier, et nous gagnons à pied la route principale où nous hélons un tricycle pour  Mambajao. Un minibus climatisé ( seulement 30P) part du terminal à destination  de Benoni. Le parcours de jour nous paraît plus court. Contrairement à Balingoan, pas de taxes portuaires à rajouter. Pas mal de Philippins à bord du ferry et nous deux, seuls touristes !

Une fois à Mindanao, tricycle –vélo sur un kilomètre pour rejoindre le terminal des bus. Le temps d’acheter chips  et biscuits en guise de déjeuner, et nous voilà dans un bus pour Butuan (Agusan del Norte). Pas de clim mais l’air par la fenêtre ouverte est parfait. On longe la côte plantée de cocotiers, de bananiers et autre arbres imposants au milieu desquels se nichent les maisons ou des villages. Végétation luxuriante, au loin  quelques collines. On atteint Butuan en un peu moins de trois heures. De là,  tricycle pour Almont City Hotel, bien situé face à Rizal Park ; par sécurité on a opté pour le top. Réception charmante. Partout nous apprécions : gentillesse, serviabilité, sourire, discrétion, et honnêteté.

La pêche aux infos pour visiter Butuan City s’avère compliquée; on ne peut pas dire que les guides de voyages en donnent beaucoup sur Butuan, à part le Petit Futé ! Encore faut il bien le lire... L’office du tourisme est censé  être  sur Rizal Park,  en face du commissariat central  d’après un de mes plans ! Un policier armé jusqu'aux dents se débarrasse de sa mitraillette pour aller se renseigner. On peut, en attendant, apercevoir trois cellules occupées par des prisonniers avec vue sur le parc. Revenu un bon moment plus tard, il nous montre ...le kiosque en face, transformé depuis longtemps en boutique de souvenirs ! La vendeuse nous indique la nouvelle adresse, au City Hall, elle va jusqu’à sortir pour arrêter un tricycle en lui indiquant où nous déposer, puis insiste : « 7P par personne, pas plus », et elle nous laisse sur un « good luck » !

Au Tourist Office & Tourist Assistance de la ville de Butuan, près du City Hall , la responsable ne sera là que demain, et il n’y a ni carte, ni plan mais on nous donne l’adresse de l’office du tourisme départemental en ville. Faute de mieux, on entre au Balanghai Hotel and Convention Center; la jeune femme  qui nous reçoit  fort aimablement dans le petit bureau de tourisme. nous avoue voir pour la première fois des Français en "vrai", sinon à la télé !!! Elle nous indique le nom de la personne chargée des  guides  à l’office du tourisme départemental, ainsi que son numéro de portable. Ca se précise !

Vicky Gonzaga 09 19 46 52 975

Regional Department of Tourism,

Pili Drive (8am-5pm), Butuan City (Près du bâtiment qui abrite le Endens restaurant)

« How adventurous you are ! » s’exclame-t-elle sur un air d’envie, quand elle apprend qu’on désire aller à Bunawan faire un tour dans les grands marais de l’Agusan, elle qui n’a jamais pu y aller encore… Elle nous conseille de dormir à San Francisco et prendre un guide officiel, nous donne un plan de la ville et nous invite à revenir dans son hôtel en nous donnant cartes de visites et tarifs! 

Retour dans le centre ville et arrêt d’une heure dans un cybercafé pour mettre à jour mon blog. Les ordinateurs  rament… Avant de rentrer à l’hôtel, on passe malgré la nuit qui tombe devant la Villa Emerald, hôtel plus routard, situé dans un quartier calme certes, un peu moins cher, la classe du Almont en moins. Nous dînons au restaurant de notre hôtel au décor zen raffiné, charmés par un pianiste qui ne joue que pour nous pendant tout le repas. Il ne manque que les chandeliers pour la touche romantique

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INFOS PRATIQUES BUTUAN CITY

 

TOURIST INFORMATION  (pour Butuan) : bâtiment bleu situé à côté du City hall ; prendre un tricycle.  

CEBU PACIFIC – ouvert le dimanche- lundi, mercredi, vendredi  vols pour Cebu à 15h10 et 15h55 1100P

 MASAWA TRAVEL vols philippines airlines mardi, vendredi, samedi, dimanche vol direct pour Cebu à 14h10, 1400P environ

 CHANGE d’euros au black market : VICAL SALES, Montilla boulevard, un peu après Cebu pacific, à côté de Caraga Hotel

 TRANSPORTS   Tricycle de Rizal au City hall : 7P    Bateau navette pour Magallanes : 25P  

RESTAU TYPIQUE  Weegool’s restaurant à côté du city hall et du Balangai Convention Center Hotel  

GUIDE TOURISTIQUE A BUTUAN : Tryll, Palay Travels & Tours  palaytravelsandtours@gmail.com  +639218209036 / +6385 3414570 


 

 

 

10 juillet   Rencontre avec l'Histoire à Butuan City et sur les traces de Magellan

 

 

 Lever à 7h en prévision d’une longue et fatigante journée. Le bruit des tricycles nous sert de réveil matin… Quel boucan ! Heureusement les boules Quiès atténuent les voix des bavards qui traînent dans Rizal Park, les pétarades et les klaxons, les sirènes de la ville, ou celle des pompiers ! Le petit déjeuner inclus dans le prix de la chambre (mais présenté comme gratuit) n’est pas remarquable (deviendrait-on difficile ?). Mais bon, c’est déjà quelque chose à se mettre sous la dent.

Retour en tricycle au Tourist Office & Tourist Assistance de la ville de Butuan, près du City Hall pour rencontrer  la responsable. Jurgen Chua (tourist staff) est de père chinois et de mère philippine. Elle nous reçoit très aimablement et téléphone à un guide ; pour patienter d’ici son arrivée, nous discutons avec elle et apprenons déjà beaucoup sur l’histoire de la région. Par exemple, la statue de la déesse Tara en or massif, trouvée par hasard par une villageoise de San Francisco (à 2h au sud de Butuan) dans la rivière Wawa, d’abord offerte au gouverneur mais vendue par sa femme aux Américains ; de ce fait elle se trouve donc au Chicago Museum et pour longtemps je crois… Elle nous offre des cartes postales qu’elle commente avec force détails, et pour la remercier nous lui en donnons une de notre belle ville de Bordeaux. Echange passionnant où chacun fait découvrir à l’autre sa culture. Elle nous propose 50% de réduction sur la journée avec le  guide, ce qui monte quand même à 1000P pour nous deux.

Tryll est un jeune homme sympathique d’une trentaine d’années. On lui explique ce que nous désirons faire, et c’est parti pour la visite du Butuan historique ! À pied d'abord. Au Musée National  on commence la visite par la partie archéologie. Certaines traditions ancestrales nous surprennent ; en voici en vrac quelques unes : les habitants-hommes et femmes-  se bandaient le crâne avec du bois entouré de bandelettes de tissus dès leur plus jeune âge pour avoir le front plat, un signe de noblesse. Les cadavres des morts étaient laissés à sécher et leurs restes rassemblés ensuite dans des coupes –jarres refermées avec un couvercle à  poignée. Les morts dans les cercueils avaient  le front, les yeux, le nez et la bouche recouverts d’or. Quant aux échanges commerciaux avec la Chine : Butuan fournissait or, bois, et huile de peau de civette-utilisée dans les parfums-  en échange de porcelaines chinoises. En nous rendant vers la partie ethnologie, de l’autre côté du  grand hall d’accueil,

Tryll nous présente à Erliza et Agustina (dite Diding), les deux gardiennes du musée, enchantées de pouvoir discuter avec des voyageurs occidentaux. Assis sur de vieux bancs en bois, nous abordons beaucoup de sujets en toute sympathie, taux de la vie (salaires de 10700P/mois, 3500P de taxes à payer), les musées, le tourisme… elles nous confient, émues de cette amicale rencontre,  que jamais les touristes ne prennent le temps de parler avec elles ! Pose « photos », échanges de cartes postales et promesses de s'écrire. Mais voilà que le musée ferme… il nous faut partir, sans avoir visité la partie ethnologie ! Pas de regrets car ces  échanges chaleureux valent bien plus ; et on se quitte en s’embrassant. 

Beso beso !

Tryll nous emmène déjeuner au Weegol’s, proche du City Hall et du Balanghai Hotel. Dans ce restaurant typiquement philippin, joliment décoré,  et sans aucun autre touriste que nous, on mange avec les doigts. Nous lui laissons choisir les plats : ce sera du chicken inato, (« our own » en tagalog), du poulet rôti sur broche, accompagné de riz ; pour le dessert, un buko halo, présenté dans une noix de coco, un mélange de glace d’ube, avec des fruits, du lait de noix de coco, et de la confiture d’ube, des gelées  colorées (ube =igname, une racine cultivée dans la région. Halo halo= mélange, halo=glace, buko=noix de coco).

Jeepney et tricycle jusqu’au Balangay Shrine, site où furent découverts enterrés les premiers  bateaux utilisés en Asie du sud est et aux Philippines. Au port de Butuan, nous prendrons un bateau- navette qui nous emmènera à Magallanes, une mini croisière sur le fleuve Agusan pour 25P chacun. Tryll passe le relais à Maida  une amie et collègue, pour continuer les visites, son dos le faisant trop souffrir. Le toit bas de la longue et étroite embarcation, adapté aux Philippins plutôt petits,  nous force à nous  courber en deux si on veut éviter de se cogner la tête, jusqu’à trouver une place assise ! Quarante cinq minutes plus tard, nous débarquons dans un village tranquille où Magellan nous précéda il y a bien longtemps…

l’économie de Magallanes est tournée sur l’exploitation du bois  (scieries, bois de chauffage…). Les troncs de toutes dimensions  s'entassent le long du fleuve, ou devant les maisons bordant les rues du village. Un tricycle nous emmène assez loin voir l’arbre de 500 ans, fierté de la région, puis la croix de pierre symbolisant le débarquement de Magellan et  la première messe marquant le début de l’évangélisation.

À l’Almont Hotel, nous laissons nos coordonnées Maida. Il est convenu qu’un autre guide et ami, Arnel Pasilan nous prenne en charge à San Francisco. Nous en sommes soulagés car je n’ai AUCUNE info sur cette ville, que ce soit le logement ou la manière de s’y prendre pour aller sur le marais voir les Manobos.

  Village Magallanes (Agusan del Norte)

 

 

 

11 juillet   On the road again to ...San Francisco (Agusan Del Sur  Mindanao)

 

Bus pour Butuan

 

Achat des billets Philippines Airlines, à l’aéroport, avant de partir cette fois pour le terminal de bus. Cela fait un sacré détour. Un bus de la Bachelor Express (La compagnie N°1 à Mindanao), beau et confortable,  va partir pour Davao. La route traverse de beaux paysages de collines boisées, des petits villages aux maisons de bois couvertes de toits en tôle ondulée, rouillée ou flambant neuve parfois car peinte en rouge ou en bleu, ou des toits de palmes. Midi. Arnel nous accueille au terminal  de San Francisco  avec le sourire et on part en tricycle au Teresita Villa Resort, à 15 minutes de San Francisco. Les bungalows simples sont disséminés dans un grand parc arboré, parfois séparés par des canaux enjambés par des petits ponts! Grande piscine. De hautes  volières abritent des aigles.  Il y a même une source ! Nous mettons au point le programme. avant de nous séparer. En attendant demain, à  nous la piscine !  

Ce soir mamie Teresita,  75 ans, la patronne,  fait son videoke… Elle anime à elle seule la soirée et ses couacs résonnent dans tout le resort ! Nous la découvrons, toute seule, le micro à la main dans la grande salle de restaurant : son corps se balance en rythme, le regard scotché sur l’écran ; elle est marrante, et quand elle attaque une valse, Guy grand seigneur l’invite à tournoyer dans ses bras, sous les yeux et les applaudissements des deux employés; nous sommes les seuls touristes. Heureuse de son public, elle insiste pour nous faire partager un verre de vin pétillant à base de cassis, titrant 4° d’alcool. Elle nous explique qu’elle vit à Davao ; de temps en temps elle vient faire un saut  ici et en profite pour aller visiter sa petite exploitation d’or dans les montagnes. Une super- mamie, doublée d’une femme de tête ! La 2ème partie du one-mamy-show, est plus variée et c’est un quick-step qui nous fait danser. Retour au bungalow. Nous ne nous endormirons pas avec le chant des oiseaux, ni des sirènes… mais sur un air du Titanic, repris par une jeune employée !

 

 

  12 juillet  "Les Seigneurs des Marécages"

6h debout ! Arnel, déjà rendu, nous a apporté un ananas. Détour par  San Francisco pour acheter des  provisions de bouche dans une superette bien achalandée, au passage, coup d’oeil admiratif au toog, qui nous toise, majestueux, du haut de ses  60m,  (arbre le plus haut des Philippines). Entassés dans un jeepney pendant une trente, nous voilà enfin Tacanogong, le point de départ pour le marais Agusan, un des plus grands marais d’Asie du sud est. 

 La banca nous attend, le plein de gazoline fait. Le bateau remonte pendant plus de deux heures le fleuve Agusan, bordé de temps en temps par les barangays (villages) de maisons flottantes des Manobos. Le fleuve sert au convoyage des troncs de Davao à Butuan ; ces  gigantesques et interminables radeaux se déplacent lentement, et quelques abris sont dressés pour les travailleurs qui doivent vivre "à bord" une ou deux semaines. L’école flottante d’un barangay est fermée, mais dans le village voisin, en ce samedi matin, il y a réunion à l’école  élémentaire : des éducateurs, des professeurs, enfants manobos et leurs familles sont dans la grande salle, autour d’un grand buffet. Ils sont ravis de rencontrer des voyageurs et présentations faites, nous convient à  partager leur repas. Guy se doit d’accepter un petit verre de whisky local… Moments d’échanges chaleureux. Les enfants un peu timides d’abord se relâchent vite devant l’objectif, pour finir par se masser autour de nous,  poussant en chœur des oh et des ah en se voyant sur les écrans du camescope et de mon apn. Ce barangay, un des plus pauvres du marais, reçoit une aide internationale, notamment australienne, et Arnel y est très actif. La balade continue.

Chaque maison repose sur deux gros troncs, qui font flotter les habitations quand le niveau de l’eau est suffisant ! Ici,  la chapelle flottante tout de rose repeinte, attendra pour se redresser le mois de novembre : C'est à cette saison que le niveau des eaux  atteint parfois 8m, le marais s'agrandit alors, les 60 lacs ne font plus qu'un et la terre disparaît au regard : il est surnommé avec humour  le « Wonderland » car on se demande où est la terre !!!

Une heure trente de jeepney pour revenir à San Franz... nous avons encore la force de nous  poser dans un cybercafé, avant de rentrer à la nuit tombante en tricycle au Resort Teresita, chaperonné par Arnel. Les 15mn de trajet tape-cul nous achèvent. Nous arrivons avec la pluie. Super mamie n'est plus ici ! Seuls les grondements de l’orage résonnent… Après une dernière bière San Miguel, on se sépare. Arnel repart à pied sous la pluie en espérant trouver un tricycle en chemin.

 

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Carnet de route de Mindanao aux Visayas (Philippines)

Publié le par misha

 

 Boracay vue du ciel

 

 

Dimanche 13 juillet  Bientôt les Visayas…

 

Nos derrières souffrent une dernière fois sur le chemin à nids de poules. Nous quittons San Franz à 8h45 en confortable Bachelor Express. 1h45 plus tard, nous arrivons à Butuan où Tryll nous attend. Déjeuner  au Tatay, un tout nouveau restau avant de partir en jeepney pour l’aéroport. Dans la salle d’embarquement bien pleine, une dizaine de touristes blancs seulement.

Le vol Philippines Airlines part en retard et nous arrivons à  Cebu City à 15h05. Un taxi nous emmène au pier 1 (Chaque compagnie part d’un quai différent) ; Ocean  Jet part bien à 15h40… Ouf ! Les infos données sur le site Internet étaient bonnes ! Nous n’avions pas envie de dormir à Cebu. Les piers sont loin les uns des autres et la quantité de containers stockés est impressionnante. On ne peut pas rejoindre les piers à pied ! Se méfier des informations contradictoires données par les chauffeurs ou les quelques mendiants devant l’embarcadère,  sous le prétexte de vouloir être utiles ! Comme dans un aéroport, nous devons passer la sécurité après l’achat des billets. Dans la salle d’embarquement  résonne à grand bruit une vidéo US nulle. Traversée à 16h et arrivée 2h1/4 plus tard avec la nuit… On négocie un taxi pour Alona  beach, sur la petite île de Panglao au sud de Bohol,  car il y a bien 30 mn de trajet et nous n’avons aucune réservation.

Le Flower Gardens est complet. Nous prenons un bungalow  au joli Alona Tropical,  qui mérite bien son nom. 1700P environ la chambre avec air conditionné, nous la préférons à celle à 1300P avec fan, pour cette nuit. Hôtel très grand, disséminé dans un grand parc avec plusieurs types de logements. Parfaitement situé sur la partie la plus large de la plage. Le tout nouveau resort sur les rochers, l’« Amaretto », chic et cher, a une vue imprenable.

Au restau de l’Alona Tropical, accueil  aimable et souriant   malgré un service nonchalant. Majorité de touristes chinois et japonais, sinon ce n’est pas la foule. Les bars, qui longent la plage et dont les tables débordent largement sur le sable dès la nuit tombée,  sont bien remplis et la musique fuse de partout…

 

DSCF6218.JPG 

Oops Native Cottage sera notre sweet home, après le Alona Tropical

Lundi 14 juillet                 Bien-être sous les palmes  d’Alona

 

 

Sitôt levés, sitôt sur la plage, une longue étendue de sable blanc farine frangéé de cocotiers ; les  bancas se balancent doucement sur la mer cristalline. Mais où sont donc passés tous les touristes de la veille ?  

Nous quittons de matin le Alona Tropical pour  le Oops Native Cottages, moins onéreux : un petit chemin sablonneux mène aux six jolis bungalows  nichés  dans un jardinet coquet un peu à l’arrière. Va pour le n°1 à 900p.

On déplie nos paréos  sur la partie la plus belle de la plage,  au niveau du Alona Beach Resort, le  chic voisin paraît-il le plus cher de l’île.

Massage vers 15h sous les palmes avec Nanneth et Vicenta, suivi de manucure et pédicure. La fin de journée arrive, les restaurateurs installent sur le sable tables et fauteuils, et c’est à celui qui présentera le plus bel étal de poissons frais. On choisit les les plus beaux fauteuils en rotin  pour un dîner « poissons grillés » près du Oops!  Un fond musical servira de berceuse… 

 

 

Mardi 15 juillet                               Pour ne pas bronzer idiots...

 

 

 

 Dès  8h, nous partons en voiture privée pour voir l’essentiel  de Bohol en une seule journée et dans les meilleures conditions, sans avoir à nous prendre la tête avec les changements de jeepneys et les bus. 

 Le Monument « blood- compact site »  symbolise l’union Espagne – Philippines  en 1653, à Bo-ol, Baclayon church 1596 (fin 16ème siècle) est la plus ancienne église de pierre. Au Tarsier Visitors Center, je craque pour  ces primates miniatures  qui nous regardent avec leurs gros yeux ronds… Faute d’en ramener un, je me contenterai d’une peluche !!!  A Loboc, nous visitons le Musée et l’église San Pedro du 18éme siècle et enchaînons par la touristique Loboc river cruise : Beau buffet cependant à bord du bateau inclus dans le prix du billet -  balade de 45 minutes sur une belle rivière vert jade.  Le bateau s’arrête pour  le petit spectacle de danses donné par les écoliers de la région … balade très touristique  (beaucoup de Philippins surtout) et bien rôdée ! (On passe devant le Nut Huts).

 La voiture traverse le parc national de Bilar Man-Made Forest avant d’atteindre les Chocolate Hills. A voir absolument ! Du haut d'une des collines, jolie vue sur la chaîne de mamelons verdoyants (en janvier) à perte de vue. Le Pont suspendu en bambou  près de Séville, sur la rivière Loboc, sera notre dernière halte avant de regagner Tagbilaran et Alona. Nanneth et Vicente, nous apercevant au loin, ont déjà déployé leur natte en tissu !   

