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Nouveau départ pour le SRI LANKA et la THAILANDE

Publié le par misha

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Sri Lanka et Thaïlande janvier-avril 2011 

 

Un voyage de trois mois et demi, d'abord au SRI LANKA où nous retrouvons nos amis et découvrons d'autres régions, puis en THAILANDE, du Triangle d'Or aux plages paradisiaques du sud, sur la côte de la mer Andaman. Nos enfants se joignent à nous pour un petit bout de chemin en février. link  ou bien,  cliquez sur le lien approprié en haut de la page !

Les préparatifs du voyage : link


DSC00536.JPG

                                                                                                                Photo Misha  

 

 

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Nos voyages précédents : PHILIPPINES, CAMBODGE, THAILANDE et SRI LANKA

Publié le par misha

Vous pouvez accéder aux carnets des voyages précédents

d'un simple clic sur les liens du menu en haut de page

 


Thaïlande 2010 link

Cap vers les îles paradisiaques de la mer Andaman  et du golfe de Thaïlande

      

Au fil des côtes, nous goûterons à loisir un séjour "détente et snorkeling" dans certaines îles encore paradisiaques.    

ko phi phi (thailande)


 

 

Cambodge 2010

Sous le signe du sourire et de la couleur émeraude 

 

A nous l'Aventure cambodgienne, à la rencontre d'un peuple attachant, au merveilleux sourire, à la découverte d'un pays aux multiples splendeurs au coeur d'une nature exubérante et variée.


DSC05022

 

     

Sri Lanka 2009

L'île resplendissante

  

Une perle qui continue de nous enchanter par ses traditions et ses paysages. 

 F1040032 - Copie

 

 

Inde du sud 2009  

Un tourbillon d'images, de couleurs, de saveurs et d'épices

      

Un périple d'un mois du Kérala au Karnataka après une incursion au Tamil Nadu, et du farniente sur une belle plage de Goa.

DSC02209

 

 

Philippines 2008  

Une invitation au voyage

 

De Mindanao aux Visayas, en bus, en jeepney, en banca, ou en ferry ... pour des rencontres authentiques et chaleureuses. Partagez nos émotions et nos découvertes !


DSCF6158 - Copie

 

 

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CARNET de ROUTE au CAMBODGE:1-PHNOM PENH

Publié le par misha

Riel 1€ =4000 riels ou 4400 riels

 

DeTRANG à BANGKOK,

 

de BANGKOK à PHOM PENH

 


Vendredi 29 janvier 2010

 

Le vol Nok Air de 8h55 en provenance de Trang atterrit à Don Muang, l’ancien aéroport de BKK. Bus jaune 554, 555 30Bt pour rejoindre en 40 minutes Suvarnabhumi : Pour le prendre : traverser le bâtiment face aux arrivées et remonter à droite pour aller à l’arrêt de bus.

Le vol Air Asia part à 15h15 pour Phnom Penh. Formalités douanières rapides car on est dans la file des e-visas. On passe avec succès le test du scan température (H1N1)

 

Taxi 9$ pour le Réga House. Mauvaise surprise, même si on a réservé depuis novembre et reçu la confirmation (10$ la chambre), la proprio nous annonce en français que des travaux dans les chambres sont planifiés pour demain (fuites d’eau). A notre avis, cela doit faire longtemps qu’il y a des fuites, vu l’état des murs et du plafond. Chambres moches, dommage car le fouillis végétal du petit jardin est charmant. Un autre couple est dans le même cas que nous. La patronne est compréhensive et téléphone à plusieurs hôtels, complets…On lui indique le Paragon où il reste des chambres pour ce soir. Nous y partons tous les quatre dans un tuk tuk dont elle prend les frais en charge. Hôtel cher 23$ une chambre sans fenêtre, négociée exceptionnellement à 20$ pour ce soir. Nous changerons demain  On découvre le quartier des quais Sisowath très sympa, animé et moins excentré que celui du Réga.

 

On se sent  bien loin de la Thaïlande ! il y a des pousse- pousse, des étals de rue, et l’animation typique dans les rues des marchés. Ici les transports tuk tuk sont plus confortables. Face aux quais : une suite de terrasses aménagées confortablement pour les touristes, ambiance branchée occidentale lounge. Quel contraste avec celle des autres rues juste à côté.

  

 

PHOM PENH

Sur un air d’Indochine

 

Samedi 30 janvier

 

Le Royal Guesthouse dans une rue plus loin en retrait des quais est bien placé, un quartier plus authentique. Chambre 001 (15$ AC) donne sur la rue au premier étage. Dommage la patronne, une chinoise, a oublié d’être aimable. Un riel est un riel, un dollar et un dollar…Petit déjeuner  sur la terrasse trottoir encadrée de pots de fleurs.

 

Royal Guesthouse

 

Balade à pied sur la deuxième partie du circuit pédestre donné dans le guide LP, (p89 6ème éd. 2008) malgré la grosse chaleur. La Musée National est une belle bâtisse rouge brun foncé, riches expositions de divinités d’Angkor period ou pré Angkor.

 

Déjeuner au Friend’s, un restau d’application tenu par une ONG; les élèves, des enfants des rues y apprennent ainsi gratuitement. Le service est assuré par des jeunes en formation, encadrés par les tuteurs. Le restaurant s'autofinance grâce à sa clientèle. Bons plats, mais assez chers- 4/5 $ pour une glace avec une crêpe.

Friend’s 215, Street 13,, Phnom Penh, Cambodge (+855) 12 802 072 | 

www.friends-international.org/

 

Friend's restaurant 

 

Dimanche 31 janvier

 

On se lève tôt pour profiter de la fraîcheur matinale et marcher jusqu’au Palais Royal et la Pagode d’Argent. On y consacre 2 heures. Il fait déjà chaud. Tuk tuk 2$ pour le vat Phnom, pour la deuxième partie du circuit pédestre du LP ; on se passera de la visite du vat car il faut monter pas mal de marches, donc transpirer encore et payer 1$ -par l’entrée principale et pas par l’arrière où c’est gratuit… !

 

Le Raffles Royal Hotel est un bel et gros hôtel de style colonial, le plus chic de la capitale. Continuation, toujours à pied, jusqu’au Psar Thmei, le marché central, à la jolie façade jaune pastel, de style art déco. Dommage le centre du dôme est en travaux donc inaccessible. Nous déjeunons dans un restaurant local pour moins de 4$ et rentrons nous reposer à l’hôtel.

 

Raffles Royal Hotel

 

Recherche d’un salon de massage sur les quais. Massage à 4 mains 9$ ou 15$ ? Au moment de payer, la note est plus élevée que prévue et on doit on jouer du quiproquo de leur affiche publicitaire où l’on voit une photo de massage à 4 mains pour 9$ Ce fut une dure négociation où la patronne a été appelée par l’employée.

 

Le fish amok au Shark’s est délicieux. On papote avec un Français en vacances pour 8 jours, histoire de se changer du Vietnam où il est installé depuis 5 ans à HCV.

23h, la ville commence à s’endormir.

 

Lundi 1er février

 

On restera une nuit de plus. Pour l’extension du visa, c’est râpé car aujourd’hui est un jour férié dans l’administration « bank holidays » nous dit on à plusieurs reprises. On devra s’en occuper à notre retour, le mois prochain ;

 

Balade à pied jusqu’au Cambodian un hôtel béton de luxe. Limousine noire oblige !

Tuk tuk 2$ pour le lac Boeng Kak : on y découvre une ambiance qui risque de disparaître sous peu. Atmosphère de village très routard. Les pontons des guesthouses aménagés en terrasses avancent sur l’eau qu’il y a encore de ce côté. On y sent un peu d’air. La ville semble loin ! Pas de bruit, ni de circulation. On donne un coup d’œil aux chambres sombres et bien sommaires, les parois sont fines. Il paraît que le quartier est un repère de drogués et qu’il peut être dangereux de s’y promener la nuit….

 

Boeng kak

 

Le lac est en cours d’assainissement (vu d’avion, on s’en rend compte) et pour cela du sable est retiré du Tonlé Sap. L’eau est déversée dans un quartier plus loin car c’est trop cher de la déverser dans le Tonlé Sap. D’où problèmes en prévision : électrocutions et accidents ont déjà eu lieu.

Nous marchons jusqu’à l’ambassade de France, près de l’hôpital Calmette. On nous la cache bien, avec ces hauts murs blancs ! Le hasard, la fatigue et l’heure nous font nous arrêter déjeuner dans un petit restau de nouilles où un homme arborant un t-shirt « Paris » s’adresse à nous en français, et pour cause il est Français. Il est de retour au pays, après 30 ans à Paris, tombé amoureux d’une cambodgienne avec qui il s’est marié il y a trois ans. Déjà deux enfants ensemble ! Aujourd’hui, avec sa femme, il seconde la belle sœur qui vient d’ouvrir son échoppe. Nous mangeons pour pas cher des Prohok Khmer (nouilles cambodgiennes) et le café nous est offert pour l’ouverture du restaurant !

 

Nous discutons longuement et il nous apprend beaucoup sur la ville : prix du terrain, salaire moyen 40 à 80€ par mois, la politique et les intérêts financiers…Peut être se décidera-t-il à acheter un terrain si cela baisse à 600$ le mètre carré (en 2009, le terrain coutait 1200$ le mètre carré dans le nord de la ville) et 5000$ le m2 en ville, vers le quartier du Monument de l’Indépendance où il loue actuellement à 850$ le mois…Les promoteurs spéculent. Pour un Cambodgien, louer est indigne, c’est un signe de pauvreté (même si le loyer est cher) ; la possession d’un bien, même une modeste bicoque, le rend riche à ses yeux et à ceux de la société.

 

Il nous donne quelques bonnes adresses de restaurants et autres tuyaux :

 

« La Résidence » menu à midi 19$ ; cuisine française délicieuse

« Comme à la Maison » : boulangerie pâtisserie

« Le Safran » restaurant franco-Khmer nouveau, 306ème rue,  20$ vin inclus

Massages :

Sawasdee et Champei Spa

Balade en bateau : 10$ l’heure prix normal, va là où on veut pour une ou deux heures, c’est bien !

Khmer noodles (sur FACEBOOK) 578 street 70

 #578, St.70, Sangkat Tuol Sangke, Khan Russey Keo ,

 

Tuk tuk pour le Sawasdee spa, institut assez connu, sur la 57ème rue, un beau quartier. Massage 11$ 1h ; plus cher qu’ailleurs ; mais de qualité ; il manque le sourire et aspect un peu trop commercial par ses ventes de produits.

Nous dînons d’un fish amok, (encore !) au Chiang Mai Riverside, sur les quais. Pas mal aussi.

 

 

Mardi 2 février

 

Journée farniente. Le temps s’écoule…

Massage chez le ….coiffeur, au premier étage, sur les quais ! Guy seul est satisfait du sien. 8$ négocié une heure pour un massage à l’huile.

Dîner au Mekong River. Préparation du paquetage pour le départ de demain.

 

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Carnet de route au Cambodge : 2-Kompong Chhnang et Battambang

Publié le par misha

 

Kompong Chhnang

 

Mercredi 3 février

 

Petit déjeuner sur la terrasse trottoir; à cette heure c’est l’occasion de voir les enfants  qui vont à l’école, bien habillés, chargé d’un petit sac à dos,…et ceux qui n’y vont pas et livrent des journaux... Même âge mais autre tenue. Quel contraste !

Le minibus arrive à 7h30 pour nous emmener à la gare routière GST. Bus pour Kompong Chhnang 5$ le trajet. On nous explique que le prix est le même que pour aller à Battambang….car le bus ne prend plus personne en route…ce qui nous étonnerait fort !

Nous quittons la gare à 8h. Trois touristes, nous inclus ! Un moto-dop nous emmène au Sokha’s guest house, il n’y a pas de tuk tuk ici…nous sommes un peu à l’écart du centre, dans un très agréable jardin. Grandes chambres à 9$ avec fan, eau chaude. Calme. Sept Instructeurs américains y sont logés avec leur matériel anti déminage.

  

sokha hotel

 

Pas de restau -sauf pour le petit déjeuner- on s’en aperçoit juste à temps … on part dare-dare à pied en ville, à 10 minutes d’ici ! Nous rencontrons en chemin nos deux chauffeurs de moto dops et négocions avec eux. Ils nous emmènent d’abord au restaurant, le seul de la ville, le Metpheap (l’autre indiqué dans le guide serait à l’extérieur), et nous attendent. (8000r un plat). Le guide de conversation français-khmer laissé dans la chambre nous fait bien défaut pour passer commande…

Puis nous partons vers les quais, à 3 km plus loin. Quelques belles maisons coloniales peu ou pas entretenues. Location d’un bateau à rame pour sillonner le village flottant vietnamien Poum Kandal,pendant une heure, 7$. Même si les hellos et les sourires accompagnent notre visite, on se sent un peu voyeurs.

Poursuite de la balade en moto-dop jusqu’au village de potiers, à 7 kms de la ville, Ondong Rossey, à travers des paysages de rizières asséchées- dommage… il faudrait attendre avril pour se régaler de vertes rizières- Sous chaque maison sur pilotis, le tour de potier trône à côté de maints ustensiles. La poterie est l’activité première de chaque famille du petit village. On y croise un seul touriste !

  

au village de potiers Ondong Rossey

 

A 19h, il nous faut repartir à pied « en ville » au même resto que le midi. Riz frit à la viande, poulet ananas, bon et pas cher. Retour à pied sans se tromper malgré l’obscurité.

Demain départ pour Battambang où nous séjournerons en formule » homestay ». Sam à qui nous avons téléphoné ce soir nous enverra un chauffeur à 14h.

 

 

Battambang

 

Jeudi 4 février

 

Le Bus GST de 9h traverse des paysages plats de rizières asséchées, ici et là des briqueteries. On est étonné de voir en bord de route autant de panneaux colorés des partis politiques : Trois heures trente plus tard, déposés à un arrêt et non à une gare, avec 1h30 d’avance, Il ne nous reste plus qu’à trouver un téléphone…Un commerçant nous « prête » son portable pour avertir Sam !

 

Sam, 31 ans, est un jeune franco khmer sympathique, très cool et plein d’humour, et bien sûr il parle couramment le français. De retour de Lyon depuis à peine un an, il a imaginé ce concept de maison d’hôtes pour faire découvrir son pays et les environs de Battambang à 6 ou 7 voyageurs « privilégiés » ! Il est sacrément bien organisé.

A notre arrivée chez lui, on a juste le temps de lui serrer la main car il est prêt à partir en visites avec ses hôtes. Il nous met cependant à l’aise, on est chez nous, et nous fait visiter la maison : Maison cossue en bordure de la ville que l’on peut gagner facilement à pied. Notre chambre a tout le confort pour 15$ avec fan, petit déj inclus. Trois chambres pour les hôtes plus la sienne donnant sur une grande pièce salon carrelée, 2 salles d’eau, avec douche et WC, une grande salle à manger. Il nous présente sa maman, en vacances  pour quelque temps; elle ne parle que quelques mots de français. « Maman » nous apporte un plat de nouilles, avant que l’on parte pour une balade de reconnaissance.

  

Nous marchons jusqu’au centre ville, et apprécions les rues propres bordées de basses maisons coloniales. Ambiance sympa. On trouve sur le chemin du retour un cybercafé. Nous rentrons à 19h, en même temps que Sam et les 4 voyageurs qu’il accompagne.

Installés dans le grand salon, nous parlons tous ensemble du programme des jours à venir. La conversation continue autour d’un apéro – le pastis a ses fans, je préfère une bière… et pendant le repas que l’on prend chez lui.

 

maison de sam

 

Vendredi 5 février

 

C’est parti pour le parcours « Blanche Neige » ou « nature et découverte » en cette belle matinée, à bord du tuk tuk tout confort 6 places, conduit par le sympathique Soeun. Qui veut monter derrière Sam en moto est le bienvenu  pour avaler un peu plus de poussière rouge!

  

road trip avec sam

 

Sur le bamboo train (Sam négocie le prix à 3$/pers), on a l’impression d’être dans une attraction chez Mickey : marrant de se voir véhiculés à l’air libre, à 40Km à l’heure, à ras de terre… ; on croise des bambou-trains occupés par des villageois cambodgiens chargés de leurs sacs- ce qui prouve que ce train n’est pas que pour les touristes ! C’est au moins chargé à dégager la voie  quand il y a rencontre !

Il faut en profiter avant que le « vrai » train ne soit remis en circulation dans deux ans. A notre avis il faudra du temps pour remettre les rails en état et de niveau….même si le déminage a déjà été fait dans les régions traversées.

La propriété viticole, la seule du pays, est une visite incontournable pour nous les Bordelais. Quelle curiosité de voir des vignes sur un fond de bananiers, de cocotiers et des hibiscus roses en premier plan ! Trois récoltes par an et 15$ la bouteille. La dégustation nous laisse peu enthousiastes…leur brandy, plus fruité, nous « parle » mieux !