 

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notre coup de coeur va pour les tarsiers !

 

Mercredi 16 juillet         Dernière journée à Alona

 

 

Prendre le petit déjeuner sur la plage, sous la légère brise, est un vrai bonheur!  Après une matinée « plage-baignade-bronzette-sieste », on s’active un peu plus : D’abord du change dans une banque (1€=69.45p), puis pêche aux infos pour les horaires des ferries pour Siquilor via Dumaguete. Sur la plage, je retrouve Nanneth pour une heure de massage suivi d’un scrub foot des plus efficaces car mes petons retrouvent leur peau de bébé, mais Guy  fait une infidélité à  Vicenta ! Beaucoup de vent. On apprend qu’il y a eu un typhon « Helen » sur le Luzon ! Incontournable Happy hour : pour cette « ladies night » du mercredi 20% sur le cocktail de Madame. Moments de béatitude. Rien ne presse. Après un poisson grillé, nous rentrons au bungalow préparer le paquetage.  

 

Jeudi 17 juillet                 Une île bien tranquille, Siquijor


DSCF6238.JPG

Un peu de pluie ce matin et  ciel davantage couvert. On partage le taxi  avec un autre couple pour Tagbilaran (250p par couple). Le Weesam ferry part avec un peu de retard à 9h40, au lieu de 9h15 – 600 p pour aller jusqu’à Siquilor via Dumaguete –  cabines assez luxueuses et sièges confortables.

Un tricycle 75p/pers nous mène en 45 minutes au Resort Paradise Islander à Sandugan beach, Siquijor : c 

omplet pour ce soir. Au Kiwi, cinq cottages seulement, un seul face à la mer qui pourrait contenir six personnes mais occupé par une seule !  Un seul bungalow de libre à 550p qu’on s’empresse de prendre, la falaise. Le cottage n°3 est correct, rustique mais propre avec terrasse et deux fauteuils, un grand lit avec moustiquaire, un placard et un bureau ; café gratuit, bouilloire et salle d’eau, WC très propre. La réception est au niveau de la plage : 35 marches à se faire, le sentier en pente à monter ou descendre... Accueil très gentil. Accès internet au Kiwi. 

La plage n’est qu’un long bandeau de sable envahi de coraux blancs cassés. La mer s’est retirée – marée basse, mais très, très basse! Pas d’air, c’est étouffant. Nous changerons demain  pour le Paradise Islander, à côté, pour un  bungalow (550p id) avec fan, face à la plage.Dîner au Kiwi  d‘un délicieux curry de poulet au lait de coco et leur pain est fait maison. Bons légumes frais cuits à la vapeur, savoureuse purée de pomme de terre. Sandugan beach, c’est  bien pour le fan de plongée avec le bateau de l’hôtel. Pour l'indépendance, louer une moto pour rayonner et terminer la journée  au bar ou se prélasser dans un hamac avec un livre en anglais. Mais, plongée plus moto, ce n’est pas ma cup of tea… On pense quitter l’île après demain pour  Dumaguete et l’île Apo. Nous nous prenons à rêver de revenir à Boracay pour terminer en beauté. Le typhon de juin 2008 n’a pas l’air d’avoir trop touché l’île, d’après ce qu’on lit sur les sites internet.  

 

 

Vendredi 18 juillet         Couleurs magiques  

Notre bungalow au Paradise Islander donne sur la mer avec hamac et terrasse ; moins coquet qu’au Kiwi mais plus aéré.  Comme nous ne voulons pas rester bloqués là toute la journée, nous partons la matinée sur Salagdoong à l’est. On rejoint à pied la grande route. Pas de jeepney à l’horizon ; il faut débourser sans pouvoir négocier 500p  aller et retour, à une rare tricycle. Ca fait une belle trotte et une belle somme. L’intérieur de l’île est verdoyant. Des maisons longent le bord de la mer et parfois l’eau affleure presque. Quand la mer se retire, cela doit faire marécageux.

Après plus d’une bonne demi-heure, nous arrivons à la jolie crique de sable blanc enchâssée dans les rochers. Enfin… un petit peu de sable car la mer est haute. Une eau cristalline, turquoise et vert clair. Superbe ! Si on avait mieux lu le Lonely Planet, nous aurions emporté masque et tuba ….. Nous sommes seuls à nous baigner ; l’eau est tiède.Retour au Paradise Islander pour déjeuner , où  il faut une heure avant d’être servi. La cuisine du  Kiwi est bien mieux ! Ah on ne peut pas tout avoir hein ?!  L’après midi "hamac". Pour dîner au Kiwi, impérativement réserver une heure avant ! On se rabat sur le joli Casa Del Mar investi par un groupe de Chinois et de Philippins. Ce sont eux qui occupent tous les jolis (et chers) bungalows de style grec. Une heure passe avant de pouvoir se régaler d’un curry au  poulet cuit dans du lait de coco. Mauvaise surprise : Presque pas d’eau pour la douche ! Pas de moustiquaire mais ouf pas de moustiques, à part des moucherons inoffensifs 


 siquijor

 

Samedi 19 juillet              Etape à Dumaguete (Negros)

Après le petit déjeuner, nous rejoignons le chemin par les grandes marches un peu moins pénibles à monter par ici; le tricycle (celui de la veille) arrive à 9h05 et on est à Siquijor en une demi-heure. Le chauffeur nous a mal renseignés : le départ du fast-boat de Delta, c’est 12h et pas 10h30 ! On fulmine ! Heureusement il y Internet pour nous occuper. Le bateau quitte le port de Siquijor à l’heure, chose encore jamais vue. Petite pluie. Temps couvert. 55 minutes plus tard, nous accostons au port de Dumaguete. Nous longeons à pied la promenade Rizal  jusqu’à Résidencia Almar, une jolie bâtisse qui se donne un style colonial espagnol avec sa façade ocre orangée. Bel hôtel cossu mais il ne faut pas trop regarder en détail. La de-luxe à 1720p nous va bien avec le balcon donnant sur la mer et un  grand lit confortable.  Balade sur la rue derrière, très animée, beaucoup de magasins et « grands » magasins. Déjeuner à la terrasse du « Why not », QG des expatriés accompagnés de leur femme ou amie philippine. A Paradise Travel Agency, nous réservons la nuit prochaine à Apo, un bijou d’île aux dires des guides de voyage. ¨Peut –être, y resterons-nous plus si on se plait. Le bungalow sur la plage est à 1550p (25€ environ). Nous dînons au « steak house » de l'hôtel, Don Atilano.

 

Dimanche 20 juillet       Apo, un bijou d'île

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La clarté du jour et la circulation sur Rizal boulevard nous réveillent. On rejoint en tricycle (20p) le terminal de bus Cérès. A 9h40, nous partons pour Malatapay à 25 kms au sud. Le bus nous laisse à l’embranchement de la petite route qui mène au port. Elle est bordée d’étals vides et d’abris qui  nous fait penser que c’est là où le marché à lieu le mercredi. Au port, on doit s’enregistrer et payer la traversée aller retour en banca (1700p) pour Apo. 

 

 

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Nous débarquons les pieds dans l’eau. Il  faut encore s’enregistrer et payer un droit d’accès à l’île 100p puis un droit pour le snorkeling 50p. On atteint le Apo Island Beach Resort, les pieds dans l’eau car c'est marée haute,on longe les rochers et « un petit canyon » débouche sur la jolie crique. Le sable est du corail cassé et mieux vaut marcher les pieds prtégés. Notre bungalow domine la plage et la crique; sa grande terrasse ventilée équipée d’un banc et d’une table basse invite à la contemplation ! Jolie construction tout en bambou avec plancher en bois. Aération naturelle puisque les "murs" ne vont pas jusqu’en haut ! La balade dans l’île nous fait découvrir en fait un vrai village, aux ruelles bordées de  maisonnettes en bambou ou en dur, et de jardinets parfois coquets. Il y a l’église, l’école élémentaire et même une « high school » à côté du sanctuaire marin, « the » must pour le snorkeling et la plongée.

Pipo est suisse, et vit ici depuis dix ans avec sa femme philippine et leurs cinq enfants. Il partage son temps entre la Suisse où il travaille six mois pour gagner de l’argent et Apo. Il œuvre pour la protection de l’île et son environnement et parfois fulmine contre ceux qui n’appliquent pas toujours les règles écologiques (sacs plastiques par exemple).  Les habitants  vivent  beaucoup de la pêche, un peu d’élevage de poules et coqs de combats. L’eau douce est débarquée par bidons de Négros ; pas d’eau courante car il ne pleut pas assez. Dans notre bungalow, les robinets du lavabo et le pommeau de la douche font partie de la décoration ! Deux grands seaux dans notre salle d’eau, un d’eau de mer pour la chasse d’eau avec la casserole en plastique, l’autre d’eau douce qu’on nous fournit le soir, toujours avec la casserole d’eau. Pour l’électricité, il y a un générateur dans l’île. le resort a le sien. Dans le village quelques endroits équipés de « puits » où les habitantes font leur lessive. Il y a quand même le réseau pour le téléphone portable. Nous convenons de nous retrouver à dîner chez lui demain soir. Pipo aime faire partager son amour pour l'île aux voyageurs   On s’en réjouit d’avance. A 20h30 Il fait nuit noire. Tout est calme.

 

Lundi 21 juillet                                Nager dans un aquarium géant

 

Matinée snorkeling. Nous partons au sanctuaire marin de l’autre côté du port, équipés de masques, tubas et palmes. J’ai pu louer des palmes et des chaussons caoutchoutés. On se régale pendant une heure trente à évoluer dans cet aquarium géant, entourés de centaines d’espèces de poissons colorés et  contempler les fonds sous marins riches en coraux, anémones. Quel dommage de ne pas avoir d’appareil photos aquatique. Après la sieste sacrée, et une bonne « douche-baquet »,  nous partons chez notre ami suisse. Le ciel rosit dans le soleil couchant.  A notre grande surprise,  Clémentine, est là; cette jeune nantaise  rencontrée deux fois lors de nos balades dans l’île, fait ses études à … Bordeaux. Son stage est à Manille et elle en profite pour faire du tourisme.

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pipo et sa petite famille

Deux gros  « rabbit fish », pêchés en fin d’après midi, finissent de griller sur le feu de bois à même le sol. Nous ramenons  de l’épicerie » voisine, coca et bière San Miguel bien fraîche. Il a cuisiné un autre rabbit fish à la sauce aigre douce, délicieux, accompagné  du riz et de sa fameuse petite salade de tomate un peu trop épicée… Le « chef » s’en excuse ! On discute tous les quatre autour de la grande table en bambou. De temps en temps sa femme Beverly se joint à nous,  et peu à peu les enfants apprivoisés, viennent s’asseoir avec nous. Ils sont fiers de nous projeter la vidéo de la célèbre fête annuelle de Dauin de septembre, où leur fils aîné Arnold a été élu Roi de la fête. Beaux spectacles chorégraphiques donnés par chaque barangay. Apo a été primé. Une récompense bien méritée car les participants ont dû s’entraîner pendant deux mois sur le terrain de jeu du village. A 21h extinction des feux dans l’île, et nous avons prévu la torche pour le retour !  

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Deux bijoux aux Visayas, Apo et Boracay

Publié le par misha

 CARNET DE ROUTE AUX PHILIPPINES (fin)

 

22 juillet                                APO, on en redemande !

 

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Retour au Marine Sanctuary pour la matinée. Avant d’entrer dans l’eau, il  faut cette fois montrer patte blanche et arborer le reçu attestant qu’on a payé le droit de faire du snorkeling, qui est très réglementé ici. Grand soleil ;  le beau ciel bleu se reflète dans l’eau encore plus cristalline qu’hier.  Le spectacle sous-marin est un perpétuel enchantement et les bancs de poissons petits, moyens ou gros abondent. Nous en voyons d’autres dont un maousse costaud, un jack fish peut être. Deux heures passent vite sous l’eau !

Au resort, beaucoup de touristes ont envahi  la petite crique. Heureusement, ils ne restent pas tous là très longtemps. Déjeuner dans la belle salle à manger ventilée. Notre boatman vient aux nouvelles pour savoir quand on part... Vu que l’on reste une nuit de plus, on lui demande de venir nous prendre demain à huit heures. On tient à voir le marché de Malatapay de bonne heure. Vers 18h10, retrouvailles avec pipo et sa famille,  deux bières fraîches achetées chez Amy l’épicière voisine. Beverly  et les enfants se joignent à nous, moins intimidés. Un toast aux Philippines « TOSS » puis à table : Gros avocats goûteux, poulet au tamarin  au goût de citronnelle, riz et banane. 200p/personne, comme prévu. Après la photo souvenir,  on rentre avant l’extinction des feux vers neuf heures. Ce soir, le vent s’est levé et le bruit des vagues se brisant sur le sable m’empêche de m’endormir ; la chambre est même bien ventilée…. 

 

 

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23 juillet         Le marché du mercredi à MALATAPAY (Negros)

 

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La banca quitte Apo  dès 8h15. Traversée un peu remuante mais quand même pas houleuse. Quarante cinq minutes plus tard, nous débarquons au port, le marché bat son plein. On négocie 750p un bungalow au Hanz Nenita Beach Resort, à quelques mètres de là, sur la plage de sable d’un beau noir scintillant. Bagages sitôt posés, nous allons nous plonger dans l’ambiance du marché au milieu des grognements des cochons. Visite au Thalatta, chic resort avec ses  superbes bungalows (qui pourraient se trouver dans n’importe quel pays !). Le patron  un Breton sympa nous fait visiter les lieux. On y déjeune excellemment bien. 

 

 

24 juillet                 Sacré trajet pour SIPALAY !

 

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On approche du but ....

A 8h premier bus, sans clim, pour Bayawan au départ  de Malatapay. Le revêtement des routes varie, tantôt plaques de béton qui font cahoter le bus, tantôt  belles portions bitumées  longeant la mer. Arrivée à 9h55. Le prochain bus Ceres part pour Hinobo-An  à 10h45.A 12h30 nous arrivons après une heure de route bétonnée et cinquante minutes de piste défoncée. Bonne nouvelle pour ceux qui envisagent de venir en 2009 : les travaux de bétonnage sont en coursAu terminal, des tricycles tiennent à nous emmener à Montilla mais non … ce sera encore du Ceres Liner. 12h50, c’est parti en direction de Sipalay. Bonne route bitumée fraichement refaite. Nous traversons Sipalay pour descendre plus loin à Montilla à 13h40. Tricycle pour rejoindre le bras de rivière. 80p la traversée en banca à moteur (on doit payer le prix fort, on ne connait pas le prix normal…). Puis on traverse à pied un petit village, renseignés de temps en temps par un habitant pointant le doigt dans la direction à prendre. Première plage (pas le sable blanc de Boracay) ; on emprunte les marches dans les rochers pour rejoindre l’autre plage, Sugar beach, longue, belle et large (mais c’est toujours pas « Boracay »). Quelques resorts enfouis dans une végétation tropicale. Nous allons plus loin au Driftwood Village, abrité dans un jardin tropical bien entretenu.  Notre joli bungalow tout bambou a même un canapé à l’intérieur,  hamac sur la terrasse, moustiquaire au lit ! Le restaurant construit en hauteur est bien ventilé ; bar sous une gigantesque paillote. Tout le personnel est adorable. Nous déjeunons sur la mezzanine, contemplatifs. Deux jours de repos total, partagés entre repas, lecture (livres à disposition), hamac, baignades, lit et « saloon ». Calme et seulement 5 autres touristes ! 

 

 

25  et 26 juillet   Du farniente, toujous du farniente à Sugar Beach

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Il a plu toute la nuit. Temps couvert le matin. On se balade et on s’occupe comme on peut en visitant les resorts voisins: Bermuda et Takatuka. Ce dernier est très chouette et les quelques chambres  de l’hôtel sont décorés avec grande originalité et sont très confortables ! Nous y  déjeunons. 

 

 

27 juillet       Nuit étape à  Iloilo (Panay)

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 Jeepney à Iloilo

Le boatman nous emmène en outrigger à Sipalay : mer calmeA Sipalay, tricycle depuis le  Drifwood restaurant pour le « terminal » des bus. Belle averse en attendant le bus qui part à 9h10. Routes pas terriblement bonnes mais le paysage le long de la côte est beau. Dommage que le temps soit très gris. Arrivée à Bacolod, ville de 430 000 habitants, moche, sale vers 13h30. Jeepney puis tricycle  pour le port. Quelle organisation ! 14h15, le fastboat deOcean Jet part pour Iloilo . On y passera la nuit avant de partir en bus pour le nord de Panay et Boracay. Nous faisons le choix d’un hôtel classé dans la catégorie «prix moyen », vu la laideur de la grosse ville. Le Grand Hotel est … grand ! Pour groupes et séminaires ! Mais la chambre est très bien. Le Robinson’s mall, grand et joli centre commercial, à dix minutes à pied d’ici,  est ouvert même un dimanche. Internet au troisième étage au cybercafé Netconnexion.    

 

 

28 juillet                 Boracay via Kalibo et Caticlan

 

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Miammmm! laquelle ?

Nous attendons l’ouverture à 9h,de la BPT et Metrobank à un bloc avant de partir en taxi au terminus Ceres,le North Central Terminus. (différent de celui sur la carte Lonely Planet), loin de la ville  9h40.Un bus pour Kalibo va partir.On prend ! Beau bus air con qui ne devrait pas faire omnibus ! Il faut quatre heures quand même car la route se dégrade et devient bétonnée ou piste ou en travaux. Trajet  en bus de Kalibo pour Caticlan en une heure trente. Tricycle jusqu’au jetty situé hors  de la ville. A Manoc Manoc, on est transbordé en barque à rames sur un plus gros outrigger de 40 passagers. Ils font payer une taxe d’environnement pour protéger l’île de Boracay et le débarquement n’a plus lieu sur White Beach comme il y a dix ans. On découvre les nouvelles constructions, on cherche les cocoteraies. Heureusement la plage et l’eau turquoise sont là, inchangées. Encore plus beau que dans nos souvenirs. Nigi Nigi Nu Noos nous fait craquer avec ses jolis bungalows dans son jardin tropical luxuriant, de style indonésien très raffiné confortable, calme à l’écart de la plage.Nous établissons un programme pour le séjour ici, chargé à souhait : Baignade, bronzette, balades sur la plage, photos, cybercafés, shopping ou « lèche- vitrines », massage et bien être, coiffeur, manucure et pédicure et restaurants...

 

 

29 juillet                                Splendide White Beach

 

 

Les multiples activités de la journée ne doivent pas nous faire oublier d’organiser le retour sur Manille ; nous réservons notre vol pour le samedi : 3300p chacun au tourist center. Change à la banque (1€=67.75p). Plage, baignade, bronzette,  massage etc… 

 

 

30 juillet        Boracay

 

 boracay (philippines)

  Beau soleil. On longe à pied la plage puis nous devons prendre la route car la mer haute bat les murs de soutènements des hôtels.  Désolant de voir ce gâchis du bord de mer. Même programme que la veille. Au coucher de soleil, les multiples voiles des bateaux se découpent en contre jour sur un ciel bronze et or. Nous nous offrons un super dîner  à la Réserve, c’est la fête!

 

 

31 juillet                 Cocooning de luxe au spa

 

 

Ciel couvert, mais pas de pluie. Un temps idéal pour se faire masser en institut et écrire les cartes postales ! Nous réservons un soin de trois heures et plus au Mandarin Spa. A 14h, on y entre et on se fait guider de A à Z. On en ressort à 18h, émerveillés de tant d’attentions délicates. Au vestiaire, corbeille de produits offerts. On  nous installe, enveloppés dans un peignoir, dans ne grande et belle pièce : lumières tamisées, senteurs des huiles essentielles, musique, baignoire douche et deux larges tables de massage ! Chacun notre masseuse et  son assistante. D’abord gommage du corps, enveloppement à la fondue au chocolat pour Guy et l’aloe-concombre pour moi. Ce qu’on ne nous avait pas  dit, c’est qu’il y avait du menthol dans le chocolat et Guy se plaît à rêver d'un sauna pendant plus de quinze minutes ! Suit le massage du corps.   Au deuxième étage, soin du visage avec gommage et masque, assis côte à côte dans d'imposants fauteuils noirs, face à la baie donnant sur la mer houleuse et les palmes des cocotiers malmenées sous le vent. Du bichonnage absolu qui donne un goût de « revenez-y », tout ceci pour le prix de 70€.