  

Près d’un temple ancien, Sam attire notre attention sur l'arbre fleur, Le Sal ou Deum Raing Phnom: la forme des fleurs et leur dégradé de rose, superbes et fragiles, nous laissent, nous les filles, en admiration ! L'arbre est nommé « arbre aux boulets de canon », vu la forme des fruits qu'il produit: Cet arbre aurait été importé de Guyane par des colons, mais les asiatiques se le sont approprié et l'appellent "arbre sala", ils l’associent à Bouddha pour plusieurs raisons :- Bouddha serait né et mort près de cet arbre, une partie de la fleur rappellerait la forme d'une coupole de temple (Dagoba), une autre partie rappelle la tête d'un cobra (naga). Les décoctions de feuilles sont réputées bonnes pour les femmes enceintes (anti infectieux et antalgique pour les douleurs osseuses et musculaires).-merci à Roger Barthas, Villa Ko Dach pour toutes ces précisions !

 fleurs de l'arbre sala

 

Dans un petit verger, nous découvrons la culture des pleurotes, ces champignons blancs que j’affectionne tant en France, revenus à l’ail et au persil…. Dans la champignonnière, les pleurotes poussent et sortent des sacs plastique contenant sciure d’hévéas, mélangée à de la chaux recouvert de riz complet qui apporte la moisissure. Les sacs sont arrosés trois fois par jour.

Sur les branches de banyans, pendent des milliers de roussettes, de grosses chauves-souris, qui en s’envolant déploient leurs grandes ailes marron. Elles volent même de jour.

120km de tuk tuk cross, tout terrain à travers la campagne, sur des pistes en terre bordées de rizières. Masque bien utile… Ici, on s’exerce à couper des gerbes de riz sous les yeux curieux d’une ribambelle de petits Khmers. Là, on grignote quelques graines de lotus achetés à une vendeuse ambulante, devant un grand lac artificiel, près du barrage Camping Puoy.

Toujours plus loin, au milieu de nulle part ou dans un paysage africain, des fours à charbon de bois en terre, fument encore près d’un semblant de village. Petit « quatre heures » improvisé par Sam : qui veut croquer des criquets grillés ?

  

criquets grillés

 

Il est temps de rejoindre le lac pour monter à bord d’une barque: cap sur la ferme des lotus, une baraque sur pilotis au milieu de la vaste étendue d’eau piquée de lotus, fanés à cette époque. Une vie en autarcie pour cette famille qui s’y abritait avant que la vieille femme ne soit retrouvée morte noyée, il y a deux semaines seulement. On est plein d’émotion en observant les objets laissés à l’abandon, l’âtre à même la terre, le mini enclos pour le porc. La lumière est magique en cette fin d’après midi et les nuages  aux nuances de gris et de rose se reflètent dans l’eau.

 

A la nuit tombante, Sam nous fait partager son petit secret : le rassemblement des aigrettes. On assiste à l’envol de milliers d’oiseaux blancs, dans le lointain, et cela nous ravit, juchés sur les hauts observatoires en bois, seuls au milieu des rizières et des champs. Un moment privilégié.

Retour à Battambang, bien poussiéreux mais heureux ! Notre petit groupe se retrouve pour dîner dans un restaurant local.

 

 

Samedi 6 février

 

Aujourd’hui, départ à 7h30 pour un circuit culturel, toujours en tuk tuk, pour y découvrir les activités rurales en compagnie de Sam, bien sûr :

Fabriques de nouilles de riz

Boulodrome, et jeu de boules en bois clouté, le sport national

  

le sport national au Cambodge, la pétanque

 

Forgeron qui recycle les vieilles scies pour fabriquer des coupe- coupes, etc

Bambou cake le kralaan : lait de coco, haricots noirs, sel sucre et riz dans des tronçons de bambous qui cuisent sur un feu de bois ;

Pagode  Wat samrong Knong , et les stupas anciens , à proximité des dortoirs des nonnes

Monument mémorial aux morts victimes des khmers rouges et l’inévitable amoncellement de crânes pris dans le béton.

Sam nous explique les funérailles à la cambodgienne : sur trois jours, incinération du corps puis tri des cendres et récupération des restes d’os qui seront lavés 3 fois puis déposés dans un stupa neuf (si pas familial) dans trois mois, le temps de la construction.

Riz : usine où on sépare l’enveloppe du grain ; plusieurs tris qui sélectionnent les qualités.

Le nuoc man : poisson séché pour faire les « knorr »,  pâté de poisson =poisson fumé ;  le prohoc est un « fromage de poisson.

Sur les berges de la rivière, des rats (rats des champs) étripés sèchent au soleil, posés sur des nattes en palmier surélevées.

Plus loin, construction de bateaux en bois de koki, un arbre du Cambodge. Pour boucher les trous, le mastic à la cambodgienne, est ingénieux, obtenu à partir du fruit du fromager et du chanvre –vieille corde)

Galettes de riz  « bricks », pour nems, rouleaux de printemps

Fabrique de foyers améliorés, des petits barbecues en terre cuite. Récup des bidons métalliques pour faire des feuilles métalliques qui entoureront le barbecue

Fabrication des bâtons d’encens : une vieille femme le pose les fins bâtons de bambou dans un mélange rose ou jaune et les secoue vivement pour enlever le surplus de poudre. Séchage sur la terre en bouquets liés.

Cigarettes roulées à la main, sans filtre, par une petite productrice locale

  

fabrication artisanale de cigarettes

 

Visite d’une maison traditionnelle ; on est reçu par la propriétaire, survivante du carnage des khmers rouges. Institutrice et familles d’intellectuels, tous ont été tués. Elle a survécu car sa grand-mère l’a envoyée ailleurs, la faisant passer pour une paysanne. Sa maison est restée presque intacte, à part la cuisine qui a été détruite. Belles boiseries en bois précieux ; trois bois différents

 

Déjeuner au Green House café, bien sympa, d’un lok lak au poulet délicieux

  

 Green House Café

 

dimanche 7 février

 

Ce matin encore, la musique portée par les hauts parleurs dans les parages nous sert de réveil ! Mariage ou funérailles ? On ne cherche pas à savoir. Traditions obligent, on n’y peut rien !

Sam est parti en visite en moto avec trois Français ; le road trip …non merci, on se contentera du tuk tuk ! Soeun nous conduira où on veut. On visite une autre maison traditionnelle de Vat Kor, village dans les environs de Battambang. Elle fait même B&B à la khmère.

 

intérieur d'une maison traditionnelle khmère

 

Le pont suspendu mène à une pagode ; c’est l’heure du déjeuner pour les moines, assis à même le sol carrelé, face aux fidèles qui attendent avec respect de pouvoir commencer à manger. Des femmes nous ont repérés et insistent, joignant le geste au sourire, pour qu’on se joigne à elle !

On converse avec des jeunes moines après leur déjeuner. Ils ont 20 ans…un portable et un MP3 et le sourire radieux !

Les paysages le long de la rivière sont très verdoyants, cultures maraîchères sur les rives, tabac, arachides...

Retour dans le centre ville, Soeun nous laisse à La Villa. Cet hôtel est une maison cossue de style colonial qui propose des chambres à 60$ standard avec AC, ou 80$ luxe. Nous nous contentons d’y savourer un délicieux milk shake (2.5$), avant d’aller déjeuner à La Pomme d’Amour, pour lequel on aura le coup de cœur. Un peu cher pour un routard, s’il prend un plat franco khmer à 4.50$ !

 

 

Pomme d'Amour, Apple of Love

 

Massage (oil- body massage 8$) au Park hotel avant de rentrer « à la maison ». Catherine, une autre Française,  vient d’arriver de Siem Reap par le bateau en 10 heures de trajet ; cela nous rassure ; c’est décidé, on prendra ce moyen malgré les mises en garde. Olivier, un belge qui s’est joint à nous pour les visites (il est logé dans un petit hôtel de la ville faute de place chez Sam), part aussi en bateau demain.

Dîner tous ensemble « en ville » dans un bon petit restau khmer.

 


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Carnet de route au Cambodge : 4-KOMPONG THOM et KOMPONG CHAM

Publié le par misha

 

 Kompong Thom et le site de Sambor Prei Kuk.

 
 
Saint Valentin et Nouvel An chinois
 
 
Dimanche 14 février
 
6h30 …jamais le petit déj ne fut servi aussi vite et ce dix minutes après notre commande, mais... juste le temps de le transformer en sandwich aux œufs car le mini van arrive pour nous emmener à la gare routière.
 
 
 
bus Sorya pour Kompong Thom
 
 

sauté de tortues

sauté de tortues dans un restaurant de route !
 