 

 

 

1er août           Dernière journée sur White Beach

 

 boracay (philippines)

Le temps, couvert, se dégrade dès midi avec beaucoup de pluie et du vent. Nous confirmons le vol auprès de la PAL pour vol Manille et Hong Kong.  Meilleures manières de passer cette journée de gisaille: Séances coiffeur puis massages. On se refait plaisir : foot spa de deux heures au Mandarin Spa. Guy se contentera de se faire masser jambes et  pieds sur la plage, pendant une heure trente. Pour le dîner, retour au Regency pour un buffet aussi raffiné que la veille. Beaucoup de monde. Service très  attentionné.

 

 

.2 août                  Bye ! Boracay

 

 

On rejoint le port en tricycle à 8h30 ; beaucoup de bateaux- navettes pour Caticlan. Tricycle pour l’aéroport de Caticlan. L’avion à une heure de retard ! Il pleut encore. Taxi meter pour le Malate Pension. A Manille les taxis ne sont pas chers. Le Malate pension est toujours aussi charmant. La « de luxe » room avec télé, air con et douche est à 1400p la nuit.Le Starbuck’s coffee  a remplacé « Le Château » restaurant. On y prend un « en-cas » avant d’aller au Robinson’s mall plus loin et passer le temps dans une clim glaciale. Dîner sur Remedios Circle, dans un restaurant au beau décor. Il pleut toujours. 

arrivée sur Manille

arrivée sur manille

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Voyage dans le Kérala, en Inde du sud

Publié le par misha

Carnet de voyage 2009

de Trivandrum à Mumbai

 

 22  janvier    Varkala Beach, un petit avant goût de l’Inde

 Nous quittons  le Silver Sands à Negombo à 5h ce matin pour l’aéroport de Colombo. Vol Sri Lanka Airlines à 7h30. Le vol dure à peine une heure pour Trivandrum et à 8h25 nous passons la douane et récupérons les bagages. Petite appréhension classique, celle de ne pas voir le taxi de l’hôtel réservé via le net depuis la France ; mais non, le voilà qui brandit un panneau avec notre nom. Il s’excuse d’être un peu en retard car il arrive des toilettes, me déclare-t-il en tenant son ventre !  La voiture blanche qui ressemble à une Simca Aronde, comme tous les taxis ici, traverse des villages le long d’une belle route bordée de forêts de cocotiers très denses. La circulation est hétéroclite et ici pas de priorité apparente, ça double, ça triple… Notre bungalow au Kerala Bamboo House est un petit bijou, décoré avec goût avec sa jolie petite terrasse et sa salle d’eau ouverte sur le ciel.  C’est super, on s’y sent déjà bien.Une balade d’orientation s’impose le long de la  « cliff » (falaise), abrupte, qui impressionne Guy toujours sujet au vertige. Le long sentier qui la borde n’est qu’une succession de boutiques -vêtements, bijoux et art tibétain- de restaurants et d’hôtels. Déjeuner au Kerala Coffee House, un peu plus haut. : Poulet grillé, légumes, frites 150r, petite soupe épicée accompagné de « paratha », un pain indien à base de pâte feuilletée non levée cuite sur une plaque. - très bon mais trop copieux !On se pose un peu sur la grande plage où il y a pas mal de monde, mais sans être les uns sur les autres. Belle mer claire, vert émeraude. En fin d’après midi quand  le soleil commence à décliner des amateurs de yoga ou tai chi chuan, hatha yoga commencent leurs exercices au pied de la falaise ou au milieu des bronzeurs. Rendez-vous est pris pour un massage ayurvédique d’une heure demain, à 20h au Kerala Bamboo House. 

  

 

23 janvier     Farniente à Varkala beach

 Après le petit déjeuner au Kerala coffee house (les guests du Kerala Bamboo House bénéficient de 10% de réduction), nous profitons de la matinée pour nous dorer sur la plage et nous baigner. En prenant l’escalier de la falaise, je me demande toujours comment j’ai pu monter les 5200  marches d’Adams Peak, au Sri Lanka. L’eau est très bonne et la brise agréable nous fait supporter la chaleur. Le massage ayurvédique au Kerala Bamboo House commence avec une demi-heure de retard, à 20h30.  Mauvais point pour eux : La pièce est un peu bordélique, des chiffons pleins d’huile par terre, des récipients à moitié vides et des savons usagés partout dans la douche pas rincée. Ma masseuse me fait asseoir sur une chaise plastique, une étroite étoffe style bandelette Velpeau accrochée à une ceinture de tissu nouée autour de la taille fait office de string d’un nouveau genre ! Massage du cuir chevelu, tête, cheveux, avec huile, avant de m’allonger sur la large table de skaï. Elle ne lésine pas sur l’huile. A 9h20, c’est fini. Elle m’arnaque de dix bonnes minutes et je n’apprécie pas trop. Guy est encore sous les mains du masseur alors qu’il a commencé dix minutes avant moi : 600r chacun. On cherchera ailleurs un autre centre plus clean et plus professionnel à notre goût.  Peut-être est–on tombé sur un mauvais jour ? A l’agence de l’hôtel, résa du billet de train pour Allepey et la nuit en house boat 5500r.  

 

  

24 janvier et 25 janvier  Grosse fatigue à Varkala !

Même la balade dans les ruelles et sur la route menant à la jonction nous fatigue tant la chaleur est intense ! On s’arrêtera avant et nous rejoindrons notre hôtel via le sentier côtier au niveau de l’héliport. Il y a de l’air heureusement pour la bronzette sur la plage jusqu’à 17h. Au programme chargé du samedi,  se rajoute aujourd’hui dimanche un super massage ayurvédique au Sanjeevani  centre, du Cliff House Beach Resort à 400r l’heure. – un petit hôtel simple, près du Hill Top. Les masseurs sont formés à l’hôpital  spécialiste en Ayurveda « Sanjeevani Ayurveda Hospital & Yoga Centre ». www.keralaayurveda.com info@keralaayurveda.com Spectacle de Kathakali au Cultural Center, un peu avant le Clafouti Hotel. Cet art traditionnel du Kerala met en scène une histoire basée sur les épopées hindoues et des thèmes classiques tels que vice et vertu, fragilité et courage, pauvreté et prospérité, guerre et paix... Des percussions et des chants accompagnent les acteurs, qui content l'histoire à l'aide de gestes précis, des mudras (gestes des mains) et des expressions faciales. La longue préparation obéit à des règles strictes. Maquillage, costumes fantastiques et colorés, coiffures très ornementées et méditation transforment les acteurs, physiquement et mentalement, en dieux, héros et démons qu'ils vont interpréter. Ce soir, la séance de maquillage et d’habillage des acteurs, à 17h30, dure plus longtemps que le spectacle !

  

26 janvier     Bientôt le départ 

 Levés plus tôt que d’habitude, on se replie au restaurant Sis Kitchen avant Clafouti pour le petit déjeuner, car à 8h, beaucoup de cafés et de boutiques sont encore fermés. Nous fermons les yeux sur leurs viennoiseries alléchantes de la vitrine…nous nous  limiterons à leur pain  maison.Ciel légèrement brumeux et temps chaud. Deux heures de plage et de baignade.Le ciel devient gris clair et la pluie tombe légèrement vers 17h. Cela nous change. 18h massage comme hier au Sanjeeva du Cliff House Beach Resort, puis bouclage des sacs en vue du départ demain pour Alleppey. 

  

 

27 janvier     Le train, première expérience indienne

 A 6h10, c’est une voiture et non un rickshaw qui nous attend… Bug de la réception ? On négocie au moins cher, à 100r.L’Express part quasiment à l’heure, à 8h30. Première expérience indienne, mêlés à d'autres voyageurs dont une dizaine, à peine, d’Occidentaux, dans un wagon  de ...106 sièges, surmontés d'une trentaine de ventilateurs sur chaque côté. Les serveurs passent sans cesse avec leurs plateaux charges de plats chauds ou proposent thé ou café. Un rickshaw nous attend pour nous emmener au bureau du KTC. D’ci l’heure d’embarquer, on prend le temps d’un petit déjeuner pour 100r à deux et d’un intermède internet au Cybergrafix. La ville d’Alleppey ne nous apparait pas vraiment jolie. Noufal, notre sympathique rickshaw, nous propose de nous emmener à Kochi à 65km dans deux jours ! Nous avions prévu d’y aller en train, mais à la lecture de son livre d’Or, pourquoi ne pas tenter  l’expérience ?A 11h30, nous montons à bord d’une kettavalum*, barge de riz traditionnelle transformée en house boat très confortable. On nous présente le staff, souriant et gentil : Pavi le capitaine, Sadi le mécano et John le cuisinier qui seront rien que pour nous. La Houseboat sillonne les backwaters. Presque seuls à bord oui… mais pas seuls  sur les canaux ! Un vrai régal de se laisser porter ainsi, au fil de l'eau, dans un silence rompu seulement par le bruit des corneilles ou autres oiseaux, quelques canoës à moteur.  Un damier géant de rizières vert tendre en dessous du niveau de l'eau, s’étend de part et d'autre des canaux, véritables avenues aquatiques aussi larges que la Garonne, et bordés de palmiers et bananiers, et ce, sur des milliers de kilomètres. Allepey, n’est pas surnommée la Venise indienne pour rien !  Atmosphère unique, rendue magique  par une belle luminosité malgré les nuages et même un petit grain. Nous sommes dans le grenier à riz de l’Inde.John nous sert vers 13h un fish curry et à l’heure du tea-time café, et bananes frites à l’huile de coco.On observe à loisir les riverains s’adonnant à leurs activités quotidiennes, lavage du linge, vaisselle, toilette, préparation du poisson ou encore départ au travail dès le matin pour les petits écoliers comme pour les ouvrières des rizières. Amarrés dès 17h30, face à un minuscule village le long d’un canal, John nous prépare un chicken curry que l’on déguste à 19h30. La nuit est bien noire. Les criquets ont remplacé les corneilles.  

 

   

28 janvier     Alleppey, la Venise indienne

 Nous n'avons pas ressenti le roulis et nous avons bien dormi malgré le lit un peu ferme. Le petit déjeuner est copieux avec œufs, toasts, confitures, ananas frais et bananes. Quand on débarque à 9h30, Noufal nous conduit au Palmy Lake Resort (réservé depuis Varkala). Accueil charmant par Mercy et son mari. La palmeraie  abrite quatre cottages individuels et leurs grands hamacs, et un bungalow double. Chambre  et salle de bains nickel. Le backwater qui longe la propriété, recouvert d’herbes à vache, n’est  pas opérationnel en saison sèche. 

L’après midi s’organise. 12h30-13h30 : massage près de Finishing Point, au Centre Ayurvédique Panchakarma, Sreekrushna, sur la même rue, sur les recommandations enjouées de notre hôtesse. On vient même nous chercher en moto.www.krishnayurveda.com  Excellent massage, le top ! Les huiles, dont une au santal, m’inondent du crâne aux orteils. Pour finir, la masseuse, telle une mama,  me savonne comme un bébé, si, si, et me rince à l’eau chaude avec un cruchon en plastique.De retour à pied au resort, promenade en canoë à rames à travers les canaux étroits, qui nous rendent plus proches de la vie le long des berges. Nous goûtons au masala chai, un thé parfumé au lait, chez un petit épicier sur la berge.

.Connexion internet lente au Palmy Lake Resort.  Le dîner préparé par Mercy est propice à de passionnants échanges autour de la table avec les autres voyageurs, deux Espagnoles, une Allemande et deux Anglaises.

 

 

 

29 janvier  Un rickshaw pour Kochi !

 Mercy nous a confectionné des puttu au petit déjeuner, à base de farine de riz, de noix de coco râpée, de lait, le tout cuit à la vapeur, on y écrase une banane, certains y ajoutent même du curry. Petit tour en cuisine pour assister à la préparation.Avant de quitter le resort, nous donnons l’adresse de Beena Homestay de Kochi,  à Hans, un fan de nature et de photos. Le rickshaw de Noufal cahote vers notre prochaine destination  Kochi, ex-Cochin ; on rencontre sa femme et ses adorables enfants sur le chemin de l’école. Cinq heures de trajet et de découvertes sur des routes secondaires bien bitumées au lieu de l’heure et demie en train que nous avions planifiée au début. On se régale ! Merveilleuses plages, où les collègues amis de Noufal attendent les clients. L’un d’entre eux nous donne même sa carte de visite annonçant « chambre d’hôtes ».Traversée d’un confortable resort balnéaire, rencontre avec quelques pêcheurs sur la belle plage du village Pollathai, à Marari, au nord d'Alleppey ; on assiste à la récolte du toddy, la bière de palme. Ici, nous sommes témoins d’un mariage catholique et on nous invite à assister à la signature des mariés, et encouragés à faire photos et vidéo ! Là, c’est une messe chantée qui nous attire et nous émeut dans une grande église catholique. Visite de la vieille église à l’arrière de la place. Autre arrêt intéressant pour voir le tissage de tapis brosses. Le rickshaw nous permet d’être facilement au contact de la population.Partout des écoliers en uniforme qui nous repèrent aisément  et agitent leurs mains en signe de salut : nœuds de couleur assortis aux nattes  - saris de toutes les couleurs. Les voir aussi rieurs et communicatifs nous enchante. A Fort Cochin, Beena et son mari nous accueillent avec une extrême gentillesse  dans leur maison d’hôtes, Beena homestay. Ils sont à nos petits soins et nous offrent fruits, eau, café, chapatis, un pain indien sans levain, appelé aussi roti,  accompagné de  miel.La grande chambre avec ventilateur à 800r est d’une propreté nickel. (4 chambres sont au rez de chaussée, et deux à l’étage avec clim).L’après midi, nous prenons le ferry pour Ernakulam junction, une des deux gares de Kochi pour y réserver nos billets de train pour Ooty, notre prochaine étape, une station climatique du Tamil Nadu. Puis retour à Fort Cochin.  Un parfum d’antan flotte dans les ruelles du quartier portuaire, le centre du commerce en gros des épices. De vieilles bâtisses délabrées témoignent du riche passé colonial …quelques inscriptions encore lisibles sur les façades à la couleur passée me renvoient à mes livres d’histoire. Les chèvres sont omniprésentes dans les ruelles ou le moindre coin d’herbes ou tas de détritus. Après une longue marche  à se perdre dans le quartier, on se décide à prendre un rickshaw pour rentrer. Beena et son mari, excellents cuisiniers, nous ont concocté quelques spécialités pour le dîner.Le puttu est une spécialité du Kerala où il se mangt généralement salé, au petit déjeuner.

recette du PUTTU trouvée sur Internet:

Mettre dans un bol, mélanger:
- 1 tasse de farine de riz - 1 tasse de farine de blé pâtissière - 1 tasse de sucre non raffiné
- 1/2 tasse ou plus de coco râpé - 2/3 de tasse de lait - 2/3 de tasse d'eau - 1 cuillère à café de cardamome en poudre


Faire cuire environ 8 à 10 min à la vapeur...-->pour cela beurrer un récipient qui va au micro ondes (puissance moyenne) et y mettre la pâte.Vérifier toutes les 2 minutes la cuisson et retirer quand la pâte a levé
 

 

30 janvier          Le charme de  Kochi

A huit heures, un petit déjeuner copieux traditionnel réunit tous les hôtes, un Anglais, Christel, une Allemande, et Elizabeth, une Autrichienne de Vienne toutes deux professeurs d’anglais de LEP  en congé sabbatique. On se régale de dosas, des crêpes de farine de lentilles et de riz.Beaucoup de monde à bord du ferry pour Ernakulam, à cause du festival hindou qui commence aujourd’hui, au Shiva Temple. Après le change à la banque, rickshaw jusqu’au magasin Fuji, où on arrive à mettre mes photos sur CD, et solutionner mon problème de carte mémoire. A suivre ! Un peu plus tard, je ressors du beau magasin Seematti avec trois salvars complets. De quoi perdre la tête à essayer de choisir parmi tous ces saris, vêtements traditionnels et tissus. Guy s’en achète deux dans un magasin plus loin. Après trois heures d’internet  où je charge plein de photos sur mon blog pour 100r, retour aux deux magasins pour récupérer mes vêtements avec les manches recousues puis ceux, réajustés, de Guy.On rentre à temps pour le dîner, un super repas seafood avec crevettes et calamars achetés au marché par le voyageur anglais,  cuisinés par nos adorables hôtes. A 20h30, un taxi nous emmène tous à Ernakulam, pour assister à la procession d’éléphants au temple Siva. En fait, elle se résume ce soir, à un seul pachyderme, qui, le front brocardé, fait le tour de temple au son des tambours,  précédé par les officiants tenant torche allumée et ombrelle et suivi par les fidèles. Le taxi à la conduite « fangio » nous ramène tous à 22h, le spectacle fini. 

31 janvier     Fort Cochin

Ce matin,  Beena a cuisiné des appams*, délicieuses galettes, légères et mousseuses, recouvertes de miel. Beau soleil, ciel bleu et chaleur. 10H. nous allons au nord de la péninsule dans le vieux quartier colonial plein de charme ; on y voit les Chinese nets, grands filets de pêche tenus par de longues perches en bois. Huit hommes sont nécessaires pour les relever grâce à un système de cordages et de contrepoids de pierre.  Ces gigantesques carrelets rappellent les liens anciens unissant l'Inde et la Chine. Les abords de la « plage » sont dans l’ensemble assez sales et puants. Nous nous posons « au frais » sous les ventilateurs du Tea Pot, un joli salon de thé voué aux collections de théières. Leurs lassis et jus de fruits sont des délices. Rickshaw pour Dutch Palace, le palais hollandais via un parcours «touristique »  passant devant deux temples –hindou et jaïn – et un entrepôt d’épices où sèche les  rhizomes de gingembre à même le sol ; on y goûte pickles à la mangue, thé gingembre et thé cardamone… très bon. Un  rickshaw  jouant au guide… le principe est connu, et en l’occurrence on l’accepte volontiers.Le palais hollandais est intéressant pour ses boiseries, les fresques murales et les  palanquins décorés d’ivoire. La synagogue est fermée le samedi. Retour dans le vieux Cochin et au Teapot pour un en-cas, avant de rentrer à 17h chez Beena. Nous nous posons un peu et papotons avec Elizabeth, échangeons nos mails (nous la reverrons en juin, lors de son passage à Bordeaux). Elle m’enverra les recettes transcrites en anglais de Beena ! A 19h, dernier dîner, photos souvenirs, au-revoir chaleureux et promesses d’écrire. Ce soir Beena affiche presque « complet » car beaucoup de voyageurs sont arrivés depuis hier. Nous avons l’heureuse surprise de constater que le prix de 800 r comprend tous les repas. Quels amours ! Nous avons l’impression de quitter des amis.Le taxi nous emmène à la gare Ernakulum junction. Notre train est à 22h15 : la classe sleeper propose un confort minimum avec six banquettes en skaï et en plus c’est assez sale mais …. On en a pour nos roupies hein ?  Ah … Le train de nuit du Vietnam !

 

1er février     Un p’tit train pas comme les autres 

Après une arrivée matinale à Coimbatore à 2h55am, un autre train, en classe sleeper, part à 5h15  pour Mettupalayam que nous atteignons une heure plus tard. On comprend un peu tardivement qu’il faut  vite se ranger dans la queue sur le quai, pour avoir notre place assise dans le petit train à vapeur, car on est en « waiting list » comme tous les autres voyageurs ou presque. C’est ainsi ! Départ prévu à 7h.Le pittoresque petit train à vapeur serpente à son rythme à travers les Montagnes Bleues des Nilgiri,  qui abrite Ooty, une station climatique à 2250m d’altitude très prisée par les Indiens. Un train pas comme les autres, puisqu’il fait partie du patrimoine mondial UNESCO et est presque unique au monde. La locomotive crachotante de 1918 pousse  les wagons, dont  le nôtre tout en bois, (les autres sont un peu plus récents) ! Nous arrivons au bout de 5 heures d’un parcours des plus pittoresques. Du 20 à l’heure au plus, dans un balancement du corps d’avant en arrière… bonjour les reins ! Des tunnels (une bonne dizaine), terribles pour les poumons et les oreilles. On se fait surprendre au premier tunnel et le compartiment est envahi par une épaisse fumée noire rabattue par les parois du tunnel : irrespirable bien sûr. Et de se boucher en même temps le nez, la bouche, les yeux et les oreilles dans un bruit de cymbales tonitruant. Au deuxième tunnel, on s’organise : le signal est vite donné par celui assis dans le sens de la marche, et la loupiote qui s’allume : hop on relève les fenêtres, on se bâillonne tous les orifices. Quelle horreur ! L’un des tunnels est plus long et ça en devient un peu paniquant à l’idée qu’on pourrait s’empoisonner. Quelques arrêts bienvenus pour se dégourdir les jambes. Pause thé masala au lait dans deux petites « gares », sous les yeux curieux d’une horde de petits singes. Pause « technique » où le mécanicien  huile les rouages, met de l’eau, remet du charbon.Belles vues imprenables tout autour de nous. De temps en temps, aperçu tout en bas, de la route en lacets. Guy se doit de boire le verre de whisky local offert par nos compagnons, de gais lurons qui entonnent à tue tête des chansons indiennes, échauffés par ce qu’ils ont déjà éclusés.  Cela les fait rire d’essayer de le saouler !A midi passé, nous arrivons, les yeux pleins de quelques beaux paysages de plantations de thé. Taxi jusqu’àReflections Guesthouse, un peu plus loin en bord du lac. On aurait pu s’y rendre à pied. Une employée peu chaleureuse, qui ne maitrise que quelques mots d’anglais, se contente de nous montrer la chambre, à quelques volées de hautes marches, dans le deuxième bâtiment à l’arrière du jardin. Belle vue, terrasse commune en coursive, mais chambre ordinaire au plafond de tôle ondulée, direct sous le toit ! Un dessus de wc cassé traîne par terre. On lui préfère la chambre 12, dans la maison principale, la seule avec vue sur le lac, et une grande salle d’eau propre; très correcte pour 700r. Ooty est animée et bruyante. Aucun charme, assez pauvre, on y respire plutôt les gaz d’échappements. Forte luminosité et magnifique ciel bleu.Mes priorités : 1. Acheter un pull (pour remplacer le mien laissé à Varkala au Kerala Coffee House), car Il fait frisquet à l’ombre. 2. Trouver de bonnes lunettes de soleil pour remplacer les miennes légèrement écrabouillées dans le train. J’en trouve chez un opticien que l’on m’a indiqué, à Charing Cross. Eh bien, je coûte cher aujourd’hui !Dans la guesthouse, ça commence à cailler. Pas de chauffage, la cheminée n’est pas allumée, dommage. Nous dinons ici pour le côté pratique mais le repas est loin d’être aussi mitonné que l’affirment certains guides de voyage… A 20h, nous allons nous glisser sous une couette doublée d’une couverture, collés l’un contre l’autre, prévoyant le froid probable, et on s’endort vite.

 

2 février        Randonnée sur les hauteurs des Monts Bleus au Tamil Nadu 

 Enfin une bonne nuit complète, malgré un lit dur, et nous n’avons pas eu froid ! A la table du petit déjeuner, nous échangeons quelques infos avec d’autres voyageurs.  Rickshaw pour le mont Doddabetta,  point culminant des monts Nilgiri à 2637m. L’air est frisquet, même à 11h30. Du parking nous prenons le sentier qui mène à « l’observatoire ». En haut du pic, vue imprenable, belle et claire malgré la légère brume. Nous redescendons à pied. Après la pause café et chocolat (mais oui des morceaux de chocolat fait maison), dans un petit troquet en bord de route, nous coupons à travers les champs en terrasses au niveau de la tea factory. Plus de plantations de thé par ici, juste des cultures de choux et autres légumes. Dans les ruelles de deux villages étagés sur la montagne  les habitants nous sourient.La piste débouche à l’extrémité d’Ooty, au niveau de Charing Cross. Il est temps de déjeuner.  Les petits plats épicés à prix doux du  Chandan, le restaurant chic de l’hôtel Nahar,  enchantent nos papilles. Nous craquons pour le dhal makhni, plat de lentilles noires complètes étuvées à feu doux pendant la nuit, et mélangées à l’oignon, le gingembre, l’ail et la tomate ; le baingan ka bharta, aubergines cuites sans leur peau, revenues dans l’huile et une sauce tomate épicée. Et que dire des lassis à la mangue, bien mousseux…A la sortie de la ville, près de la gare routière, quelques hommes Toda vêtus de blanc, leurs grands châles brodés sur les épaules, vont pieds nus ; descendus à la ville pour une cérémonie religieuse, ils repartent rejoindre leur hameau dans les montagnes environnantes où vit cette minorité ethnique.On renonce à poursuivre à pied la route qui mène au Fernill resort que je voulais voir et nous arrêtons la balade au niveau du parc. Retour en rickshaw pour un repos bien mérité ; nous ne nous sentons pas le courage de ressortir dîner… Demain départ pour Mysore. 

Les tribus montagnardes des Nilgiri : les Todas
Une des principales tribus primitives qui ont peuplé les Nilgiris. Ces tribus ont cohabité en paix dans une relative harmonie pendant des siècles en formant un ensemble économique, social et culturel indépendant.La reconstitution d'une hutte et d'un temple accompagne la présentation des Toda dont le système social, économique et spirituel est entièrement centré sur le buffle:"Les produits laitiers tirés de la bufflonne faisaient partie du régime alimentaire de la tribu et servaient de monnaie d'échange contre des céréales, des outils, des poteries. Les Toda, strictement végétariens, ne sacrifiaient un buffle que lors de la mort de l'un des leurs. L'animal n'était alors pas destiné à être mangé, mais à accompagner le défunt dans l'autre monde. Aujourd'hui encore, les Toda croient que l'âme du buffle sacrifié suit l'esprit du mort au ciel, où l'animal continue à offrir son précieux lait. D'autres traditions se perpétuent, notamment celle de la division du travail: les hommes s'occupent des buffles, tandis que les femmes brodent des châles.

3 février  Les trésors de Mysore

Nous quittons sans regret, ni un au-revoir la patronne et le personnel de cette pension peu chaleureuse. Le bus privé pour Mysore nous prend à 9h15, mais du fait de la tournée des autres hôtels et des diverses agences (on fait deux fois le tour de la ville), on quitte Ooty à 10h15. La belle route sinue à travers de beaux paysages et deux réserves naturelles. Quelques antilopes,  singes ou sangliers fuient à notre passage. Bienvenus dans le Karnataka, où prédominent aridité et chaleur – bye-bye la fraicheur d’altitude !!!Quatre heures plus tard nous voilà à Mysore où nous choisissons le Maurya Palace pour trois nuits. Déjeuner à leur restau climatisé, au joli cadre intime, avant de nous reposer. Le Palais du Maharaja au coucher du soleil est fééerique même si ce n'est pas le soir du grand éclairage. Ce splendide palais, résidence des maharajas de Mysore, fut construit en 1897, puis reconstruit après un incendie en 1912. Les éclairages nocturnes mettent en valeur arcs, tours et clochetons, une architecture  au style indo-sarrasin qui faisait figure d'art officiel dans la colonie. Un bel avant-goût de la visite de demain.  

4 février  Plein les yeux !

Au petit déjeuner pris au Maurya Residency, l’hôtel partenaire voisin, les dosas au miel, nous caleront pour la matinée. Il fait bon à 9h et ce petit air frais, bien agréable, est idéal pour partir à pied au Palais du Maharaja. Il nous faut attendre l’ouverture des portes à 10h pour acheter nos tickets d’entrée (200r le visiteur étranger, 20r l’Indien…). Magnifique palais à l’extérieur autant qu’à l’intérieur. La visite est un enchantement. Tout y est travaillé ; couleurs harmonieuses, verrières en vitrail remarquable, boiseries, plafonds en bois peints de belles scènes variées, parfois cloutés d’étoiles argentées, des visages peints qui ressemblent à s’y méprendre à des photographies.

Nous déjeunons au Om Shanti, un  restaurant végétarien à deux rues de notre hôtel, de délicieux thalis pour un prix très mini. Thali à 65r extra. Il deviendra désormais notre « cantine » !

Deux heures de repos dans la chambre avant de repartir au Devaraja market  pour un régal des yeux et de l’odorat. Stands chargés de fruits, de légumes, d'épices, 

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Sous nos yeux éblouis, au Karnataka

Publié le par misha

Jeudi 5 février           Au royaume des Hoysalas

 Sacrée moustique- partie nocturne, après les disputes entre deux Indiens qui en sont venus aux mains sur le trottoir, les chiens, et à nouveau les klaxons,  duuuuure nuit ! Cette fois, il faut absolument se procurer de l’anti moustique. Nous irons ce matin au temple de Somnathpur, dans les environs de Mysore. Le bus n°7 part de la gare routière, le New Bus Stand, à 8mn de notre hôtel. Jusqu’à Bannur la route est  bordée de rizières sèches, très sèches ; le paysage brûlé par le soleil  est rougi par la poussière terreuse. On traverse un gros village animé, aux rues en terre battue. Ici, même les vaches sacrées travaillent en attelage. Leurs jolies cornes élancées sont vernies, peintes ou décorées parfois d’un tissu jaune. Beaucoup d’autres vaches aux cornes courtes vaquent et paissent ou encore occupent, imperturbables le milieu de la rue et (comme à Mysore, hier au cœur de la circulation) se promènent librement. A Bannur, le rickshaw qu’on négocie pour un aller retour 150r + 10r le parking est un tape- cul de première. Ce temple dédié à Vishnou est d’une beauté époustouflante et très bien conservé. Des frises de reliefs sculptés courent à la base des murs : éléphants, chevaux, scènes épiques, motifs ornementaux se succèdent avec un grand bonheur. On voudrait admirer, observer chaque cm carré, contournant le temple pieds nus comme il se doit. Les statues somptueusement parées et encadrées de délicats motifs, représentent des formes de Vishnou et autres divinités liées à lui, mais également des images de Shiva ou Ganesh. Nous revenons sur Mysore en bus depuis Bannur. Le bus pour Hassan, notre prochaine étape, part de la même gare demain matin.L’heure de la sieste est sacrée sous le ventilo. Dîner comme hier et comme à midi au Om Shanti ; encore un thali !On se prépare à l’attaque des moustiques ; le gérant nous donne un mosquito coil, tortillon à brûler. On n’a pas trouvé de spray ni de crème dans les parages. 

  

6 février        En route pour Hassan

 Un moustique intrépide a réussi à gâcher, à lui tout seul, la deuxième partie de la nuit ! Dosa et idli au petit déjeuner nous caleront pour les trois heures de voyage. En huit minutes chrono à pied, on atteint la gare routière. Le bus pour Hassan part à 8h15 et prend une belle route bien bitumée, bordée de  rizières labourées ; les récoltes sont terminées. Le paysage assez sec verdit peu à peu à l’approche d’Hassan. L’Hassan Ashok, le premier hôtel que je sélectionne, est très chic, 3000r par nuit,  ça grève le budget ! Soyons un peu raisonnables ! Un peu plus loin, le Sri Krishna nous semble parfait à 815 r ttc la nuit. Grande chambre avec lit king size de 2x2m, fan, tv, salon et grande salle d’eau. Au rez-de-chaussée, leur restau végétarien est excellent. On y déguste un thali pour 50 roupies chacun, douceurs et glace sodas inclus ! Internet en sous sol où j’y reste bien deux heures pour finir de mettre mes photos car hier soir, la panne d’électricité au internet café  m’avait empêchée de finir ! Une petite sieste et l’heure du diner arrive vite. Ce soir, ce sera plus léger, un masala dosa pour Guy et un open dosa pour moi.Open dosa : dosa plus épaisse (comme les pancakes) avec du masala (pomme de terre oignons, épices…) Masala dosa :dosa fine fourrée au masala. La nuit s’annonce sans moustique ; le bruit de la circulation est assourdi. Pour la douche chaude, il faudra attendre demain matin.   

  

7 février  Joyaux de pierres 

 Nous partons en rickshaw pour la gare routière d’Hassan. La route pour Halebid est très bonne et on y arrive vers 9h15. On ne peut rater le temple de Hoysaleswara, juste à côté du terminal, face au lac. Un des chefs-d’œuvre de l’architecture indienne. Une pure merveille ! Et presque pas de touristes. Une dentelle de pierre d’une grande finesse. On admire de tout près la moindre sculpture de cette merveille dédiée à Shiva au XIIème. L'extérieur et l'intérieur sont couverts de divinités et de sages hindous, d'animaux stylisés et de frises décrivant la vie des souverains Hoysala. Nous retrouvons la gare et prenons un bus pour Belur, un village simple mais animé, vers 11h20 puis un rickshaw pour aller jusqu’au site, au bout de la rue.  Le haut gopuram* annonce l’entrée ; sa pierre ocre clair  nettoyée de près contraste avec le noir des pierres du temple Chennakeshava. Celui-ci est très vaste et dans l’ensemble un peu plus massif, mis à part des façades aux fines sculptures. Quelques jeunes écoliers indiens en visite tiennent  à nous photographier parmi eux, et il s’en suit un long échange joyeux de questions réponses peu originales « what is your name ? », « Where do you come from ? », « Do you like India ?” etc….De retour à Hassan, nous déjeunons au restaurant de l’hôtel, attablés devant un thali incluant les douceurs qui calment le feu des épices, en compagnie des clients indiens; Longue pause internet et sieste dans l’après midi.Ce soir, pour notre dernier dîner, un garçon nous prend sous son aile et est « aux petits oignons » avec nous ; il nous amuse en nous assurant d’un « good service ! » lancé à chaque fois qu’il nous regarde !  On n’en est pas persuadé, les autres garçons non plus. Ils ont un œil sur lui et sur nous, au cas où notre « ange gardien » fasse une bourde ! 

  

8 février        Fascination à HAMPI 

 Le vieux bus « express » de 7h brinquebale tout d’abord  sur une route étroite cahoteuse, une heure durant. Où est donc le fameux express pour Hospet ? Une banquette remplace même une vitre manquante, mais on ne manque pas d’air !Après une première étape de 350km jusqu’à Arsikere, la route pour Vankodapura est plus large et bien bitumée. Haribor, terminus, tout le monde descend !  On nous transfère dans le bus voisin direction Hospet, même confort ! De part et d’autre de la route qui relie Hospet à Hampi, le décor est planté : un paysage sec étonnant de collines de rochers aux formes extraordinaires que notre vieux bus  local traverse sur 15kms. Le site est inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987 : Près de 400 lieux de cultes, temples, chapelles, ou simples autels aménagés dans une anfractuosité de la roche se dressent dans un des plus beaux paysages d'Inde du Sud, avec ses accumulations sauvages de rochers énorme, adoucies par la rivière Tungabadhra qui borde la ville. Nous atteignons enfin Gopi Guesthouse, réservé depuis la veille, en rickshaw, par un dédale de ruelles un peu comme les villages des îles grecques ; certaines maisons cubiques sont même blanchies à la chaux, mais ici, les habitantes sont en sari ou dhotis* ! Pas mal de touristes, mais beaucoup d’Indiens ; le village n’est qu’une succession de boutiques, restau, pensions, agence de voyages, centres de massage, mini épiceries …et malgré cela, il nous semble plutôt sympa. Hampi Bazaar mérite son nom !Du restaurant sur le toit terrasse de la pension, nous avons vue directe sur le colossal gopuram* du temple de Virupaksha, à peine éclairé, dommage. Pas mal de touristes français. Service hyper lent et quelques mosquitos ! Notre chambre, dans une maison voisine, sympa et bien rénovée –Laksmi Héritage Tourist Home (800r) s’avère très confortable, propre et carrelée et bien équipée avec fan, ventilo, salle d’eau avec chaude. Nous comprenons que Gopi étant complet, le patron a réservé chez sa voisine… Et finalement, nous préférons dormir ici.  

 

9 février  l’empire de Vijayanagar

Après un petit déj dont le service est à la hauteur de celui de la veille,  nous partons avec Kali, notre guide francophone pour la matinée (réservé hier soir) en rickshaw au sud du site archéologique, dans la cité royale. Une visite dans le sens inverse, pour éviter de rencontrer trop de touristes.On commence par le Bain de la Reine, un magnifique bassin surmonté de balcons ciselés et d’encorbellement et entouré de baies délicatement ouvragées. Un système ingénieux faisait entrer l’eau propre venue d’un lac et sortir l’eau sale. Pour cette grande « baignoire » granit, basalte noir, schiste étaient utilisés. Des briquettes étaient parfois pour le haut de certains temples.Image of Narasimba,  abimé et restauré,  est le plus célèbre des monolithes de Hampi ; la tête de lion de la divinité représente la quatrième incarnation de Vishnou.Le Temple Souterrain, Underground Temple, a encore les pieds dans l’eau et il y règne une atmosphère mystique. Dans la ville royale, après le Temple de Hazara Rama, aux  murs extérieurs sculptés de scènes du Ramayana*, nous nous attardons au Temple de Krisha et les dix avatars de Vishnou présents sur les piliers extérieurs de l’entrée, un temple encore en activité, contrairement à celui de Ganesh, 5m de haut, abîmé, patron des portes, puits et forteresses de la ville. Du haut du Mahanavami Dibba, estrade pyramidale de pierre, on a une vue d’ensemble sur le site parsemé de blocs restant d’édifices en ruines.Nous tenons à traverser tout le site à pied pour nous imprégner de ses beautés, et son atmosphère magique, malgré le soleil qui cogne sur le chemin du retour ! Une petite pause thé masala sous un banyan nous requinque avant de repartir, suant bien vite à grosses gouttes, vers le village, et le centre d’aide humanitaire où Kali et d’autres bénévoles s’occupent d’enfants défavorisés. Le restaurant Mango Tree, face à la rivière, est très plaisant, face à un beau paysage minéral et végétal, bien mérité après une autre longue marche.  On savoure nos plats, assis par terre sur les étroites terrasses - gradins en béton. Moments de zenitude exquis !Dans l’après midi, le hasard nous fait assister à une scène traditionnelle, devant la porte d’entrée d’une habitation, à l’occasion du mariage du dernier fils de la famille : sous un porche construit, pour la circonstance, de deux troncs entourés de palmes, et de feuilles, des femmes, des proches du marié, assises à même le sol, essaient des multitudes de bracelets, verts ou rouges, des musiciens jouent, installés à côté. La vendeuse propose un grand choix ! Deux hommes en habit blanc font les comptes au fur et à mesure.  Le mariage au temple, l’ultime cérémonie,  est le 13 et nous repartons le 12 ! Retour à la petite agence de Gopi, pour régler les billets de train 4800r en classe 2 AC, Hospet – Goa et Goa- Mumbaï, réservés la veille, et dîner au plus près, au Prince, attirés par son atmosphère intime.  