 
Le bus de la compagnie Sorya part avec 40 minutes de retard. Nous sommes à Kompong Thom à 10h, et prenons une chambre à l’hôtel Arunas 7$ avec fan, eau froide. Très belle chambre qui donne sur la rue, il faut s’attendre à entendre du bruit. Au 5ème il est noté un karaoké !
 

Nous négocions 12$ un tuk tuk pour aller visiter le site de Sambor Prei Kuk. Mal nous en prend de choisir un tuk tuk pourri. Une heure de tape cul à parcourir la trentaine de kilomètres, sur des pistes ultra poussiéreuses, des routes non bitumées et sans avoir prévu de masque !
 
une des tours du Sambor Prei Kuk
 
 
3$ l’entrée. On atteint à pied les ruines du site par de petits sentiers dans une forêt agréable. Il est midi ; on apprécie les ombrages car on marche pendant deux heures allant d’une tour en brique à une autre.
 
A l'ombre, dans la forêt, des familles entières s'adonnent au pique nique dominical, en cette période de nouvel an chinois.
 
pique nique en famille dans la forêt du sambor Prei Kuk
 
Le 3ème site a notre préférence mais on est loin des merveilles d’Angkor…Un jeune moine m’aborde et au cours de la conversation, il me demande la permission de me prendre en photo ! Les rôles sont renversés pour une fois. Je fais un heureux  en acceptant de lui laisser mon adresse mail qui viendra allonger la liste de ses nouveaux amis !
 
On aurait pu se passer de l’étape en allant directement à Kompong Cham car nous ne sommes pas fans à ce point d’archéologie. 
 
dragon chinois devant le Arunas hotel
Retour vers 15h, pile poil pour assister au spectacle du dragon chinois qui se tortille devant l’entrée de notre hôtel, sous les pétarades, accompagné par la musique !
 
Petit détour curieux au 5ème étage. Les portes de l’ascenseur s’ouvre sur une nuée de filles en train de se maquiller, et s’apprêter pour la soirée … on comprend qu’elles ne feront pas que chanter !
 
 
Le 14 février c’est aussi le jour de la Saint Valentin au Cambodge ! Au « Love Café »cœurs rouges, ballons, poèmes, tags….donnent le ton pour fêter les amoureux.
Le Love Café fait honneur à la Saint Valentin
 
 
Pause internet dans un cybercafé à proximité, puis dîner au Arunas restaurant presque complet de clients cambodgiens. Où sont donc les touristes ? C’est le seul point animé de la ville !
 
 
 
Kompong Cham
 
 
 
lundi 15 février
 
Le bus GST passe à 10h40, accusant 40 minutes de retard. Il emprunte des routes très bonnes, la #6, puis la #7.
 
Le Mekong Hotel face au fleuve, a deux étages. Nickel propre mais ambiance au décor froid. Les chambres donnant sur le Mékong coûtent 15$ avec AC ; on se contentera d’une à 7$, tout aussi vaste mais avec fan. Comme tous les voyageurs avant nous, on est surpris par les couloirs carrelés de cet hôtel, aussi larges qu’un terrain de tennis ! Nous avions annulé notre résa auRama Homestay, à la lecture du compte rendu de notre nouvelle amie bloggeuse sur Uniterre, Catherine.
 
Le Mekong Crossing est un restau sympa au coin de la rue Pasteur, sur les quais. Le patron, un Américain, connaît bien Monsieur Vannat, le guide francophone dont le nom est souvent cité dans les guides de voyage. Même Catherine nous l’a recommandé !
 
Ce monsieur n'est jamais bien loin et sur un coup de fil, il arrive en moins de cinq minutes ! Nous nous mettons d’accord pour les visites de demain, 10$ la journée, et si nous voulons aller un peu loin, ce sera 20$.
 
Balade à pied vers 15h sous une grosse chaleur jusqu’au pont de bambou qui relie Koh Paen, l’île en face ; un sacré bel ouvrage ! Quel travail de reconstruire à la main ce pont tous les ans après la période des pluies… 700 Riels AR pour l’accès  pour les motos, piétons (cambodgiens), charrettes tirées par un cheval, vélos, voitures…, 2000 Riels pour le touriste… On a beau faire comme si on ne comprenait pas, il faut payer et on vient même nous rattraper en moto …!
 
le pont en bambou à péage
 
Kompong Cham n’est pas une ville terrible, mais le fleuve mythique la traverse. Large et calme, les eaux sont basses en cette saison. Le nouveau pont japonais s’y reflète avec élégance.
 
Nous testons le restaurant français, ouvert depuis 7 mois, « C’est à Moi » à côté de la Bophea guesthouse. (Comprendre « C’est à moi »= c’est la propriété de la patronne !). Savoureuse soupe aux légumes et bolognaise….comme à la maison ! Souhaitons - leur bonne chance ! Les patrons sympas aiment à bavarder et ils nous donnent pas mal de tuyaux.  
 
 
Mardi 16 février
 
Petit déjeuner au Mekong Crossing. Mr Vannat nous fait monter dans sa jeep et c’est parti pour une petite  journée de visites dans les environs de Kompong Cham via une bonne route et de nombreuses pistes en terre défoncées. Voici dans l’ordre ce qu’il nous fait découvrir :
 
Plantation d’hévéas et la manufacture de latex àChup, à une dizaine de kms de la ville. Très intéressant, et nouveau pour nous de voir comment est fait notre matelas… ! Caoutchouc pour l’exportation (Chine, Vietnam…). L’odeur est désagréable selon les bacs et l’endroit où on se trouve. Il était temps de visiter car aujourd’hui, veille des congés, les ouvriers sont surtout occupés à nettoyer le matériel !
 
Traversée des villages dans la campagne, longeant de grands espaces desséchés ; dans les environs de Prey Chung Kran, des tisserands travaillent sous leur maison sur pilotis et tissent le coton et la soie.
 
A côté de chaque maison traditionnelle, on trouve un ou deux gros ballots de paille de riz en forme de cône et les vaches gourmandes s’y frottent volontiers ! Les enfants jouent dans les cours.
 
Vat Maha Leap, une des dernières pagodes en bois du pays ; le beau temple sacré est voisin de l’école primaire et on fait l’objet de curiosité ! Mr Vannat est ami avec l’instituteur.
 
l'école à côté du Vat Maha Leap
 
 
Léger repas sur un stand du marché de KC où nous mangeons un sauté de nouilles (1600r pour nous trois, boissons incluses)
 

lotus

Ferme aux lotus : magnifique étendue rose pastel et blanc rosé sur un fond de feuill
es rondes d’un beau vert… lotus en bouton, lotus ouverts révélant à mes yeux admiratifs leur large cœur jaune clouté de graines noires, cœur vert foncé de lotus fané érigé sur leur tige ….à l’ombre d’un anacardier (arbre à noix de cajou), nous écoutons les histoires de notre guide, sans que je puisse détourner les yeux de mes fleurs préférées.
 
Avant de rentrer à l’hôtel, nous achetons les billets de bus pour Stung Treng (10$). Nous avons changé nos plans et Kratie sera une étape au retour du Ratanakiri.
 
18h30 : C‘est l’heure des cours d’aérobic sur les quais ! les profs juchés sur des podiums entraînent les adeptes sur fond de musique tonitruante. Plusieurs profs…plusieurs musiques…Beaucoup de badauds cambodgiens, assis sur leur moto garée le long du trottoir !
 
aérobic face au Mékong
 
Quelques difficultés lors du check out; le billet de 50 $ plié dans sa longueur (pour être resté planqué dans la ceinture à fermeture éclair spéciale cache-billets !) n'a pas l'heur de plaire à l'employée, le patron rechigne mais devant notre détermination, il se décide à aller le changer à sa banque…pour pouvoir nous rendre la monnaie. A savoir, qu’ici, les billets de 50$ (et même de 20$ paraît –il) ne sont pas appréciés !
 
Le curry au Lazy Mekong Dazze est délicieux ; le patron, un Breton, est installé ici depuis 3 ans ; ce restaurant apprécié des voyageurs, se situe un peu plus haut que le Mekong Crossing, toujours face au Mekong.