10 février      Ville sacrée, ville royale 

Ce matin, nous délaissons le toit terrasse de Gopi, pour le Moonlight, à côté de Prince –petit déjeuner pas transcendant non plus. Un rickshaw, négocié avec peine à un prix raisonnable, nous dépose devant l’enceinte de la Zenana, ancien quartier des femmes du roi, le harem. A l’intérieur de l’enclos, le gracieux pavillon Lotus Mahal et les étables (de luxe) des éléphants préférés du souverain qui, paraît-il, en possédait 800. Tranquille, peu de monde. Il commence à faire chaud.Nous rentrons à pied sous la cagnasse et la douche rafraichissante est un bonheur.Un peu plus tard, en route vers le temple Vitthala, nous nous arrêtons déjeuner au Geeta restaurant, le long de la rivière. Au  moment de la commande, Guy réalise que le billet d’entrée du site est resté à la chambre… Vingt minutes après, à son retour, la commande n’est toujours pas servie ! Nous y restons 50 minutes, appréciant davantage la situation face à la rivière, dans la brise légère et l’ombre, que les snacks.Sur le sentier de granit qui continue, on croise quelques vaches, bergers et bergères. Tableaux champêtres d’un autre siècle sur fond de rivière et collines de rochers émoussés. Les rayons du  soleil commencent à dorer les pierres du temple Vitthala, mettant en valeur les sculptures des piliers gracieux, colonnes et colonnettes, les statues des dieux et déesses finement ciselées… Un chef-d’œuvre de l’art Vijayanagar, et la dernière réalisation monumentale avant la disparition du royaume. Ce joyau est pour nous seuls et  une dizaine d’autres touristes à majorité indienne. Nous y restons jusqu’à 17h environ et rentrons à pied en compagnie d’une jeune Suisse fraîchement débarquée. Elle repart pour Goa demain par le même train que nous à 6h30. La rivière miroite sous le feu mordoré du soleil couchant. Dîner au Prince, comme hier. Cette fois le dîner est plus réussi et très copieux. Nous goûtons à nos premiers momos aux légumes, sorte de raviolis fourrés, non épicés, en forme de minis croissants  ou de chaussons. Petit tour au temple Virupaksha voir l’éléphante Lakshmi « bénir » les personnes qui lui donnent une piécette  avant de rentrer à la chambre. 

11 février      Rituels matinaux sur les ghâts 

Vers 8h15, nous partons, sans déjeuner, aux ghâts*, observer les rituels religieux. Les Indiens viennent s’y baigner, se laver et prier. Ils arrivent en masse, avec baluchon, savonnette et cruchons colorés en plastique. Hommes et femmes se séparent dès la descente des escaliers qui mènent à la rivière. Les écoliers, eux, ont investi le temple donnant sur la rivière. En petits groupes, on s’y lave les dents, on se shampouine, on se fait beau en s’enduisant d’huile ou en appliquant des poudres sur le visage. Des femmes prient assises en sari dans l’eau, les mains jointes, le visage tourné vers l’est. Les épaules se dénudent chastement, les tissus mouillés laissent deviner les formes généreuses des femmes,  les voiles légers des saris aux couleurs vives et chatoyantes dansent sous la brise, se transforment parfois en paravent ou s’enroulent avec grâce autour des corps, le bain terminé. De belles scènes insolites pour nous occidentaux. Mais pour beaucoup de voyageurs, l’attraction c’est le bain de Lakshmi, l’éléphante du temple vue la veille. Le cornac la chouchoute, lui gratte la couenne, lave chaque patte et lui brosse la trompe. Le moindre bobo accroche son regard. Elle se laisse faire, étendue dans l’eau, puis debout. La douche avec la trompe est un moment de bonheur pour tous ! Au New Shanti, sur le chemin du temple de Virupaksha, de délicieuses viennoiseries, pain aux raisins à la cannelle, croissant au beurre ferons office de brunch. On mangera mieux ce soir ! Depuis Mysore, toujours végétariens et à l’eau (même pas une bière car ici, l’alcool est interdit). Une cérémonie de mariage se déroule dans la maison du marié (celle vue il y a deux jours). J’y assiste postée dans l’entrée. Le papa me déclare avec fierté marier son quatrième fils. Et de me désigner du doigt les autres frères, les belles sœurs, la fille et les petits enfants ; je m’en donne à cœur joie pour photographier avec son accord enthousiaste. Mariés et quelques proches –frères, nièce… sont assis par terre face aux prêtres, devant une table basse décorée. Aujourd’hui, la mariée revêt un sari rouge.  Succession de rituels  avec des pétales de fleurs, des poudres qui servent à dessiner des symboles sur le sol, des pailles de riz, des feuilles de bétel recouvertes de pièces de monnaie, de l’eau aspergée en signe de bénédiction, pendant les litanies du prêtre. Le papa fait ensuite signe aux musiciens, postés à côté, de jouer. Le mariage au temple a lieu le 13...  et nous partons le 12, quel dommage ! Elle sera maquillée avec du henné sur les mains, et dix jours après, elle pourra partager la couche de son mari…J’apprendrai plus tard qu’à Goa, les traditions diffèrent.En cours d’après midi, Jalaya, la proprio de la guest house, me rejoint alors que je suis installée dans le passage carrelé devant la chambre, à mettre à jour mon carnet de voyage ; nous conversons pendant une bonne heure. C’est ainsi que j’apprends beaucoup sur leurs  traditions. En voici quelques unes en vrac : les Traits épais de poudre blanche sur le front marque le symbole de Shiva, la couleur verte  est le symbole du Bon (les bracelets sont verts) ;  2 bagues en argent parent les  doigts de pied des femmes mariées qui ne portent pas d’alliance, d’après elle. La poudre rouge se nomme kocoma. Le Jour de son mariage, la mariée est maquillée avec du henné et porte ses bracelets verts ; le marié lui offre un collier en or et un sari. Une boucle perce la narine, après le mariage. (Jalaya est fière de m’annoncer la valeur de son collier 50 000r et de son sari 100 000r). Toujours d’après elle, ceux qui vont aux ghâts le matin sont des touristes indiens. Ceux qui lavent le linge dans la rivière, des dobbis (elle, elle a une machine à laver). J’apprends aussi qu’elle a épousé son cousin germain, le fils de son oncle. Une fois Guy de retour de son massage, tout huilé, nous partons prendre la barque à moteur pour une balade de l’autre côté de la rivière. Des rizières d’un vert tendre, beaucoup de guesthouses au style baba cool ou hippy. Nous visitons un hôtel, le Laksmi Golden Resort. 75 chambres 1000 à 1500r et juste un seau pour l’eau chaude… Ça fait cher ! On préfère l’ambiance du village. Rafraîchissement dans un restaurant, assis sur de grands coussins, avant de reprendre le « bateau » pour l’autre rive. Jalaya nous accueille avec un grand sourire. Elle me fait signe de la suivre, et ouvre son sac plastique, me montrant un beau sari fuchsia qu’elle a l’intention de me faire porter. Toute heureuse, la voilà qui m’habille, me maquille les sourcils au khôl et orne mon front d’une ganda (confetti rond rouge  en feutrine apposé sur le front entre les sourcils). Elle pare ses cheveux de fleurs de jasmin quand je lui dis souhaiter la prendre en photo, si elle le veut bien. Elle est ravie et tient à ce que Guy nous photographie toutes les deux. Elle va même jusqu’à m’offrir le sari, en toute sincérité. Je refuse avec politesse, arguant la petitesse de mon bagage. Puis voici l’heure des adieux, car nous partons tôt demain matin. Nous nous quittons, sur un serrement de main ; quand je lui demande si je peux l’embrasser, elle se recule en disant non, avec un sourire timide. Ici, en Inde, on ne s’embrasse pas !

Nous dinons au New Shanti d’un très bon thali et achetons nos viennoiseries pour le petit déjeuner de demain.

 

12 février      Mythique Goa         

Parés pour partir en une demi-heure ; à 6h, nous sommes dans le rickshaw, direction la gare ferroviaire d’Hospet. Au coin de la rue voisine de la guesthouse, nous croisons Jalaya qui venait nous dire au revoir ! C’est elle qui m’embrasse  et cela nous amuse bien toutes les deux. Sa gentillesse nous émeut. Le train arrive avec une heure de retard. Installés dans nos couchettes en classe 2 AC, fermées par de coquets rideaux, nous voyagerons allongés, et ce dix heures durant … Ce n’est pas la vitesse V ! Après avoir vu défiler les paysages très arides du Karnataka, nous nous étonnons de voir forêts et montagnes,  parc national et cascades, rivière et verdure, dans l’état de Goa. Ça change !  Un taxi pré-payé pour 600 roupies, nous emmène à Palolem - ce système de prix fixe selon la destination est très au point et ne stresse pas. En trois quart d’heure, notre Fangio nous amène à destination. Bonjour la conduite, les dépassements à tout va, les klaxons… boudiou ! Dire qu’un bus met 1h30.Nous devons rejoindre Ciaran’s Camp, à pied par la plage, avec les bagages. Un resort de charme niché dans un joli jardin à la pelouse bien verte. Notre bungalow nous attend et sa déco raffinée et son confort nous enchantent : serviettes épaisses, coussins à profusion, grand lit abrité d’une belle moustiquaire, miroir sur pied etc… terrasse aménagée, avec hamac. Un excellent choix. Balade de reconnaissance après le chai et les petits gâteaux offerts aux clients à 16h. Bien sympathique, d’autant plus que nous n’avons pas mangé !  Nous poussons à pied jusqu’à l’extrémité Ouest  puis Est, à temps pour admirer un pur coucher de soleil depuis un endroit magique, sur fond musical de « Café Del Mar », ressemblant étrangement à du « Buddha Bar ». Pause internet à proximité de notre hôtel. Dîner dans un restau sur la rue à l’arrière : des chicken tikka*, excellents, arrosés, (enfin !) d’une bonne bière Kingfisher. Nous étions quand même à l’eau et aux légumes depuis Mysore !  

13 février   Palolem beach 

Les vagues se brisant sur la plage ont bercé notre sommeil. En matinée, séquence « baignade et bronzage » avant la séquence « coiffeuse » pour moi et « massage » pour Guy. Pause chai et gâteaux chocolat  avant de partir vers 17h admirer le coucher de soleil. Cette fois on s’installe dans les fauteuils du Café Del Mar, toujours en musique ; j’achète le cd en souvenir de ces moments privilégiés. Après une douche, de retour chez nous, cocktail au bar du Ciarans, vu qu’on a un peu d’argent d’avance ! Dîner au restau de la veille puis pause internet.  

14 février      Une Saint Valentin exotique

Programme très chargé aujourd’hui, jour des Amoureux ! Baignades, balades, tea time à 16h, massages d‘une heure, coucher du soleil, cocktail et repas au Ciaran’s arrosé d’une bouteille de vin blanc ; au menu gambas grillées, riz, salade et petit dessert traditionnel. Une belle soirée romantique sous le ciel étoilé.  

15 février      Dernière journée de plage         

Même programme que la veille, auquel on rajoute un peu de shopping. Dîner après apéro, cette fois  à notre restau sur la rue arrière. Il faut penser à boucler les bagages. On serait bien resté deux jours de plus… 

16 février      MUMBAI, une des mégalopoles mondiales

Le restau n’ouvrant qu’à 8h30, on avale juste boisson chaude et pain beurre confiture, en guise de petit déj. Nous suivons le chauffeur par le sentier qui part à l’arrière de l’hôtel -plus facile avec les bagages que le sable de la plage. Faut connaître… En moins d’une heure, nous voici à Magdao. Le train « express » part avec dix minutes de retard à 9h50. Il n’y a plus qu’à « prendre son mal en patience », en l’occurrence douze heures de trajet. Position assise… puis position couchée… puis assise. On prend le lunch proposé par les services à bord : une « gamelle » de riz poulet masala, pas mauvais ma foi mais épicé (60r par personne). Dans le couloir étroit,   c’est un défilé continuel de vendeurs qui proposent en criant «  kofe, thé, chai », « tomato soup, biscuits, sandwiches, mixed fruit » etc. On ne risque pas mourir de faim ! Notre compagnon de voyage, un jeune Indien dont la famille habite à Mumbai, nous aide à passer plus vite la dernière heure. Je prends bonne note de  ces conseils sur les  musts à voir en Inde,  cela nous donne déjà l’envie d’y revenir avant même de l’avoir quittée. Douze heures plus tard, nous débarquons à la gare Victoria, la gare principale de Mumbai. Impressionnant de voir ce grouillement humain, tous ces  gens assis à même le sol… Le trajet en taxi pour le Bentley Hotel à Colaba est stressant car le chauffeur  ne sait pas où il est et il cherche à nous larguer dans le quartier, nous faisant croire qu’on est arrivés ! Après avoir demandé dix fois son chemin, il arrive enfin devant notre hôtel, un ancien bâtiment colonial dans une rue très calme d’un quartier ma foi assez chic. Dommage que l’ensemble ne soit pas mieux entretenu. Notre chambre se trouve dans le bâtiment annexe et son balcon donne sur le parc, pour 1870r petit déjeuner inclus. La chambre 17 est propre et la salle d’eau correcte. 

 

Mardi 17 février      Mumbai mérite mieux qu'une journée...          

On émerge à 8h30, réveillés par les corneilles, comme d’habitude ! Un petit déjeuner réduit nous est apporté sur un plateau : deux toasts, beurre, marmelade et une boisson chaude chacun. A 10h30, nous laissons les bagages en bas à la réception pour partir à la découverte de cette gigantesque mégalopole de dix huit millions d’habitants. Le plus désagréable, ce sont les taxis qui, soit ne comprennent pas, ou mal, l’anglais, soit  nous arnaquent ,ou veulent nous lâcher dans le quartier, ou encore font mine de chercher en laissant tourner le compteur.Nous allons au quartier des Dhobis, membres de la caste inférieure des blanchisseurs, un ghat surnommé le quai de la lessive, à Mahalaxmi. Du haut du pont, qui jouxte la gare feroviaire, nous pouvons voir les dobbi-wallah battre énergiquement des montagnes de linge, penchés sur de grands bacs en ciment. Des guirlandes de linge volent dans le vent, du linge étendu par couleur sur les fils ou à même les tôles des toits des bicoques du quartier. 1026 lavoirs en plein air, vieux de 136 ans. Mais comment font-ils pour ne pas mélanger le linge des clients ? La mosquée Haji Ali est reliée à la terre par un passage, recouvert d’eau à marée haute. On ne peut pénétrer dans l’enceinte qu’après un check point. Tout le long du ponton-promenade, des petits stands de babioles, des mendiants assis, en attente de dons divers ou bien des vendeurs de fleurs qui patientent en enfilant des colliers de roses rouges et de jasmin destinés aux offrandes. Plus tard, nous cherchons en vain le centre commercial « Crossroad » pour y faire du shopping, mais nous trouvons « Crossword », une « FNAC » indienne miniature dont le coffee shop fait notre bonheur. A bord du taxi en direction du Regal Circle, coup d’œil à Chowpatty Beach, une  large et longue plage de sable. On fait le plein de produits ayurvédiques et des thés pour environ 150 euros à l’Emporium de Battery road. Gateway of India, pas très loin,  est un des emblèmes de Mumbai. Au pied de ce gros arc de triomphe, s’étend l’esplanade, grouillante d’Indiens, de vendeurs, de racoleurs, de touristes. En face, le majestueux Taj Mahal Hotel, LA fierté de la ville. L’entrée côté mer est triplement gardée par des barricades de sécurité, vu les attentats du 26 novembre 2008. Il est en cours de restauration. Ayant montré « pattes blanches », on peut admirer le grand hall de réception, les galeries, le bel escalier ouvragé menant aux chambres. Pause « chai »  dans le beau restaurant très classe, où on prend deux iced teas et deux desserts, spécialités indiennes, pour 1200 roupies. Faute de pouvoir un jour s’offrir une nuit : leur brochure affiche le tarif minimum de 25 000r (410€ environ) la chambre, un prix à faire frémir…Notre balade se poursuit dans le quartier avoisinant Regal Circle pour y admirer les beaux bâtiments coloniaux et art déco. Le Royal Bombay club, Dhunraj Mabe, Old Sailors Home, (maintenant le siège de la police), l’Institut des Sciences, David Sassoon library (le hall de boiseries est magnifique), High Court, l’Université de Mumbai etc… Pas évident de se repérer avec le petit plan de Lonely Planet ! On dîne au Léopold Café vers 20h. Un resto-café cosmopolite, le rendez-vous des touristes, des expatriés occidentaux et des indiens tous attablés dans la belle salle de style années 30, devant leur girafe; ce mode de service original est un cylindre en verre transparent, d’une contenance de 2,5 l à 5 l, monté sur un présentoir et muni d’un robinet pour assurer le service.Installés au fond de la salle, nous sommes au premier plan pour voir avec horreur les impacts de balles sur le miroir, qui témoignent encore des attentats meurtriers du 26 novembre 2008. Brrrr… On vient même les photographier. Ambiance bruyante mais sympa, service efficace et rapide. Nous rejoignons Bentleys Hotel à pied par Colaba Causeway. A la réception, nous reconfigurons les bagages. Il ne reste plus qu’à s’armer de patience puisque le taxi réservé ce matin et pré-payé à l’hôtel (360r) vient nous prendre à 23h. En route vers l’aéroport, le chauffeur ne résiste pas à l’envie de quelques roupies supplémentaires, « pour les bagages » nous dit-il, ben voyons…et nous de refuser catégoriquement ! Décollage du vol BA138 pour Londres vers 2h40. 

18 février  Retour d’Inde ou retour des Indes ?

Nous voilà donc de retour à Bordeaux, bien fatigués, mais contents de retrouver confort occidental et habitudes quotidiennes. Retour dans le froid hivernal et le ciel gris.Impression de revenir d'un autre monde... la tête pleine de couleurs et d'images. Les senteurs des épices rapportées des marchés de Cochin et Mysore, photos et souvenirs prolongent le voyage. Cet enchantement ne nous fait pas oublier la pauvreté et la mendicité que nous avons côtoyée dans les villes,  aux abords des temples ou dans les halls de gare…Bye les corneilles, insolentes, râleuses, piailleuses, vous seules ne nous manquerez pas !Les six semaines passées nous marqueront à jamais. Nous restons sur notre faim et avons envie de découvrir d'autres états.  Finalement l'Inde est plurielle et il serait peut être plus juste d'évoquer les Indes, tant les états que nous avons traversés diffèrent, par leurs paysages, leurs traditions, leurs langues, leurs religions, ou leurs spécialités culinaires. Nous sommes conscients que les états visités ne comptent pas parmi les plus pauvres et nous devrons nous attendre au choc  lors d’un prochain voyage, car prochain voyage il y aura, tant nous sommes avides de connaître davantage les différentes cultures et traditions, les Indiens d’autres états.

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Full moon, fêtes et festivals en THAILANDE

Publié le par misha

 

FETES ET FESTIVALS EN 2010 et 2011

(sous réserve de changements et de sources erronées)

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JANVIER (januarius): Mokarakhom, du sanskrit Makar, i.e. Capricorne

-Vendredi 1er janvier (Jour de l'An). Banques, Administrations fermées. 

Fête la plus célébrée au monde, le Jour de l'An a été fixé au 1er janvier par Jules César car c'est à cette date que les consuls romains prenaient leurs fonctions.

-8 janvier 2011: fête des enfants (non férié).

 

FÉVRIER (februarius): Koumphaphan, du sanskrit Koumbh, i.e. Verseau

 

-5 et 6 Février 2011 Festival de fleurs - Chang Maï - 
Défilés de chars et barques fleuris, concours floraux, expositions...

-Dimanche 3 février 2011 nouvel an chinois (non férié),

 année du lapin ou du chat en 2011

correspond à la Fête du Têt au Vietnam. Début de l'année du Tigre (Élément: Métal). Il y aurait plus de 6 millions de citoyens d'origine chinoise en Thaïlande, i.e. 10% de la population.

-Entre le 13 Février et le 15 Février Carnaval - Pattaya - 
feux d'artifices, défilés, couleurs, et population métissée pour ces 2 jours de fête, à laquelle Chinois, Japonais, Australiens, Singaporiens et Thaïlandais participent. 

- 18 février 2011, 

Makha Bucha (Pleine lune).  Férié (Banques, Administrations) (Vente d’alcool interdite

Dans l’histoire [légendaire] de la vie du Bouddha, neuf mois après son illumination (à Bodh-Gaya, Bihar, Inde), 1250 disciples vinrent lui rendre hommage la nuit de la pleine lune à Wénuban (i.e. forêt de bambous), dans la région de Rajagriha (Sud-Bihar), sans se concerter au préalable. Le Bouddha leur enseigna l’Ovat Patimok, résumant la philosophie du bouddhisme en trois principes: faire le Bien, éviter le Mal et garder la pureté de l’âme. En Thaïlande, des processions aux flambeaux ont lieu à la nuit tombée autour des temples. Ce jour-là plus qu’un autre, beaucoup d'oiseaux vendus dans des cages retrouvent la liberté.

 

MARS (martius): Minakhom, du sanskrit Mina, i.e. Poissons

 

AVRIL (aprilis): Messayaun, du sanskrit Mesha, i.e. Bélier

 

- 6 avril: Jour de [la dynastie] Chakri (Wan-Chakri):

Férié (Banques, Administrations fermées).Célébration au temple du Bouddha d'Émeraude (Wat Phra Keo), à Bangkok, commémorant le couronnement (en 1782) du premier des Rois Chakri qui portent le titre de Rama (le roi actuel est le neuvième du nom).

 

- 14 avril 2011: Fête de Songkran. 

Banques, Administrations fermées. Nouvel an bouddhiste - Tout le pays - 

C’est le Nouvel An thaïlandais, correspondant au début du nouveau cycle astrologique. Le nouvel an lunaire est fêté dans tout le pays et plus particulièrement à Chiang Mai. Le nouvel an bouddhiste est l’une des fêtes les plus importantes de Thailande et marque le début de l’année d’après le calendrier lunaire. Les réjouissances durent 3 jours du 12 au 14 avril et parfois même jusqu’au 15 dans certaines villes comme Chiang Mai. 

 Tradition millénaire, Songkran (du sanskrit "sankranti ", i.e. révolution, celle de la terre autour du soleil), est sans doute la fête préférée des Thaïlandais.

-Festival thaïlandais et international de cerf-volant - Hua Hin, Prachuap Khiri Khan - 
Entre le 13 Mars et le 14 Mars 2011

Des cerfs-volants impressionnants, aux couleurs vives, aux différentes matières, les uns traditionnels, les autres ultra modernes...

MAI (maius): Phrutsaphakhom, du sanskrit Vrishabha, i.e. Taureau

- 1er mai: Fête du Travail.  Férié (Banques, Administrations fermées).

- 5 mai: Fête du Couronnement, Férié: (Banques, Administrations fermées). 

Le 5 mai 1950, après cinq années de régence, eut lieu le couronnement du souverain actuel, Bhumibol Adulyadej (Rama IX). Chaque anniversaire de cet évènement est donc jour de fête en Thaïlande. C'est l'occasion pour les hauts fonctionnaires de présenter leurs respects dans la Chapelle Royale du Grand Palais. Le jubilé de diamant (60 ans de règne) de Sa Majesté a été célébré en 2006 car son frère aîné Ananda Mahidol (Rama VIII) est décédé le 9 juin 1946 (Le Roi est mort, vive le Roi !).

 

- 11 Mai 2011, Fête royale des Labours (Wan Phuet Mongkon): non férié.

A Bangkok, sur Sanam Louang, l’esplanade royale (face au Grand Palais), le rituel sacré des labours est célébré par les Bakous (i.e. «brahmanes du palais»), en présence du Roi et de la Reine. Cette cérémonie d’origine hindoue marque le début de la saison du repiquage du riz et aurait pour but de favoriser de bonnes récoltes.

-Vendredi 17 mai 2011 (Pleine lune): Visakha Bucha. Férié (Banques, Administrations fermées). (Vente d’alcool interdite). 

Le jour de la pleine lune du mois hindou Vaisakha (i.e. Bouddha Poornima) a lieu la fête la plus importante du calendrier bouddhiste: c'est la célébration de la naissance du Bouddha, de son illumination (à l’âge de 35 ans) et de son accession au Nirvana (à 80 ans).

Des sermons sont donnés par les révérends moines dans toutes les pagodes, et le soir, d'impressionnantes processions religieuses sont visibles partout. À la nuit tombée, des processions aux flambeaux ont lieu dans tous les temples du pays. A Bangkok, pendant une semaine, se tiennent des expositions sur le sujet à proximité des pagodes de Sanam Luang, près du Grand Palais.

 

JUIN (junius): Mithounayaun, du sanskrit Mithouna, i.e. Gémeaux


-Festival Phi Ta Khon - Loei - Entre le 14 Juin et le 16 Juin
 
La fête des fantômes tire son origine d'un conte bouddhiste traditionnel où les fantômes se mêlent aux humains pour participer à la fête organisée lors du retour d'un prince (avant dernière incarnation du Bouddha) après un long exil. Durant deux jours les habitants se déguisent en fantômes et investissent la petite ville de Loei… Processions, célébrations religieuses, l'ambiance est survoltante et tout le monde est convié à participer.

JUILLET (julius): Karakadakhom, du sanskrit Karkata, i.e. Cancer

-Jeudi 1er juillet: fin du 1er semestre. Banques fermées, Administrations ouvertes en principe.

 

-Lundi 15 juillet 2011: Asalaha Bucha (Asaha Puja )- (Pleine lune). Férié (Administrations, Banques fermées). (Vente d’alcool interdite). 

Le premier jour de la pleine lune du huitième mois lunaire, commémore le premier sermon du Bouddha à ses cinq premiers disciples après l'illumination, alors que le second marque le début des trois mois annuels de “retraite des Pluies“, quand les bonzes, selon leur coutume, se retirent dans leur pagode pour étudier et méditer.

- 16 juillet 2011: fête du Khao Phansa (non férié), correspondant à l’entrée dans la saison des pluies.

Premier jour de la période du Carême Bouddhique où commence, pour les bonzes, une sorte de retraite: pendant trois mois ils ne quitteront pas l'enceinte du temple et devront se soumettre à diverses règles plus strictes que de coutume tout en se consacrant à l’étude et à la méditation. C'est aussi à cette période que les jeunes Thaïlandais entrent provisoirement au monastère; d'innombrables cérémonies d'ordination ont lieu d'un bout à l'autre du pays. Le Carême Bouddhique se termine le jour de la pleine lune tombant cette année le samedi 23 octobre (Auk Phansa, i.e. «Sortie» de la saison des pluies).

 

 AOÛT (augustus): Singhakhom, du sanskrit Singha, i.e. Lion

-Jeudi 12 août: anniversaire de Sa Majesté la Reine Sirikit. Férié (Banques, Administrations fermées).

 Célébré depuis 1950 (année du couronnement et du mariage royal). Sa Majesté fait des offrandes aux bonzes du Palais de Chitralada et assiste à diverses cérémonies religieuses. En son honneur, c’est aussi la fête des mères (i.e.Wan-Mae, le jour de la Mère).

 

SEPTEMBRE (septem ab imbre): Kanyayaun, du sanskrit Kanya, i.e. Vierge

 

OCTOBRE (octo ab imbre): Toulakhom, du sanskrit Toula, i.e. Balance

-23 octobre (pleine lune): Jour de Chulalongkorn (Wan-Piya-Maharat, i.e. jour du roi bien-aimé)  Férié. Banques, Administrations fermées.

Le 23 octobre, est commémoré le décès du roi Rama V (Chulalongkorn, qui régna de 1868 à 1910). Ce souverain est considéré généralement comme le sauveur de la Thaïlande, ayant évité sa colonisation par l’Occident (dont la France), et le modernisateur de son pays (chemins de fer, postes, abolition de l’esclavage, entre autres innovations). Dépôt de fleurs devant sa statue équestre située en face du Parlement, à Bangkok.

-Le même jour: Auk Phansa: fin de la période de carême commencée le 27 juillet. Dernier quartier de lune le vendredi 1er. Nouvelle lune (i.e. lune noire): le vendredi 8. Premier quartier de lune le samedi 16. Dernier quartier de lune le dimanche 31.

 

NOVEMBRE (novem ab imbre): Phreutsajikayaun, du sanskrit Vrishchika, i.e. Scorpion. 

10 novembre 2011 (fête de Loy Krathong [jour non férié]). 

 

DÉCEMBRE (decem ab imbre): Thanwakhom, du sanskrit Dhanous, i.e. Sagittaire

-5 décembre, Anniversaire de Sa Majesté le Roi, récupéré le lundi 6: Férié (Banques, Administrations fermées). Fête nationale (Wan-Tchat) et fête des Pères.

-10 décembre. Jour de la constitution (Wan-rath-thamma-noon). Banques, Administration fermées. Jour anniversaire de l’entrée en vigueur de la toute première constitution offerte au peuple thaïlandais par le roi Rama VII en 1932.

- 31 décembre , dernier jour de l’année.

 

Voir aussi l’Agenda Thaïlande du routard 2010 / 2011 : http://www.routard.com/guide_agenda/thailande.htm

Sources  diverses

 http://www.gavroche-thailande.com/vie-pratique/calendrier-des-fetes-et-jours-feries/

http://www.routard.com/guide_agenda/thailande.htm

 

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TOUT SAVOIR SUR LE CALENDRIER THAILANDAIS 

 

2010 est en fait 2553 pour les ‘bouddhistes’ thaïlandais.

En 2011, on sera en 2554

 

Le calendrier thaïlandais est «en avance» sur le nôtre puisqu’il a débuté (rétroactivement) lors du maha-pari-nirvana, quand le Bouddha (i.e. l’Éveillé) a quitté sa dépouille mortelle en 543 avant Jésus-Christ. C’est du moins ce qui est admis par la tradition mais pas par tous les historiens (certains penchent plutôt pour 486 ou 480 av. J.-C.). Personne ne s'entend sur les dates qui bornent les quatre-vingts années de vie que lui prêtent les hagiographes, mais l’important, bien sûr, c’est l’héritage spirituel, philosophique et culturel…

Il y a des ‘ajustements’ similaires dans le christianisme. Prenons Noël par exemple. On reconnaît généralement que ce jour [le 25 décembre] a été choisi pour coïncider avec les fêtes païennes qui se tenaient aux alentours du solstice d’hiver (21 ou 22 décembre) quand les jours commencent à s’allonger, pour célébrer la ‘renaissance du soleil’. Chez les Perses (repris par les romains), cette date correspondait au "Dies Natalis Solis Invicti", i.e. ‘jour de naissance du soleil invaincu’. L'Église romaine a choisi le 25 décembre pour célébrer la naissance de Jésus probablement pour différentes raisons. Cette date du 25 décembre est fictive car elle ne repose sur aucun document ‘scripturaire’ (et les traditions primitives de l'Église varient considérablement dans leurs supputations), mais elle a une valeur symbolique. Elle est notamment en ‘correspondance’ avec le 25 mars (l’Annonciation, neuf mois plus tôt) où l’on célèbre la conception de Jésus. À l'inverse, le solstice d'été (21 ou 22 juin) coïncide avec la fête de saint Jean Baptiste, le Précurseur, qui a dit de Jésus: «Il faut qu'il croisse et que je diminue» (Jean 3,30). Les hautes autorités religieuses se permettent donc de petits arrangements avec les dates. A ce propos, citons la célèbre ‘saillie’ (à double titre) d’Alexandre Dumas: “On peut violer l’histoire à condition de lui faire de beaux enfants ”. Comme Jésus et le Bouddha, par exemple!

Raymond Vergé -extrait du site très intéressant : http://www.gavroche-thailande.com/vie-pratique/calendrier-des-fetes-et-jours-feries/

 

 

Le calendrier civil d'usage international est de type solaire. Il dérive du calendrier romain réformé en 46 av. J.-C. par Jules César, qui introduisit une année bissextile (366 jours) tous les 4 ans. Une nouvelle réforme opérée en 1582 par le pape Grégoire XIII lui a donné sa forme actuelle. Le royaume de Siam a adopté le calendrier grégorien en 1941.

Auparavant, le calendrier en usage était de type lunaire, hérité de l’astrologie hindoue, elle-même issue d’une tradition millénaire. Il en est resté le vocabulaire élaboré par les grammairiens et savants indiens, maîtres de la langue sanskrite.

Ainsi, en siamois, chaque nom de mois correspond à un signe du zodiaque(commun aux astrologies orientales et occidentales). En voici la liste (en transcription phonétique):

 

Janvier (januarius): Mokarakhom, du sanskrit Makar, i.e. Capricorne

Février (februarius): Koumphaphan, du sanskrit Koumbh, i.e. Verseau

Mars (martius): Minakhom, du sanskrit Mina, i.e. Poissons

Avril (aprilis): Messayaun, du sanskrit Mesha, i.e. Bélier

Mai (maius): Phrutsaphakhom, du sanskrit Vrishabha, i.e. Taureau

Juin (junius): Mithounayaun, du sanskrit Mithouna, i.e. Gémeaux

Juillet (julius): Karakadakhom, du sanskrit Karkata, i.e. Cancer

Août (augustus): Singhakhom, du sanskrit Singha, i.e. Lion

Septembre (septem ab imbre): Kanyayaun, du sanskrit Kanya, i.e. Vierge

Octobre (octo ab imbre): Toulakhom, du sanskrit Toula, i.e. Balance

Novembre (novem ab imbre): Phrutsajikayaun, du sanskrit Vrishchika, i.e. Scorpion

Décembre (decem ab imbre): Thanwakhom, du sanskrit Dhanous, i.e. Sagittaire

 

Les mois dont le nom se termine par le suffixe «khom» ont 31 jours, et ceux qui se terminent par «yaun» en ont 30, «Koumphaphan» (février) échappant à la règle. Dans le langage courant, les deux suffixes «khom» et«yaun» sont souvent omis pas les locuteurs.

Les dates importantes du calendrier thaïlandais font principalement référence aux grands évènements du bouddhisme (qui suivent le rythme des lunaisons et sont donc décalés tous les ans), à ceux de la dynastie [actuelle] des Chakri (et donc naturellement au couple royal) et bien sûr aux échéances internationales.

Comme en Occident, certaines fêtes (Songkran, par exemple) donnent lieu à des déplacements importants de population (i.e. les transports en commun sont pris d’assaut et les routes sont très encombrées).

 

Les Thaïlandais (bouddhistes) considèrent les 4 phases mensuelles de la lune (nouvelle lune - 1erquartier - pleine lune - dernier quartier) comme «Wan Phra», jour sacré où l’on fait des offrandes (fleurs, encens, bougies, eau, cigarettes, whisky…) aux représentations du Bouddha (chez soi ou au temple). Il est important de le savoir si l’on vit avec un/une autochtone «pratiquant(e)».

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Full moon, fêtes et festivals au SRI LANKA

Publié le par misha

 

 

Les nombreuses fêtes du calendrier sri lankais illustrent la pluralité religieuse de l’île. Chaque année, le Nouvel An traditionnel, fixé le 14 avril, inaugure le cycle des fêtes qui ponctuent chaque mois du calendrier lunaire

 

 

 

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Thai Pongal – 14 janvier 2011  

La fête des hindous est celui de Thai Pongal, célébrée habituellement le 14 janvier. C’est une fête des moissons. Du riz cuit au lait et des fruits sont offerts aux dieux pour leurs rendre grâces et pour s’assurer de bonnes récoltes. Les maisons sont entièrement nettoyées et décorées, les animaux de la ferme bichonnés et les visiteurs sont reçus avec un repas de fête

 

Duruthu (pleine lune) – 19 janvier 2011

Duruthu est le jour de pleine lune (habituellement en janvier), qui célèbre la visite du Bouddha à Kelaniya à l’époque pré-chrétienne. Le temple historique de Kelaniya Raja Maha, à 10 km au nord de Colombo, organise une grande perahera pour commémorer cet anniversaire.

 

Jour National - 04 février 2011

Tous les Sri Lankais se rassemblent pour célébrer l’anniversaire de la fin de la colonisation britannique le 4 février 1948. Cette indépendance, acquise pacifiquement, est commémorée avec un grand patriotisme. Ce jour-là, le drapeau national est hissé au-dessus des parades militaires, des nombreux défilés et des services religieux.
En plus des principales fêtes calendaires s’ajoutent d’autres fêtes rurales tout aussi attrayantes, certaines dans des lieux touristiques comme la Dalada perahera à Bentota en décembre, à l’occasion de laquelle participent plus de 20 éléphants et de nombreuses troupes artistiques. Autant d’occasions de faire la fête tout au long de l’année.

 

 

Navam (pleine lune) -  Nawam Full Moon Poya (Perahera) à Colombo le 18 février 2011

Navam est le jour de la pleine lune qui commémore la nomination des deux disciples principaux de Bouddha à l’époque pré-chrétienne (habituellement en février). A cette occasion, une perahera colorée a lieux sur les rives du Gangaramaya, un temple sublime sur les bords d’un lac à Colombo.

 

 

Medin (pleine lune) - le 19 mars 2011

 

Nouvel an sri lankais (nouvelle année cinghaise et tamoule) - 13 & 14 avril 2011

La nouvelle année sri lankaise est fêtée entre le 12 et 15 avril par toute la communauté cinghalaise et tamoule. Elle lie les deux principaux groupes ethniques qui partagent les mêmes coutumes et traditions ancestrales. Initialement, pour remercier les dieux à la fin des récoltes, cette grande fête nationale marque le passage du soleil du signe des Poissons (Meena Rasi) à celui du Bélier (Mesha Rasi). Les coutumes et traditions sont scrupuleusement observées. Les activités consistant à allumer les fourneaux, préparer et savourer le premier repas de la nouvelle année, effectuer des transactions d’affaires et partir au travail sont effectuées aux heures propices définies par l’astrologie pour d’apporter la bonne fortune. Les maisons sont nettoyées, on revêt des vêtements neufs aux couleurs qui portent chance et le riz fraîchement récoltés est utilisé pour préparer le riz-au-lait (kiribath en cinghalais et parl choru en tamoul) dans des plats neufs. On prépare également des sucreries traditionnelles délicieuses. Parmi les réjouissances : des jeux traditionnels tels que le elle, le gudu, le parapol et le raban (grosse caisse), et de bons moments de détente sur la balançoire dans une atmosphère où l’hospitalité est le maître-mot.

 

 

 

Vesak (pleine lune) - le 17 mai 2011

Vesak est le jour de la pleine lune le plus important pour les bouddhistes (habituellement en mai). Il commémore la naissance, l’illumination et le décès de Bouddha. Cette fête d’une grande piété rappelle la compassion due à toutes les créatures vivantes. C’est aussi une fête gaie et colorée, qui égaye les rues, les maisons et les places publiques de superbes lanternes de papier fait main et de fabuleuses illuminations.

L’observance des préceptes bouddhistes (sil) et l’installation de stands dans les rues (dansala) proposant gratuitement des repas et boissons aux passants sont les points forts de cette fête.
 

Poson (pleine lune) - 15 juin 2011

Cette fête de pleine lune a lieu généralement en juin et commémore l’arrivée du bouddhisme à Sri Lanka au IIIème siècle avant J.C. Sa signification historique et religieuse est reconnue par tous les bouddhistes de l’île. Les festivités ont lieu principalement à Mihintale, l’ancien temple monastique où le moine missionnaire royal Mahinda prêcha le premier sermon au roi, et à Anuradhapura, l’ancienne capitale, vers laquelle convergent les pèlerins. Au programme : observance religieuse, illuminations et défilés.

 

Esala (pleine lune) - 15 juillet 2011

Esala (habituellement en juillet/août) marque traditionnellement le début des grandes processions. Pour les Bouddhistes, la pleine lune d’Esala est un jour de poya important car il commémore l’anniversaire du premier sermon de Bouddha au cours de l’ère préchrétienne, qui servit de base à l’enseignement du bouddhisme. De nombreuses fêtes marquent l’événement à travers

 

Nikini (pleine lune) - 13 août 2011

 

 

Vel – Durant le mois d'août

Festival hindou.Les rues de Colombo prennent un air de carnaval Le chariot principal transporte les armes du Dieu Skanda et commémore une victoire ancienne sur les forces du mal. Il fait le trajet depuis le temple hindou de Sea Street jusqu'à un autre temple au sud de la ville. Sur le trajet, on salue traditionnellement le chariot avec des feuilles de bananiers et de palmiers. La procession est composée de kavadis (danseurs à arches) et d’adeptes qui font sur le parcours des actes de pénitence. Des stands regorgeant de fruits, cannes à sucre, objets artisanaux et autres souvenirs accueillent les spectateurs tout au long du trajet.