 


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Carnet de route au Cambodge : 3-ANGKOR et SIEM REAP

Publié le par misha

Siem Reap et Angkor
 
Lundi 8 février
 
Dur dur de se lever à 5h30, le bateau est à 7h ; en fait il part avec une demi-heure de retard et j’ai le temps d’acheter de l’eau et des gâteaux à une vendeuse ambulante. On peut se demander à quoi servent les 20$ demandés aux touristes pour ce bateau… : depuis tant années, le point d’embarquement aurait pu être
aménagé
 
bateau de Battambang à Siem Reap
 
Belle traversée de 8 heures à peine. On longe la rivière sinueuse dont le niveau de l’eau trop bas nécessite parfois de naviguer avec précaution et d’utiliser la pagaie pour le copilote, debout à l’avant.
On est mieux assis sur le toit pour observer la vie le long des berges. La luminosité est superbe à cette heure. Maisons sur pilotis très rustiques ; parfois une antenne tv dresse son râteau au dessus des toits en tôle ou en palme. Vaches, porcs, volailles,. Les paysans pompent l’eau de la rivière pour arroser cultures et plantations. Les petits enfants jouent ou se baignent ; et les « hello…hello » rythment le voyage. Beaucoup d’oiseaux – des blancs, des noirs- des cormorans… Villages flottants. Une fois sur le lac Tonlé Sap, immense, on ne voit plus les berges et ça nous paraît un peu longuet !
 
Arrivés à 15h15 au port, un tuk tuk du Palm Garden Lodge se signale à nous par un panneau à notre nom. Ouf !
 
débarquement à Siem Reap
 
La route bitumée est agréable, bordée de rizières verdoyantes (cela nous manquait !) et d’habitations sur pilotis.
 
L’hôtel a un certain charme ; il donne sur une rue en terre battue, façon « village », à 10mn à pied du centre.  Vaches et volailles et coqs ne sont pas loin !
Balade de reconnaissance jusqu’à la rue n°8, familièrement surnommée « rue des bars ». Bars bien décorés, chouette pour se détendre devant un happy hour après les visites. 0.50$ la draft beer
 
Massage 8$ (body-oil) et dîner dans une des petites ruelles, 3$ le plat.
 
Palm Garden Lodge Manager Ms Lida 855 12 687 372 9$ la chambre avec fan et bain, petit déjeuner inclus ; internet gratuit ; 3 PC
Mr Thoeun chauffeur de tuk tuk francophone
855 16 862 117 ou 092 332 649 ou 097 692 62 17
10$ Angkor site ; 20$ en dehors (bantea srei…) ; voiture : plus cher
http:/ /measthoeuntuktuk.blogspot.com measthoeun@yahoo.com
 
 
Mardi 9 février
 
 
Petit déj léger mais suffisant. Le manager aimerait bien qu’on utilise ses services pour visiter le site !!! Il est un peu décontenancé de nous voir nous relaxer dès le lendemain de notre arrivée ! Les touristes ne viennent-ils pas ici pour visiter, et ce à toute allure ?
 Mr Toeun, le chauffeur de tuk tuk a répondu à mon mail de la veille ; il vient nous rencontrer, et on fixe à demain les visites.
 
Au programme aujourd’hui, balades, achat des cartes postales, timbres, et lectures de nos guides en guise de préparation. Joli quartier au nord, vers la Poste centrale, et le long de la rivière.
 
L’hôtel le Tigre de Papier est juste en face de notre hôtel, mais pas au même prix …Sophie, une niçoise enjouée et son ami Seb, des hôtes de chez Sam, y sont arrivés à 14h par le bus de Battambang. On les croise dans la rue n°8. Nous dînons ensemble et on leur propose de se joindre à nous pour les visites demain.
 
Mercredi 10 février
 
Dès 7h Mr Thoeun nous emmène, accompagné par son gendre qui sera le chauffeur de nos jeunes amis, pour le petit circuit. A l’approche des sites, achat des billets et photo prise au moment de l’achat au guichet. L’air est frisquet, et un foulard serait bien utile. On va au plus loin pour commencer à l’envers des autres, une astuce pour éviter les foules.
 
 temple d'angkor
 
Dans l’ordre :
 
-
 
Prasat Kravan pour nous seuls ! Une belle lumière dore les pierres
- Bains royaux géants, le Sras group
- En face, Bantea Kdei et ses 4 beaux visages
- Ta Phrom** romantique sous ses fromagers envahissants qui enserrent les pierres
-Ta keo, bof !
-Thom mauon, bien conservé
-En face un exemple de restauration enlaidie de ciment faite par les Chinois au Chau say Tevda.
- Le palais royal
- Le Bayon** une forêt de têtes et 41 colonnes ! Un de nos temples préférés.
 
Pause repas au restau n°3, appartenant au fils de notre chauffeur. On y boit, on y mange …on y reboit avant de reprendre les visites!
 
- Le Baphuon, bof
- Terrasse des éléphants et des lépreux, sous la cagnasse sans ombre
- Angkor Vat en restauration et deux échafaudages impossible à éviter pour la photo classique ; belles fresques et sculptures murales intérieures. Rencontre et discussion avec un moine. Beau coucher de soleil.
 
Retour à 18h30
 
 
temples d'angkor
 
Jeudi 11 février
 
On doit se passer du petit déj commandé pourtant 30 mn avant notre départ, le rendez vous avec Mr Toeun étant à 7h. Quelques bananes feront l’affaire !
C’est parti pour le grand circuit, plus éloigné. L’air et très frais et j’ai prévu cette fois petite laine et foulard.
 
A-
- Pré Rup, jolies teintes différentes selon la pierre ; belle vue d’en haut sur les dômes
- Le Mébon oriental et ses 4 éléphants à chaque angle
- Ta Som, tour impressionnante aux 4 visages, un arbre semble sortir de la tête ! Banyans protecteurs et destructeurs à la fois  dans ce temple qui nous plaît bien
 
B-
- Banteay Srei, un bijou de temple devenu célèbre grâce (ou à cause ?) de Malraux. Superbe, mais beaucoup de touristes.
- Banteay Samre surnommé l’Angkor vat miniature. Un vrai labyrinthe à l’intérieur.
 
A.bis suite de la visite
- Ta Som, enfoui sous la végétation. Superbe. Un banyan tentaculaire semble poser ses mains sur une tour à l’opposé de l’est.
 
Pause repas dans un restau à touristes
 
- Preah Khan : magnifique ! la traversée du temple est longue, le lieu est plus authentique, car moins restauré. Hauts murs, longues galeries où on se perd !
 
 
temples et fromagers
 
Sur le chemin du retour, on demande à voir de plus près ces chaudrons fumants très nombreux tout le long de la route. Le sucre de palme cuit dans ces récipients ventrus posés sur des fours en terre. Un gosse s’en régale d'ailleurs,  léchant le sucre encore tiède sur  un petit bâton transformé en sucette pour l’occasion.
 
Retour à l’hôtel vers 16h30.
 

spectacle de danses apsaras

Dîner-spectacle de danses apsaras au Koulen II restaurant. Buffet varié et spe
ctacle de qualité pour 12$. La salle bien décorée, immense, reçoit les groupes de touristes mais pour une fois on fait abstraction ! Mr Thoeun nous dépose au retour devant le BT Massage qu’il nous a recommandé. Il est situé est dans un quartier sympa de l’autre côté de la rivière ; et on rentrera à pied.
 
 
 
Vendredi 12 février
 
Journée repos ! On se pointe pour le petit déj à 8h30… trop tard  nous fait comprendre le serveur! Plus d’œufs …  Trop, c’est trop : hier, on n’a pas pu avoir le petit déj même à 7h… C’est quand la bonne heure ?!!
 
il fait déjà chaud à 10h. Nous poussons la balade jusqu’au Raffles et au Victoria, deux hôtels de luxe de style colonial, ce dernier étant plus à notre goût. Nous aimons longer la rivière enjambée par de nombreux petits ponts. Quels quartiers charmants !
 
Déjeuner au Sala Bai, un restaurant d’application de l’école hôtelière. « L’école du riz ». « Agir pour le Cambodge » est une ONG partenaire du Sala Bai
Bon menu à 8$ et service hyper attentionné des jeunes apprentis encore un peu timides.
 
sala bai
 
 
Une anecdote à mentionner : au cours du repas : le bridge de Guy s’est descellé...Guy avise un des expats français assis à une table voisine avec ses amis, et  il lui donne l’adresse d’une clinique dentaire ! Le jeune chauffeur de tuk tuk qui nous y emmène parle le français ; Phally est tellement sympa et motivé que nous le recommanderons aux visiteurs français.
 
clinique dentaire 
 Belle petite clinique aux murs colorés de pastel et accueil pro. En ce jour d’anniversaire de la clinique, et en cette veille de Chinese day, Guy se verra remis une réduction  et ne paiera qu’une vingtaine de dollars, remboursables une fois en France !
 
 
 
 
Nous retrouvons Sophie et Sébastien au Blue Pumpkin, un salon café-pâtisserie au décor aseptisé à l’américaine. Seb a un faible pour leurs milkshakes ! Nous allons dîner tous les quatre au restaule Tigre de Papier. Mon amok est un des moins savoureux que j’ai eu ; surprenant pour un restau qui propose des cours de cuisine.
 