 

Vap (pleine lune) – 22 octobre 2010  full moon day

 

Deepavali - le 5 novembre 2010

Deepavali est la « fête de la lumière » hindoue, célébrée habituellement en novembre en hommage à la victoire du bien contre le mal tous deux symbolisés dans le récit d’une ancienne guerre par le dieu Siva et des démons malfaisants. Les temples hindous organisent à cette occasion des cérémonies religieuses (pooja), les maisons sont éclairées de lampes à huile on prépare des repas végétariens et l’on porte de nouveaux vêtements.

 

 

Ramadan - 26 novembre

Le Ramadan est célébré à Sri Lanka par la communauté musulmane pour marquer la fin de la période annuelle du jeûne. Des prières communes prennent place dans les mosquées et les places publiques, on récite le Coran et l’on distribue des dons aux pauvres. Mais chacun célèbre aussi cette fête en famille en dégustant des plats de fête, en portant de nouveaux habits et en distribuant des cadeaux. Les musulmans du Sri Lanka célèbrent également deux autres fêtes, le Haj (fête du sacrifice) et le Milad-un-Nabi (anniversaire du prophète Mohammed) par l’observance de certains rites.

 

Unduvap (pleine lune) - 20  décembre2010

 

Noël - 25 décembre 2010

Le jour de Noël est célébré de façon traditionnelle au Sri Lanka. La saison festive débute au milieu du mois de décembre par les soldes de Noël et la décoration et l’illumination des magasins et des rues de la ville. Des messes de minuit sont organisées dans les églises, où l’on chante des chants de Noël (souvent avec des paroles en cinghalais ou en tamoul), les cartes de vœux sont échangées et les arbres de Noël installés dans les foyers. Le père Noël, les cadeaux, les repas de fête, les cadeaux pour les nécessiteux et la fête au sein des familles assurent à tous une heureuse fin d’année. Les touristes séjournant dans les hôtels fêtent Noël et la nouvelle année de manière traditionnelle, avec des décors typiques, de la musique, des menus spéciaux, des jeux, et des soirées dansantes. Les fêtes catholiques les plus importantes se tiennent à Madhu, lieu de pèlerinage (dans la région centre-nord du pays) en juillet, à St Anne à Talawila (près de Puttalam dans la province nord-ouest) en mars et juillet et à Duwa près de Negombo, où une pièce de théâtre racontant la scène de la Passion est jouée à Pâques. Lors de ces fêtes, qui rassemblent de nombreux pèlerins, ont lieu des processions, des veillées et des foires rurales       

CALENDRIER 2010 2100 DES FETES ET FESTIVALS

AU SRI LANKA


2010

Janvier

Tamil Thai Pongal Day                                                     2010/1/14
Navam Full Moon Poya Day,                                            2010/1/29

Février

National Day,                                                                 2010/2/4
Milad-Un-Nabi (Holy Prophet’s Birthday),                        2010/2/27
Madin Full Moon Poya Day,                                            2010/2/28

Mars

Mahasivarathri Day,                                                         2010/3/13
Bak Full Moon Poya Day,                                                2010/3/29

Avril

Good Friday,                                                                 2010/4/2
Day Prior to Sinhala & Tamil New Year Day                    2010/4/13
Sinhala & Tamil New Year Day,                                     2010/4/14
Adhi Vesak Full Moon Poya Day,                                   2010/4/28

Mai

May Day,                                                                       2010/5/1
Vesak Full Moon Poya Day,                                            2010/5/27
DayFollowingVesak Full Moon Poya Day,                         2010/5/28

Juin

Poson Full Moon Poya Day,                                            2010/6/25

Juillet

Esala Full Moon Poya Day,                                             2010/7/25

Août

Nikini Full Moon Poya Day,                                             2010/8/24

Septembre

Id-Ul-Fitr (Ramazan Festival Day),                                    2010/9/10
Binara Full Moon Poya day,                                            2010/9/22

Octobre

Vap Full Moon Poya Day,                                                2010/10/22

Novembre

Deepavali Festival Day,                                                   2010/11/5
Id-Ul-Alha (HadjiFestival Day),                                         2010/11/17
Il Full Moon Poya Day,                                                   2010/11/21

Décembre

Unduvap Full Moon Poya Day,                                       2010/12/20
Christmas Day,                                                            2010/12/25

 

2011

Janvier

Tamil Thai Pongal  Day,                                                       2011/1/14
Duruthu Full Moon Poya Day,                                              2011/1/19
National Day,                                                                      2011/2/4

Février

Navam Full Moon Poya Day,                                              2011/2/18
Maha Sivarathri Day,                                                         2011/2/23
Milad un-Nabi (Birth of the Prophet)              ,                     2011/3/9

Mars

Medin Full Moon Poya Day,                                             2011/3/19

Avril

Day Prior to Sinhala & Tamil New Year Day,                     2011/4/13
Sinhala & Tamil New Year,                                               2011/4/14
Bak Full Moon Poya Day,                                                 2011/4/18
Good Friday,                                                                    2011/4/22

Mai

May Day,                                                                        2011/5/1
Vesak (Buddha Day),                                                       2011/5/10
Vesak (Buddha Day),                                                       2011/5/11

Juin

Poson Full Moon Poya Day,                                            2011/6/15

Juillet

Esala Full Moon Poya Day,                                             2011/7/15

Août

Nikini Full Moon Poya Day,                                            2011/8/13

Septembre

Binara Full Moon Poya Day                                            2011/9/12

Octobre

Vap Full Moon Poya Day,                                                2011/10/12
Deepavali,                                                                      2011/10/26

Novembre

Eid al-Adha (Hadji Festival Day),                                   2011/11/6
Il Full Moon Poya Day,                                                 2011/11/10

Décembre

Unduvap Full Moon Poya Day,                                       2011/12/10
Christmas Day,                                                            2011/12/25

Date à confirmer.
All full moon poya days : à confirmer  pour 2010.

Sources

http://www.connaissance.lk/srilanka.fr.festivals.html

http://www.qppstudio.net/publicholidays2010/sri_lanka.htm

http://amilapradeep.wordpress.com/2010/01/11/20102011-sri-lanka-holidays-for-microsoft-outlook/

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Un hiver au chaud sous le soleil du Sri Lanka

Publié le par misha

 

CARNET DE ROUTE 2009 : le voyage, jour après jour ... (1€=152 roupies)

 

7 et 8 janvier             Terminus  Colombo !

 Voyage au cœur de l’hiver 5 mois après les Philippines. Et d’excellentes raisons pour partir si loin : le mariage de Dharshi, notre amie de Tangalle ! Belle occasion de retrouver aussi nos amis de Kandy.Pas de neige à Londres contrairement à de nombreuses villes en France. Le vol de la British Airways part à l’heure de Bordeaux, à 16h50. Nous rejoignons  Heathrow en une heure de trajet par le  bus National Express (12£ par personne  )Partis à  21h30, nous atteignons  Mumbai après huit heures de vol. Il est 11h 40am. 28°C, chaleur et ciel bleu. On enchaîne avec un vol Kingfisher pour Bangalore de l’aéroport domestique. Excellent service à bord. Hôtesses en uniforme rouge, jupe courte et non en sari traditionnel. Au départ de ce bel aéroport  tout neuf international et domestique de Bangalore, on nous demande 1040 roupies de taxes d’aéroport.380242.jpgToujours chaud 22°c et sec.

Vol Sri Lanka Airlines à 21h15 pour Colombo, la destination finale.

 Enfin nous y voilà ! Il aura fallu en tout 4 décollages et 4 atterrissages. Il est 23h, heure locale (17h30 a Bordeaux), et on est très, très fatigués. Le taxi nous attend mais il  doit franchir  les check- points  et cela demande un temps certain…patience, patience. Un aéroport sous haute surveillance, conséquence des attentats récurrents. 

 

Le Silver Sands , à Negombo, nous semble un bon choix, en bord de plage. Hmmmmm… plaisir de sentir la brise marine après ce long voyage épuisant. La chambre 1, la plus proche de la plage, est grande et correcte,  la literie très bonne. Petite terrasse aménagée. 

9 juillet         Sous la protection de Bouddha

 Ici, la plage est plus propre qu’au niveau de l’hôtel Icebear. Quelques voiles ocre se découpent au loin. Tout est tranquille. Nous retrouvons notre ami Asitha, a 10h ce matin, heureux de nous revoir après ces trois ans passés. On l’écoute nous donner des nouvelles de tous, son débit langagier est toujours aussi rapide ! Après le check out (1300r+ taxes et petit déjeuner et transfert taxi 1500r), nous prenons la route secondaire ralliant la route principale pourKandy, encombrée de tuk-tuks, camions, bus, mais au moins sans check point.La Jolie pension Freedom Lodge,est un peu en hauteur, dans une petite rue tranquille, tout proche du lac. 

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Salath et Ninali, les propriétaires nous accueillent avec chaleur! Tout est impeccablement propre. Chambre toute neuve, très confortable, au dernier étage avec balcon privé. 2250r (1€=150r) soit 15€  lanuit. Les autres chambres sont aussi très belles et certaines donnent sur le jardin.

 

 

 

Nous flânons le long du lac avec l’intention d’aller déjeuner et discutons agréablement avec un jeune homme qui nous fait discrètement la promo du petitshow donné ce soir à 17h30. Danses traditionnelles, musique et marche sur le feu. C’est connu, beaucoup de racoleurs de touristes le long du lac. Et on se demande si Capila n’en n’est pas un ! N’empêche que nous l’écoutons avec intérêt, nous, voyageurs avides de culture. Il nous présente au chef spirituel  du Sri Lanka. Suriya Maha Hmi, logé au temple bouddhique Malwathi Maha Vihala un peu après la pension. Le vieux moine  de 92 ans est un rescapé de l’attentat de 1998 au temple de la dent, mais garde des séquelles aux jambes. Le jeune homme se fait notre interprète et nous « discutons » un bon moment. Selon  la tradition, le moine noue à notre poignet le  pirit nula ; ce lien « de la chance » se compose de trois fils symbole de la protection suprême de Bouddha. i

380250.jpg  On le quitte,  nous sentant obligés de lui laisser quelques billlets ! Nous invitons notre jeune ami à se joindre à nous pour déjeuner. Le rice and curry au Old Empire Hotel derrière le Temple de la Dent est un régal pour un prix très raisonnable.

 

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10 janvier                   Retrouvailles à Kandy


 380261.jpgPoya Day (Pleine lune), un jour férié au Sri-Lanka. Temps plutôt ensoleillé et sec. Petit déjeuner dans le jardin d’entrée : très copieux avec assiettes de  fruits frais, œufs, toasts, beurre et marmelade, thé, café. Salath nous tient compagnie.Nous retrouvons avec joie nos amis sri lankais ; c’est comme si on s’était quittés la veille. Le rice  and curry de Wasanthi est toujours aussi savoureux ! Comme la coutume le veut, ils attendent qu’on les prie de s’attabler avec nous, cela nous surprend toujours, nous, occidentaux. Petit coucou à Malik et sa femme française, voisins de nos amis. Il nous engage à aller dîner à Lakshmi, sa deuxième pension à quelques mètres de la nôtre.

 

Sur le chemin du retour, un temple éclairé et des chants nous attirent. On s’approche et bien sûr, nous sommes invités à nous asseoir par terre avec380263.jpg eux ! Cette soirée, organisée par l’Union des Chauffeurs de Taxi de Kandy, est une réunion de soutien et de prières pour les soldats qui combattent au nord contre le LTTE, et ils sont fiers de nous le dire. L’ambiance est bon enfant, et comme tous, nous devons goûter aux biscuits et boire le thé au gingembre. Dans une autre salle,  la célébration continue : L’un des deux moines entame les chants de prières devant l’assistance installée sur le sol, tout autour de la salle. Quelques jeunes soldats en habits sont présents. Nous nous éclipsons au bout d’une demi-heure.

Il est temps d’aller dîner à Lakshmi. On grimpe, on grimpe, la guesthouse  est coincée entre plusieurs autres. On dîne sur la terrasse d’un rice and curry bien cuisiné. Quelques touristes étrangers, pas de Français. Je visite deux chambres, correctes mais sans charme particulier, pour 1600r sans le petit déjeuner.  

 

11 janvier       A la rencontre des Veddas

  

 380266.jpgBeau temps pour  découvrir une autre superbe région du Sri Lanka :Les Knuckles Mountains. Dès 9h,  Asitha nous emmène par l’ancienne route qui mène vers l’est, mauvaise et encombrée de camions chargés dematériaux de construction. Très beaux paysages de rizières et de montagnes,  des rivières et des  barrages qui nous font arrêter maintes fois pour les fixer sur ma pellicule … Des routes sinueuses, 18 tournants en épingles à cheveux sur la fin du parcours !  Et des singes en familles qui  occupent parfois  les bords de route. 

  Le top est la rencontre avec les Veddas, au fin fond d’une forêt, à  une dizaine kilomètres de Dambana. Asitha est  notre interprète, et un jeune vedda,  parlant le sinhala, l’intermédiaire entre les siens et notre ami.

Le chef de 62 ans nous  reçoit en nous prenant les avant bras, signe de bienvenue  « oundaye » !  380268.jpgNous en avons étreint des bras ! Pas trop de touristes, seulement une dizaine de Sri Lankais curieux de connaitre mieux ce peuple primitif en voie de disparition. 2000 veddas et 350 familles vivent dans ces forêts, dans des maisons en torchis. Il y a quand même une école où les maitres sont sri-lankais. Certains veddas surtout les hommes conservent les habits traditionnels et portent de longs cheveux très noirs. Ils vivent de la chasse à l'arc. Grand’ Pa est le plus craquant de tous, cent ans, une longue barbe blanche dégoulinante de bétel rouge, mais quel sourire et quel regard pétillant!  

 Même si la visite est devenue très commerciale, (photo  =100R…), cela vaut la peine de venir rencontrer cette minorité en voie de disparition.Retour par la nouvelle route, en longeant les réservoirs de Victoria; les lacs se font miroirs et à cette heure-ci le spectacle est magnifique.  Plusieurs  check- points. Arrivée vers 16h à Kandy. Asitha nous dépose devant « Devon » où nous achetons quelques gâteaux, histoire de tenir jusqu’au soir car le petit déj est loin ! On trouve deux cybercafés  dans Temple street. A 19h45, nous rentrons à Freedom Lodge  et y dînons en conversant avec Salath.

 

12 janvier       Une journée en famille à Kandy


 380269.jpgNous partons vers 10h, le cœur léger, le sourire aux lèvres. Temps idéal : ciel d’un beau bleu, chaleur sèche et petite brise !Nous allons passer la journée chez Wasanthi.

On papote dans le salon. Chouette, il y a des hoppers au déjeuner ! Guy avait émis le vœu d’en manger… pourtant ici la tradition c’est de les avoir au petit déjeuner ou au dîner !! 

 La maitresse de maison nous invite à venir la voir au fourneau, pour une cuisine « en direct » ! 

 On aime bien faire le tour du petit jardin avec eux, voir et cueillir les fruits de leurs arbres, découvrir des saveurs nouvelles pour nos palais occidentaux, les herbes précieuses pour le curry.  On aime bien aussi  l’heure des « cours de langues »! Le français pour Nilani, le sinhala pour nous ; une dizaine de mots que l’on aura vite oubliés malheureusement.

Moments de convivialité et de grands éclats de rire partagés 380274.jpg!

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons entendu  parler par Asitha d’un moine qui s’occupe d’un groupe d’orphelins, dans la plus grande discrétion. Nous désirons le rencontrer. Il nous reçoit avec modestie, et nous présente ses protégés tous orphelins à cause du tsunami et de la guerre.

Une chose me frappe : aucun n’a le sourire mais leurs grands yeux nous dévisagent. Tranche d’âge 4 ans- 18 ans. Quelle belle action il accomplit  seul, et sans médiatisation  380285.jpgdonc sans grand soutien. Ils vivent de la charité des  gens  du voisinage, de quoi  manger, un peu de matériel et d’ustensiles, des vêtements… ;  sur un tableau une liste des besoins. Nous aimerions faire le maximum pour eux mais nous nous sentons bien impuissants. Le matin, les jeunes vont à l’école jusqu’à 14h ou15h. 

 

 

 Soirée d’adieu avec nos amis. Pour l’occasion, nous dînons tous au restaurant le Arabico, sur Peradenya road.  Photos souvenirs et promesses de nous retrouver et rester en contact pour l’évolution de nos projets en commun : nous nous quittons après maintes effusions.  

 

13 janvier        Attendus impatiemment à Tangalle


Check out– petit déjeuner=400r, dîner=750r  chambre=2250r ttc prix négocié

Dernières photos et embrassades avant de partir à 7h20 avec Asitha, pour Tangalle via route de Ratnapura et Embipilitaya.  Joli paysage ; la route pittoresque traverse des villages minuscules et celle qui file droit sur Tangalle est bitumée et très bonne.

 Enfin nous voilà rendus au Palm Paradise Cabanas, notre Eden retrouvé! Une fois installés dans le bungalow Suriya, « notre » bungalow, vers 13h30, nous téléphonons à Navoda et Darshi. Juste le temps d’avaler un sandwich et de se reposer. Elles arrivent folles de joie de nous retrouver, « tout pareils », » pas changés » !382413.jpg Attablées dans la salle du restaurant du PPC, Navoda et Dharshi se penchent sur leurs grandes feuilles pour inscrire avec application le décompte financier et les attributions des articles à acheter pour 40 enfants ; une bonne heure passe...

Tangalle,  Pushpa, la tante de Navoda  m’embrasse et me saute au cou. Que de souvenirs elle a, en particulier celle des éléphants  à Tissa en 2005. Elle respire le bonheur de nous voir.

 

Achats chez les commerçants et constitution des paquets selon le niveau scolaire ou l’âge. Nous trions les 20 kilos de vêtements apportés depuis la France (dons des amis, du Resto du Cœur de La Loupe…), par taille. On est à la bourre.

 Les dépenses s’élèvent à  environ 18000 roupies : sacs d’école, biscuits, boissons et bonbons, articles scolaires complets.

La cérémonie de distribution à lieu dans le jardin, sous un grand abri monté pour l’occasion. L’assistance est déjà installée et on nous accueille comme des « officiels », colliers de fleurs, chaises sur fond de fleurs et tapis. On voudrait se faire petits !!!  On me demande d’allumer les bougies du grand chandelier en laiton sur pied. J’ai envie de chialer, mais je me raisonne.

Chansonnettes, petits discours parfois inaudibles ou tronqué par timidité, danses... On retrouve certains des jeunes que l’on a aidés en 2005 (danseuses, bébé tsunami…). On procède à la distribution. Les enfants se prosternent parfois, mains jointes en guise de respect et remerciements (coutume au Sri Lanka).

Pauses photos et rafraîchissements pour tous. Nous rentrons à l’intérieur et passons quelques moments plus calmes avec les parents de nos amis, le frère et la tante Pushpa. La maison est repeinte à neuf et les traces du tsunami ont disparu.

 Retour au Palm Paradise Cabanas. Au dîner ce soir, rice & curry et crêpe coco. Malgré le vent qui s’est levé,  il fait beau temps.  

 

14 janvier

Une journée toute  simple ! Enfin pas de programme ! Nous évoluons entre resto, bungalow, transat, parc et plage et réception (pour la pause Internet !).  Très beau temps, brise légère ; en soirée le vent forcit. Au prochain séjour, nous prendrons un bungalow plus abrité. Dîner délicieux et service toujours aussi attentionné ; ce soir : consommé à l’oignon, thon grillé accompagné de manioc et de légumes, bananes en beignets.