 
Samedi 13 février
 
Rien ne le laisse deviner que c’est le nouvel an chinois, si ce n’est les lanternes rouges ventrues accrochées aux enseignes des boutiques, tenues par… des Chinois !
 
De 6h30 à 7h, nous attendons vainement le petit déjeuner…ils doivent être en train d’aller chercher les œufs et le pain, on devra donc se contenter de trois bananes…
 
Mr Thoeun vient nous chercher à 7h, toujours très à l’heure. Nous partons cette fois en voiture à 65 kms d’ici. Dans l’enceinte du temple de Beng Mealea on joue les Indiana Jones, seuls au milieu des ruines  avec les oiseaux et deux ou trois gamins qui nous indiquent les bons passages pour atteindre l’intérieur.
 
ruines emprisonnées dans les racines de fromagersOn foule des trésors, des frises, on escalade des gros blocs de pierres amoncelés, on passe sous des voûtes envahies par des branchages verts, on arpente des corridors sombres et mille détails nous arrêtent … Nous nous imprégnons de l’atmosphère mystérieuse qui se dégage. Nous sommes sous le charmeLes arbres ont fait leurs ravages, enserrant les pierres dessoudées, étouffant des murs ou de précieuses fresques. Les lieux virent le tournage du film « deux frères », et bénéficient toujours des passerelles en bois installées pour la circonstance dans une partie du temple. On ne s’en plaindra pas tant c’est pratique pour marcher et terminer la visite!
 
 
 
Quand on quitte le site enchanteur, les sons d’un haut parleur mobile annonçant un groupe de touristes chinois…remplacent le pépiement des oiseaux …Ouf !
 
carrières de pierres d'Angkor
 
 
pierre numérotée
 
 
Arrêt dans une carrière de pierres où les ouvriers sont en train de soulever de gros blocs de pierre. certains sont déjà marqués par une inscription, le destinant à la restauration d'un temple, le Ta Prom.  
 
Demain départ pour Kompong Tom

 


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Carnet de route au Cambodge : 5-STUNG TRENG et BANLUNG

Publié le par misha

 

Entre le Ratanakiri et le sud du Laos :

 

Stun Treng

 

 
Mercredi 17 février
 
Le bus de la Rith Mony  prévu pour Stung Treng passe à 9h, avec ½ h de retard… Mr Vannat nous tient compagnie un moment et sur notre demande téléphone au Tree Top Lodge à Ban Lung pour réserver un bungalow, vu qu’on n’a rien réservé encore.
 
Assis confortablement dans le bus, nous voyons défiler des paysages desséchés, des forêts clairsemées, des brûlis…des fumées s’élèvent et forment de la brume ; quel désastre cette déforestation !
 
Bus Rith Mony pour Stung Treng
 
On arrive à Stung Treng à 15h30. La petite ville est bien calme. Le Riverside donne, comme son nom l’indique sur les quais. 7$ la petite chambre avec fan, douche, et vue sur le fleuve. On s’occupe ensuite à organiser la suite du périple ! Le minibus 15 places de 8h (6$/pers) nous semble la meilleure option pour aller à Banlung. On le réserve auprès de notre guesthouse.
 
Lors de notre balade, nous sommes abordés par deux jeunes étudiantes faisant connaître leur école hôtelière et leur restaurant d’application. Elles sont tellement enthousiastes que nous acceptons volontiers d’aller découvrir leur centre, à 500m de là, juste après la pagode. Cette maison traditionnelle pleine de charme, est nichée dans un petit jardin face au Mékong. Ce sera notre coup de cœur l
 
 
Le TonléLe Tonlé Guesthouserespire la sérénité. Nos deux étudiantes savent recevoir et sont aux petits soins pour nous, et nous font visiter. 4 chambres à l’étage au beau plancher ciré, de 6 à 10$, baptisées « Battambang », « Phnom Penh » « Ratanakiri »… une grande salle d’eau à partager ; 2 chambres ont une fenêtre donnant vers le fleuve. Chacune est décorée avec soin par les élèves. La cuisine est à l’arrière.
 
 
Dans le jardin, deux jeunes filles assises sur l’herbe en tailleur relient des gerbes de morning glory qu’elles vendront demain sur le marché. Leur petit potager, entretenu par les élèves garçons, se trouve sur les rives du fleuve.
 
dans le jardin du Tonlé
 
Ce centre de formation, similaire au Sala Bai de Siem Reap, a été créé par une association 1901 franco suisse qui propose et finance la formation des jeunes : hôtellerie, accueil et services, restauration, vente…les cours ont lieu au rez de chaussée et nous faisons même une incursion dans le cours d’informatique ! Effectif de 18 élèves séparés en deux groupes suivant l’option choisie :
 
Le amok nous semble encore plus délicieux ici, sur le balcon terrasse, face au Mékong. Un couple d’Allemands et un Français se sont joints à nous pour dîner, conquis eux aussi par la gentillesse des élèves.
 
Mais il se fait tard… les quelques jeunes restés pour nous, doivent repartir chez eux, et ils nous quittent sur de grands good bye chaleureux. Nous aurions bien volontiers séjourné ici deux nuits ! 
 
 
 

 

Ratanakiri, le pays des Terres Rouges

 

 
Ban Lung
 
 Jeudi 18 février
 
 
Le mini van part de l’hôtel à 8h30. Il emprunte la route n°7 puis la piste en terre ocre, large d’abord, puis plus étroite, offrant parfois une surface d’aspect « tôle ondulée  … d’où les cahots. Heureusement, la suspension est bonne.
 
Paysages traversés desséchés, brûlis, forêts calcinées, forêts d’arbres noirs, encore fumants. Rien à voir d’autre. On est loin de la jungle imaginée ! Des cabanes alignées abritent les paysans dans certaines parties. Peu d’ombre. Arrêt pipi dans un endroit désolé et sale, battu par la poussière ocre jaune, au milieu de nulle part. Grosse chaleur et air sec. On se planque où on peut, moi dans la nature envahie par les déchets et les ordures, derrière le bâtiment qui fait office de « restau »….
 
 
 
arrêt sur le chemin de Banlung
 
 Qui a parlé d’une nature préservée dans le nord est ?    Une nature assassinée, oui !
 
La piste grimpe ensuite sur les collines. L’ocre jaune a fait place à l’ocre rouge. Ici le blanc n’est plus blanc ! Banlung est située sur des monts un peu plus boisés. Le minibus nous dépose à midi devant le Tree Top Lodge, avec deux autres voyageurs. Les 6 grands bungalows adorables, reliés par des passerelles, surplombent les anacardiers dont les fleurs ont un doux parfum sucré. Les noix de cajou ne sont pas encore mures par ici !
 
terrasse du bungalow
 
Banlung est une grosse bourgade. Peu de routes, ou bien de larges rues goudronnées ;  pas vraiment de centre si ce n’est la place du marché. Nous allons jusqu’au Star hotel, un peu excentré, dont Mr Leng est le proprio. Quelle ne fut pas notre surprise d’y rencontrer Jean Yves, le Breton de Quimper avec qui nous avions dîné la veille. Il y passera la nuit. Le manager et guide dont j’ai lu les coordonnées sur le LP, est absent pour deux jours, mais son jeune frère, Jamie, 21 ans, nous propose un programme de visites pour demain. On négocie à 70$ -40$ la jeep, 10$ pour lui, 20$ le bateau pour 3, soit 23$ par personne en tout ; un assez bon deal pour tout le monde !
 
Retour au bungalow. La douche est un délice au terme de cette longue journée. Nous restons dîner au Tree Top, les prix sont raisonnables et l’ambiance nous plaît bien. A noter qu’ici, la wifi est gratuite et bon nombre de voyageurs attablés ont le regard scotché sur l’écran de leur netbook.
 

A la rencontre des ethnies kroeung et katcha 
 
 statues d'ethnies
 
 
Vendredi 19 février
 
Journée de visites à la rencontre de quelques ethnies. Jean Yves nous rejoint au Tree Top,accompagné de Jamie. Il déménage aussi ses pénates, pas satisfait de sa chambre au Star, un problème d’eau je crois… Arrivés la veille, un jeune couple Christine et Patrick, prennent leur petit déjeuner et, séduits par ce qu’ils nous entendent dire, demandent à se joindre à la visite. C’est ainsi que nous nous retrouvons à cinq dans le 4X4 ! Le prix s’en verra bien diminué !
 