15  janvier      Vive les mariés !  

Le mariage de Dharshi a lieu au Dickewela resort, à vingt minutes d’ici. C’est un resort huppé bâti sur une petite péninsule flanquée de longues plages très belles, bordées de palmiers et cocotiers. Très bel endroit pour groupes ou ceux qui aiment le tout confort avec piscine débordante.

 On est surpris par la présence de nombreux gardes en costume kaki.. Comme tous les 170 autres invités, on nous fouille, on nous questionne  avant de monter au restaurant où a lieu la cérémonie. Pire que dans un aéroport ! Pire qu’au temple de la Dent ! Mon stylo se doit d’écrire, mon appareil photo se doit de faire des photos ; tout est objet de suspicion pour nous étrangers comme pour les invités et les cadeaux amenés. Psychose de l’attentat et de la LLTE ? 

 Partout de magnifiques saris de toutes couleurs, motifs ou tissus… quelle élégance ! Navoda a réussi à prendre le temps de me draper dans mes 6 mètres de soie…  Photographe et reporter vidéo officiels sont là pour fixer chaque  moment de la cérémonie, traditions obligent ! La mariée et les jeunes filles d’honneur reçoivent leurs bouquets,  danseurs, et musiciens au tambour précèdent le cortège de la mariée et sa famille, puis du marié et sa famille.

 Vient la cérémonie du poruwa, (sorte de petit podium surmonté d’un dôme décoré) : debout de part et d’autre du poruwa fleuri de marguerites fraîches, les jeunes mariés gravissent marche après marche  très lentement. Un danseur souffle longuement  dans une conque pour accompagner chaque mouvement. Les rituels se suivent : tissu  blanc, tissu rouge, drapent tour à tour la mariée, collier en or vient parer le cou de Dharshi, échange des anneaux, une aiguière verse du lait  sur le fil doré reliant un doigt de la mariée à un doigt du marié.

 Le prêtre, revêtu d’une simple tunique blanche, débite sur un ton monocorde des prières qui me semblent interminables.  Les mariés reçoivent des offrandes,  des  cadeaux et se  prosternent, mains jointes, devant les parents.Une noix de coco surmontée d’un citron et d’une feuille de bétel est fendue à coup  de hache, un rituel pour garantir  le bonheur du couple. Moment parfois difficile à réussir, ou à photographier ! Une fois le tapis déroulé devant le poruwa,  Dharshi et Chitra descendent, une gerbe de fleurs de cocotiers dans les bras. Toujours sous les feux des projecteurs, les mariés procèdent à la découpe du gâteau posé sur un piédestal, chacun une main sur la pelle à découper. Ils s’en offrent une petite part mutuellement avant d’en donner aux enfants d’honneur.Le canapé, sur un fond de  fleurs fraîches, attend Dharshi et Chitra  qui vont encore devoir  sourire aux photographes, entourés des membres des familles. Moment assez long, car tous les membres veulent  poser avec les mariés !

 

382426.jpg Les mariés apposent leurs signatures après le discours à voix basse du représentant du maire. 

 Les quatre témoins arrivent, précédés par les danseurs et le caméraman, et Ô surprise, la femme du président du Sri Lanka,  en fait partie. C’est l’un des deux témoins de Dharshi. Cela explique donc la présence du garde armé sur les rochers, des gardes sur le parking et des fouilles ! 382557.jpgSon arrivée fut tenue secrète jusqu’au dernier moment pour que cela ne soit pas médiatisé.

 

 

Des danses traditionnelles agrémentent la cérémonie.Buffet très copieux, multiple choix de plats. Chaque invité reçoit une petite boite contenant un morceau de gâteau

 .Le proprio italien de l’hôtel, cheveux blancs, barbe grise et longue moustache,  vient nous saluer ;  il nous explique, dans un franglais parfois difficile à comprendre, que grâce à la localisation de l’hôtel sur la jetée, la vague du tsunami, est passée par-dessus sans faire de gros dégâts, comme pour les Maldives.

Pas de table d’honneur comme en France lors d'un mariage. Les mariés vont se servir au buffet et s’installent tous les deux sur l’une des tables de la terrasse. Ils boivent un jus de fruits dans un grand  verre à pied élégamment entouré d’une serviette blanche sous les objectifs des photographes. Etrange de voir les invités en grande tenue manger avec la main droite ! Le champagne est un grand absent, tout comme les vins, pour nous, Occidentaux...

Après le repas, les mariés qui s’étaient absentés, reviennent revêtus d’une tenue colorée traditionnelle. Puis chanteurs et musiciens animent l’après midi jusqu’à 17h. C’est l’heure des adieux des mariés. Sous les applaudissements de tous.Nous quittons le resort avec la famille pour Tangalle dans le bus réservé pour l’occasion. Il y en a un qui n’a pas bu que du jus d’orange, car il nous « tient  la conversation », la moitié du trajet, avant de s’écrouler sur un siège et dormir !  

 

Lors de notre conversation avec les parents de nos amies, le papa me montre un courrier concernant Navoda, toujours célibataire : des annonces ayant été publiées dans la rubrique  mariage, il me montre fièrement une page manuscrite reçue au courrier, contenant le profil astrologique d'un futur candidat pour la jeune fille.... A quand le prochain mariage ???? 

 

 


Exemples de prix pour un mariage

pour la famille de la mariée

 

-Repas :

L'assiette 1700r par personne  - 170 personnes soit 233 750 rp

-2 chambres (pour se changer) 5500rs

Thé, café, services inclus

Sous Total A 1584€

-Poruwa 23000rs

-Photographes et caméraman 5200r

-Danseurs et musiciens :21000r

-Chanteur :6000r

Sous Total B 102 000rs

Total : 2260€ soit 2000rs par personne/13€ environ 

 


 

16 janvier       Lendemain de fêtes à Tangalle

Encore très chaud aujourd’hui. Nous retrouvons Navoda à 11h chez elle. Une dizaine d’enfants viennent accompagnés de leurs mamans ; Distribution vêtements qui fait des heureux. 

 Fin d’après midi au PPC. Ce soir au dîner : chicken masala, gâteau - crème caramel. 

 

17 janvier       Cher Safari ….à Uda Walawe


 391214.jpgNous quittons PPC avec Asitha, arrivant de Kandy. Check out- 30 000rs  4 nuits repas inclus! Nous embarquons au passage Navoda et sa cousine Pushpa…

Et c’est parti pour Uda Walawe, en deux heures de route. 

 L’hôtel recommandé par l’ami d’Asitha n’est pas loin du parc, mais il propose des chambres inconfortables et sombres ; les repas sont corrects pour 250r /pers.

 En 4x4, nous voici à l’entrée du parc pour un … safari. Droits d’entrée, incluant le ranger copilote : 5000rs  pour 4… ça fait très, très cher, pour quelques frissons de peur,  voir deux troupeaux d’éléphants, un chacal peureux, un aigle et un nid d’aigle, des paons, un crocodile de très loin, une tortue, des oiseaux, des pélicans…

2h30 plus tard, nous rentrons, après avoir assisté au repas des bébés éléphants au Baby Elephant Transit Home, depuis la plate forme d’observation.

 La soirée est conviviale, attablés avec Asitha et Navoda autour d’un verre d’arak. Sûr, on va parler couramment le sinhala  après trois verres !   Le rice & curry est délicieux et copieux.  

 

18 janvier       Sur la route du thé

 

Nous quittons cet hôtel sans regrets ! Oups ... On a un petit problème : on s’est démunis de nos roupies et bien sûr, nous devons absolument faire du change aujourd’hui dimanche … Après plusieurs tentatives, nous trouvons de quoi changer à la petite Commercial Bank du Cargil Food Center, au centre de Ratnapura grâce aux indications d’une habitante. Ouf ! On change 200€ à un taux qui n’est pas à notre avantage mais nous n’avons pas le choix.

 La route jusqu’à Dalhousie sinue la montagne tapissée de plantations de thé. A chaque tournant le paysage est encore plus beau !  Magnifique tapis ou épaisse moquette d’un beau vert Irlande. Les cueilleuses sont à l’œuvre et nous pouvons les approcher.

 

 391205.jpgYellow house, rebaptisée « slightly chilled »

un petit hôtel adorable et sympa (3000r inc pt déj) et les balcons donnent sur Adams Peak. Chambre impeccable et joliment peinte de couleurs vives. 16h, tea time…au chicken & fried rice, on a faim !   

391206.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Quinze minutes de promenade digestive, à notre rythme, histoire de repérer le début du sentier qui mène au sommet d’Adams Peak. Demain, dès deux heures, nous serons au pied du mont Adams – « Nous »… Navoda, 

Pushpa and …me. Guy restera sous la couette. La montre est programmée pour 1h15 ! 

 

19 janvier        Le toit du monde  … à  Adams Peak

 

Pas question de partir avant un bon café chaud !  Me voilà transformée en Bibendum, revêtue de la parka de Guy, un foulard autour du cou, un Damart sous un T shirt manches longues,  un pull long, et dans le sac, un pull fin en mohair (au cas où !) côtoie ma bouteille d’’eau, et deux paquets de biscuits … Les filles, elles, sont en tongs, un pull coton à manches longues leur suffit.

Fin prêtes pour l’expédition. 391208.jpgPremiers étonnements : Il ne fait pas vraiment froid  et on est les seules à monter. Des familles entières descendent par contre, arrivées la veille. Petits temples le long du chemin prétextes à s’arrêter X fois et  laisser une offrande… ce que font mes coéquipières ! Mais on est optimistes, on y arrivera… d’ailleurs un moine ne bénit-il pas le périple en nouant un lien au poignet des pèlerins, fidèles –ou non- contre quelques roupies ?

Au début, c’est sympa. Des marches bien dessinées sur sentier de terre bien éclairé, puis des gros cailloux, des marches, des marches, des marches et encore des marches à des hauteurs différentes. 391209.jpgIl y en aurait  5200 sur 7 kms

Les petites boutiques en toile jalonnent le chemin bien éclairé. A 3h, un couple nous dépasse, heureux de rencontrer enfin leurs premiers voyageurs dans le même sens qu’eux! Ceux qui descendent, emmitouflés, ont  l’air crevé et  parfois se soutiennent l’un l’autre. 

 C’est Interminable et la pente est de plus en plus abrupte. Un roulement de tambour et le son d’une cloche … ça y est cette fois on arrive… mais non, encore un tournant, encore des envolées de marches. 6h00, le ciel s’éclaircit à l’horizon, le croissant de lune est toujours visible. 

6h20, on arrive à temps pour voir le soleil, disque de feu rouge, s’élever au dessus des montagnes et incendier l’horizon. Vue imprenable sur toute la région alentours. Magique, cette ombre géante triangulaire qui se projette en face de nous sur les montagnes. Beaucoup  de monde, surtout des Philippins. Les fidèles assis sur le sol cimenté de la plateforme, pieds nus, les mains jointes, écoutent les prières des moines. J’en profite pour me reposer en fermant les yeux.

Pushpa arrive 45 minutes après nous, appuyée sur la canne de montagne qu’une Allemande rencontrée en chemin, lui a prêtée.

  Pause biscuits. Plaisir… Satisfaction d’être arrivées au sommet en 4h15 exactement. Quelques photos, et du repos.  Après ces efforts, je me dois d’attendre mon tour pour passer devant le lieu sacré, où Bouddha est censé avoir  posé son pied.

391210.jpgA 8h, j’entame la descente la plus pénible de ma vie. 391211.jpgUne horreur pour les genoux et les jointures. Au bout de 3 heures, je me crois arrivée en apercevant la casquette de Guy au détour d’un chemin. Que nenni ! Il sera mon bâton de pèlerin pendant encore une heure. J’en ai ras le bol. Pas d’autre alternative que d’aller jusqu’au bout ! On a semé Pushpa. Et la gagnante est… Navoda !

Asitha vient me cueillir avec le van sur la place du village. J’applaudis sans modestie à  l’exploit de ma vie ! Yes, I can do it ! Affalée dans un grand fauteuil, dans le hall de l’hôtel, je laisse  mes jambes à Guy pour un massage bienvenu.

A 14h, la cousine pointe son nez, nous avons même eu le temps de prendre un…brunch. 

Mirissa est loin !  Il nous faut partir sans plus tarder. Les routes secondaires, (un « raccourci » suggéré par un autre chauffeur)  sinuent  à travers un superbe  paysage de plantations  dont on se gorge les yeux. Asitha se concentre…

On arrive à Tangalle à la nuit. Au-revoirs et embrassades. 1h30 plus tard, nous atteignons Le Dinu’s resort à Mirissa. Dinu et sa mère nous accueillent chaleureusement. Un air de reggae accompagne le dîner. Retour à la chambre, au rez de chaussée, où on s’affale sur le lit un peu dur. Au bar les conversations faiblissent et chacun rejoint sa chambre. Seul le bruit des vagues…

 

20 janvier     La détente absolue

Le petit déjeuner est copieux et ils ne lésinent pas sur les fruits.  L’atmosphère de cette petite pension familiale est joviale. Dinu est un sacré numéro pour ses 23 ans et il est très serviable. La maman, bonne cuisinière est dynamique.  L'adorable serveur- cuistot – masseur  ayurvédique  à ses heures (je n'ai pas cherché à tester), est un fan de reggae ; peace and love, on est tous ses frères, ses amis...

 

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Dinu’s Resort, c’est une affaire qui marche. Démarrée le 6 décembre 2004, 10 jours avant le tsunami….  En 2007, grâce au don d’une voyageuse, une française, ils construisent quatre chambres en  rez de chaussée à l’arrière du jardin,  puis en novembre 2008,  ils ajoutent un premier étage de quatre autres chambres.

Ce matin nous avons déménagé au premier ! Dans des fauteuils confortables sur notre vaste terrasse privative, on ne se lasse pas de la vue sur la baie. Grande chambre avec un lit king size à baldaquin très confortable. Le top, la salle de bains toute carrelée et lavabo WC tout neuf, tout beau. 3000rs petit déjeuner inclus. En haut, autres chambre à 2500 rs sans le petit déjeuner.

 

La promenade sur la plage  fait dérouiller … (ouille) mes mollets, mes cuisses . On grimpe même jusqu’au Palace Mirissa, très excentré, au dessus de la falaise. Dommage le resort et beau, dans un  parc ombragé vallonné, un peu sombre (même proprio que le Paradise Beach Club).Pause internet dans le village et visite éclair au Paradise, Beach Club, voir comment ils ont reconstruit après le tsunami. Dommage, les petits bungalows, dont le nôtre, n'ont pas été reconstruits...

 

21 janvier       Dernière étape sur « l’ île Resplendissante

  »

391212.jpgLe  train part  de Weligama, (plus proche pour nous que  Matara), à 9h50. Plus de trois  heures à se faire balloter pour 32 petites roupies!  Voyager ainsi aux côtés des Sri-lankais nous ramène trois, quatre ans en arrière ; on aime bien se mêler ainsi à la vie locale.

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La côte affiche  parfois quelques restes du tsunami. Beaucoup de reconstructions ou de maisons repeintes à neuf. 

 À Colombo Fort, nous rejoignons la gare routière de Saunder’s place pour prendre un bus (39rs chacun),  à destination de Negombo où on arrive 1h20 plus tard. On retrouve avec plaisir le joli Silver Sands,  et la chambre n°1.

A nous les dernières heures ensoleillées, sur la longue plage ! Des familles vivent dans des cabanes, ou des abris sommaires, dans des conditions difficiles, à l’arrière de la plage.

Luminosité idéale, qu’un photographe a choisie pour faire poser de jeunes mariés avec leurs garçons et demoiselles d’honneur et les faire jouer avec la mer ! Quel contraste !

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Retour à l’hôtel par les ruelles. Intermède internet dans un cybercafé à la climatisation glaciale, sur la rue principale. Nous savourons ce dernier coucher de soleil sur le Sri Lanka, en guise de Happy Hour. Demain départ pour l’Inde

 

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Le roi des épices

Publié le par misha


Le poivre  de KAMPOT dans tous ses états : 
vert, noirrougeblanc

 

Un peu d'Histoire !

 

Tchéou Ta Kouan, un voyageur chinois qui accompagna une ambassade de son pays à Angkor, fait allusion au poivre du Cambodge dès le 13ème siècle.

À la fin du 19 ème siècle, eut lieu une sorte de « Kampot pepper fever » !  En 1873-74 le sultan d’Aceh en Indonésie fait brûler ses poivrières pour ne faire  tomber cette richesse dans les mains de l’ennemi hollandais, et une partie de la production est déplacée au Cambodge, dans la région de Kampot.

Son parfum unique et son fort goût épicé en font au 20ème siècle un des meilleurs poivres du monde, et il règne en roi des épices dans les cuisines des plus grands chefs français.

Lorsque la guerre civile éclata au Cambodge dans les années 70, la main mise de l’armée khmère rouge sur la région jusqu’au milieu des années 90 eut un fort impact sur la production, et le poivre de Kampot disparut du marché mondial.

Il sera le premier produit cambodgien à recevoir le label d’origine contrôlée comme le jambon de parme en Italie, ou le champagne en France, ce qui atteste son exceptionnelle qualité.

 

 

Farmlink et les produits Kadodé  à Kampot

 

Farmlink travaille avec les producteurs  et le poivre est acheté directement à la ferme

Sur chaque paquet de poivre emballé sous vide, apparaît le code de traçabilité qui permet au client de trouver quel fermier a produit le poivre qu’il a acheté

Responsable : Jérôme Benezech

http://www.farmlink-cambodia.com


 Le poivre vert frais


 

Un régal !

Crevettes au poivre vert frais de Kampot  (marché au crabes de Kep)

 

Le poivre noir

 

 

Arômes forts et délicats. Goût très  intense et doux à la fois, révélant des notes fleuries d’eucalyptus et de menthe fraîche.


Les producteurs récoltent les grains lorsqu’ils commencent à murir et que leur couleur tourne au jaune sur la liane. Les grains sont alors séchés au soleil avant d’être triés  à la main et nettoyés. Les trieuses utilisent une pince pour enlever les grains indésirables (forme irrégulière, couleur… par exemple). Une personne trie en moyenne 10kg de poivre par jour et enlève 20% de grains de mauvaise qualité.

Le conseil du chef : le poivre de Kampot s’accorde parfaitement avec les viandes rouges et les poissons.

Sa suggestion de plat : Médaillon de porc au poivre et sauce soja-caramel.

 

Le poivre rouge

 

Puissants arômes fruités. Son goût complète celui épicé et mur du poivre noir avec des notes sucrées de fruits des bois.


Les gains sont récoltés quand ils arrivent à maturité et que leur couleur devient rouge sur la liane. Même processus de séchage et de tri  et nettoyage que le noi.r

Le poivre rouge est une épice extrêmement rare. Au moment de la récolte, les fermiers doivent séparer un à un les grains de la fleur  avant de les mettre à sécher. Le processus de séchage doit être rapide et contrôlé avec beaucoup d’attention afin de préserver la teinte rouge des grains.

Le conseil du chef : le poivre rouge ajoute des notes fruitées aux viandes fortes.

Sa suggestion de plat : le magret de canard grillé, sauce au poivre rouge.

 

Le poivre blanc

 

Le poivre blanc développe un bouquet puissant et des arômes délicats. Son goût épicé intense développe  des notes d’herbe fraîche et de citron vert.


Les producteurs récoltent les grains lorsqu’ils arrivent à maturité et que leur couleur devient rouge sur la liane. Les grains sont immergés dans l’eau pendant quelques jours pour dissoudre le péricarpe. Les grains blancs sont alors mis à sécher au soleil.

Ne pas confondre ce poivre blanc avec le poivre blanc obtenu à partir du poivre noir séché ! ses arômes sont plus délicats et son bouquet plus intense.

Le conseil du chef : le poivre blanc est l’épice idéale pour  les fruits de mer.

Sa suggestion de plat : les coquilles Saint- Jacques au fumet safrané

 

 

 

   

                                       poivre rouge                                                                  poivre noir 

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