Piste de terre, large puis étroite et avec des nids de poule jusqu’à Voeune Say. Arrêt dans un village de la minorité krüng. On y voit les fameuses petites maisons pour célibataires, construites à proximité de la maison parentale. Dès l’âge de 16 ans, fille et fils peuvent recevoir ainsi qui ils veulent la nuit. La fille se marie avec celui qu’elle aime avant de tomber enceinte.
 
en route pour les villages
 
Dans la salle de réunion du village, un comité est réuni. Le chef parle aux villageois assis par terre, chacun devant une jarre d’alcool de riz, aspirant le liquide par une longue paille. On nous invite chaleureusement à venir y goûter….
 
La piste rouge continue ; stop au village deVoeune Say, en bord de rivière, pour louer deux barques à moteur. Beaucoup de bancs de sable vu le niveau de l’eau assez bas et des motos y attendent le « ferry ». Notre trajet dure deux heures environ, l’air est agréable avec la vitesse.
 
Nous débarquons sous une cinquantaine de paires d’yeux rivés sur nous, bizarres et exotiques personnages à la peau blanche ! L’eau est assez bonne ; Christine s’y baigne rejointe par Jamie, puis Patrick et enfin Guy ! Quant à moi je préfère m’abstenir, pensant à la mycose chopée un jour où je voulais me laver dans une rivière près d’un village ethnique de Thaïlande.
 
Il faut montrer patte blanche à l’entrée du sentier menant au village katcha, soit 5000 riels par personne étrangère. On s’autorise à faire quelques photos, et un peu de vidéo ; Christine ayant photographié les outils taillés, affûtés à leur petite forge, on nous fait comprendre qu’il ne faut pas ! Un jeune revient tenant un bol rempli de sang et avec une plume de poulet se met à en badigeonner les ustensiles, et le poste de travail. Animistes, ils veulent ainsi éloigner les mauvais esprits que l’on a pu attirer en prenant une photo… On se sent honteux de ne pas l’avoir deviné.
 
Un bruit de tambour attire notre oreille au cours de la traversée du village. Au pied d’une maison sur pilotis d’où proviennent ces bruits, on nous fait signe de monter… Une cinquantaine de villageois katcha sont assis par terre devant des grosses jarres d’alcool de riz, la paille à la main et le sourire accueillant ou aspirant le breuvage … L’ambiance est à la fête, on apprendra plus tard que c’est le 7ème et dernier jour d’une célébration funéraire ! Des hommes, des femmes, certaines seins nus, portent des enfants, des ados… On est accueilli avec de grands sourires et bien sûr, invités chaleureusement à tirer sur la paille.
 
Certaines femmes sont trois pour une jarre mais chacune à sa paille et pas question de faire des jaloux….il nous faut accepter les invitations ! L’odeur du riz fermenté qui ferme les jarres n’est pas terrible, mais plus on goûte, plus on trouve bon ! Je fais plus ou moins semblant d’avaler le breuvage et quand un grain de riz sec vient empêcher le liquide de monter, je ne cherche pas à le débloquer…manque de bol, la femme s’aperçoit du blocage, et fait en sorte d’y remédier …
 
dans une maison katcha
 
Les hommes sont invités à frapper en mesure sur le lourd tambour, Patrick et Guy s’en donnent à cœur joie, accompagnés en rythme par deux ou trois katchas. Christine se contente des gongs, un des hommes lui ayant cédé sa place, et moi je mitraille avec la permission de tous !
 
ethnie katcha
 
Dans la cuisine, située à l’arrière de la pièce principale, nous découvrons Jean Yves assis par terre en rond avec d’autres hommes dont le chef du village…On est invités nous aussi à se joindre à eux pour partager le repas et la bière ! Ils se serrent pour nous faire une petite place, dans la bonne humeur, et il nous faut goûter le bœuf au gingembre, le porc, le riz qui passent dans une petite assiette d’une main à l’autre. Boudiou… j’ai peur de m’attraper une saleté ou une diarrhée…
 
dans une maison de l'ethnie katcha
 
Jean Yves donne de l’argent à un jeune pour acheter d’autres bières, boissons et cigarettes, une façon de remercier nos hôtes. Ici, ils fument des « Lapin », et non des « Alain Delon » ! Le chef du village s’assied à côté de Guy.
 
Très peu savent parler le khmer, et Jamie parvient à communiquer, sinon gestes, sourires sont le langage universel ! Quelques vieilles femmes me touchent les bras, les jambes, et comparent leur peau brune avec la mienne ! Des rires encore, et des poses photos sur leurs demandes ; le fils aîné, 40ans, insiste pour se faire prendre en photo avec sa femme et pose fièrement.
 
2 heures et demie plus tard, il faut songer à partir car on désire voir le cimetière katcha à côté de la rivière. Les « tombes » sont éparpillées dans la forêt puis livrées à la nature. Les katchas enterrent leurs morts mais ne les brûlent pas. Ils construisent un abri décoré, gardé par deux statuettes sculptées dans du tronc d’arbre qui représentent le défunt et sa femme ; l’une par exemple a un portable à l’oreille, l’autre à la ceinture, une paire de lunettes sur le nez en bois… Un buffle est sacrifié devant la tombe, des défenses d’éléphant sculptées dans du bois sont posées à l’arrière du tombeau. De certaines tombes, il ne reste que les jarres ou quelques troncs de bois abandonnés.
 
 
tombe dans un cimetière katcha
 
Le retour en bateau nous semble  long, mais on va quand même voir deux « villages », chinois et lao, côte à côte sur l’autre rive face à Voeung Sai. Rien à signaler de marquant sinon la propreté.
 
Achats de quelques gâteaux, coca et autres boissons avant le retour sur Banlung car il se fait tard. Dommage on ne verra pas les Tampouns. La journée fut une belle expérience et on est ravis.
 
il est 20h30 quand on atteint le Tree Top Lodge ! La douche est la bienvenue. Ensuite, un bon petit dîner en compagnie de Jean Yves et des Vendéens. Jean Yves l’aventurier part demain pour le Mondolkiri, en moto par la piste, avec un collègue de Jamie.
 
 
Samedi 20 février
 
La deuxième couverture ne fut pas de trop avec la fraîcheur nocturne. On déjeune vers 9h, avant d’aller à pied au lac de cratère, Lao Yaklaom, à 5 kms d’ici. Partis à 10h, on y arrive une heure plus tard, sous la chaleur et sans ombre le long de la route. L’entrée du parc est bien sûr payante 4000r pour un étranger…l’endroit est propre, protégé, et heureusement, même si certains ignorent encore les poubelles.
 
arbre et lianes
 
Le lac circulaire est entouré de jungle et de bambous. On en fait le tour facilement car les sentiers sont bien balisés. Nous nous posons sur le ponton de bois. Jamie arrive avec le Français arrivé la veille au TT Lodge. Quelques touristes khmers viennent aussi apprécier la fraîcheur des lieux et certains se baignent. L’eau n’est pas si claire que le dit le LP, elle ne me tente pas.
 
lac de cratère à Banlung
 
Retour à pied au TT lodge à 15h30, suant à grosses gouttes. On croise les Vendéens qui eux vont au lac à vélo !
 
Le PC prêté par un des employés rame et la connexion internet trop lente me fait abandonner au bout d’une demi-heure. Patrick le vendéen m’apprend trop tard, qu’un peu plus loin il y a un cybercafé avec une high speed connexion…
 
Nous dînons avec Patrick et son amie Christine, rejoints par le Français arrivé la veille, et Jamie qui nous donne des nouvelles de Jean Yves, bien parvenu à destination dans le Mondolkiri, pour Ko Nhek. 5h de moto, mais via une piste difficile après Lumphat. Notre aventurier nous a fait passer un message papier par le driver qui remontait sur Banlung…plus efficace qu’une connexion Internet ! Les nouvelles satisfont pleinement les Vendéens qui ont prévu de faire comme Jean Yves.
 
Nous quittons la ville demain et on paie la facture de notre séjour ce soir, histoire de gagner du temps
 
 


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Carnet de route au Cambodge : 6-KRATIE et l'île de KOH DACH

Publié le par misha

Kratie

 
Dimanche 21 février
 
Après le petit déj, on rejoint en moto, à tour de rôle, l’endroit d’où part le bus pour Kratie (Je préfère éviter d’être à 3 sur l’engin chargé de nos 2 sacs). L’attente commence, debout dans la rue face au marché. 6h30…7h… le bus arrive. Nos billets affichent les places 5 et 6 mais les sièges sont déjà occupés par des voyageurs dont les billets sont similaires…quelle organisation ! On se pose ailleurs, dans le bus.
 
7h30 on part enfin ! Le bus de Phnom Penh devait partir, lui, à cette heure là… 7h40, stop à la sortie de la ville pour un problème de moteur…je n’ose prévoir où on va dormir ce soir, à Kratie ou à la case départ ? Une heure plus tard, le bus repart jusqu’au prochain stop, celui de l’aller, au milieu de nulle part ! Un pipi dans la nature toujours aussi sale, tant qu’on y est… Impossible de redémarrer, re-réparation et hop c’est reparti.
 
3 heures plus tard, à 13h30, nous entrons dans Kratie. On trouve un hôtel récent face au Mékong, chambre au 2ème donnant sur le fleuve, balcon, salle d’eau avec eau chaude, fan pour 8$ ! Il est voisin du Riverside qui est complet (le nôtre ne figure pas dans les guides).Nous allons manger au U-Hong GH II près du marché, et rencontrons les 2 filles qui logeaient chez Sam, et avec lesquelles nous avions partagé le bambou train et la poussière ! Les hasards du voyage nous étonnent toujours ... le restau est bien et pas cher. Ils proposent aussi une connexion Internet mais qui rame à cette heure.
 
l'heure du bain dans le MékongLa balade sur les rives du Mékong est agréable avec en prime un beau coucher de soleil. Des attelages de petits chevaux empruntent le sentier en terre qui descend vers le fleuve. C’est l’heure du bain  pour tous…Des habitants sont déjà dans l’eau pour se laver ou se rafraîchir !
 
 
 
 
 
 
Nous dînons d’une soupe khmère au poulet et de nouilles frites à une des gargotes installées sur le trottoir face à notre hôtel.
 
coucher de soleil sur le Mékong
 
 
 
Lundi 22 février
 
Petit déj au U-Hong II  car ici pas de restaurant dans notre hôtel. On parvient à trouver une boutique pour le change bancaire, sur la place du marché. Balade dans le quartier, quelques maisons coloniales pas trop restaurées. Au cybercafé face au marché, la connexion est rapide. 4000R l’heure.
 
Vie tranquille à Kratie
 
Nous négocions un tuk tuk pour le village deChhlong demain. Une petite brise sympa souffle le long du fleuve, et on se plaît à s’y asseoir, tant la chaleur est lourde aujourd’hui. Nous ne sommes pas intéressés par les fameux dauphins d’Irrawady, LA visite proposée par le moindre chauffeur de tuk tuk au moindre touriste… une affaire commerciale juteuse : une course en tuk tuk ou moto aller-retour ville-embarcadère, plus bateau 7 à 9$ par personne pour voir les dauphins « de près », ou plutôt voir des bouts de museau gris sortir de l’eau…. celui qui reste sur la rive doit s’acquitter de 2$...
 
La proprio de notre hôtel, pas aimable, est près de ses sous, il nous faut payer au jour le jour ! On achète au guichet d’une compagnie de bus posté sur le trottoir, les billets pour Phom Penh du mercredi à 4.5$ /pers.
 
 
Journée à Chhlong
 
Mardi 23 février
 
Pas mal de bruit tard dans la nuit et quelques Chinois sans-gêne dans l’hôtel. Nous déjeunons à notre QG avant de revenir à l’hôtel où doit nous prendre le tuk tuk négocié la veille. Il arrive bien, mais conduit par un autre chauffeur ne sachant pas parler un mot d’anglais, cela ne fait pas notre affaire car on voudrait bien quelques explications lors de notre balade. Le racoleur de la veille, lui, parle bien anglais et a délégué …Il tire la tronche pendant tout le trajet, forcé de nous emmener. Il savait qu’il devrait se taper la route bitumée cahoteuse et des kms de piste en terre le long du fleuve.
 
Le masque qu’on a dû acheter (1000r) est bien utile, mais on est très, très poussiéreux ! Le niveau du Mékong est assez bas et de nombreux bancs de sable apparaissent. Il pourrait presque être traversé à pied ! Le spectacle de la vie rurale défile : Villages, maisons en bois traditionnelles au toit revêtu de quelques décorations, meules de pailles de riz, vaches, porcs, attelages de bœufs…
 
 

chapiteau pour un mariage

 
Dans les champs sèchent les cannes à sucre, formant de grands damiers blancs, ici un mariage se prépare et un chapiteau décoré de rubans colorés a été monté sur le bord de la route, devant une maison…
 
 
A l’entrée de Chhlong, le tuk tuk stoppe, pas un mètre de plus…il nous attendra. Ici… Aucuns touristes à part nous !
 
On répond au millier de hello et de sourires, lors de notre balade à travers les ruelles en terre battue.
Rien de colonial ici, seulement des maisons traditionnelles en bois ; l’atmosphère rurale nous laisse à penser qu’on est encore loin du centre ville décrit par le Lonely Planet ou le Routard. On n’a pas assuré sur ce coup …était-ce vraiment Chhlong ou sa banlieue ? On ne saura jamais… Notre chauffeur  se déride un peu dans la gargote où on déjeune !
 
vie rurale
 
De retour à Kratie, le décrassage n’est pas un luxe tant on est poussiéreux ! Un peu de repos avant de repartir voir les petits chevaux se baigner ! Demain départ de bonne heure pour la capitale.
 
 
 
Etape à Phom Penh
 
Mercredi 24 février
 
Nuit au Royal GH à Phom Penh dans la 154èmerue, car le Sun Star ne nous propose qu’une chambre sans fenêtre. Dommage la rue 172 est calme, bien placée, derrière le grand vat, et l’hôtel semble satisfaire beaucoup de touristes ! On retrouve donc la chambre n°1 au Royal et sa proprio désagréable !
 
Objectif de cette étape: le visa à faire prolonger. L’agence de voyage recommandée par les restaurateurs du « C’est à Moi » deKompong Cham nous le propose à43$ au lieu de 45$, ou même 52$ ailleurs. Nous reviendrons récupérer les passeports dimanche matin, de retour de Ko Dach.
 
En revenant, nous croisons dans la rue Patrick et Christine, les Vendéens de Banlung ! Le monde est petit ! Ils arrivent juste de Sen Monorem, dans le Mondolkiri ; ils ont beaucoup aimé car plus de collines vertes, de jolis paysages; ils ne regrettent pas non plus d’avoir vu le Ratanakiri, beaucoup plus sauvage.
 
Massage pour Guy pendant que je suis chez la coiffeuse (10$ la couleur). Nous dînons avec nos amis dans un restau indien bien sympa, sur les quais Sisowath, un peu après le grand vat. Depuis le trottoir, des petits mendiants louchent sur les nans qu’on a laissés à côté de nos assiettes ; le sourire qui vient éclairer leur visage quand on les leur donne nous émeut et nous gêne à la fois, nous qui avons l’estomac rempli. On préfère leur donner à manger que de leur donner de l’argent.
 
Un tour sur Internet pour la mise à jour de mon blog, prévoyant trois jours d’isolement sur l’île de Koh Dach encore dépourvue d’électricité !
 
 
 
Mini séjour en immersion complète sur Koh Dach, 
 
l’île de la soie
 
 
Jeudi 25 février
 
C’est le parcours du combattant pour atteindre Koh Dach et réussir à minimiser les frais de transports !
 
Tuk tuk depuis l’hôtel (4$) jusqu’au premier embarcadère. Une fois franchi le pont japonais venant de PP, le tuk tuk fait 3 aller-retour sur la route, et pour cause : L’hôtel-point de repère donné par Roger Barthas a changé de nom. Le fameux porche enfin repéré, nous devons batailler pour refuser la proposition du chauffeur qui nous assure que le ferry est beaucoup plus loin… Nous passons à pied sous le porche, prenons à gauche et longeons le chemin jusqu’au pier qui est un peu plus loin à droite.
  
 ferry pour Koh Dach
 
A bord du petit « ferry » à peine 20 minutes plus tard (500r pour une traversée de 10 minutes), il souffle déjà un parfum d’aventure ! Nous sommes les seuls touristes ! Il nous faut ensuite prendre un moto-dop pour 40 mn de trajet jusqu’à la Villa Koh dach guesthouse, via une route étroite en terre et quelques nids de poule. Je m’accroche, pas trop fière ! En début de parcours, deux habitantes à moto roulent à nos côtés, et c’est à qui nous fera stopper pour nous montrer ses tissages… je lâche un « later , later… » avec un sourire, des mots magiques pour être tranquilles !
 
Villa Koh Dach Guesthouse
 
Meng nous accueille à la Villa Koh Dach, en compagnie de sa femme et sa jeune sœur Marady qui parle un français timide. Lui seul parle bien anglais. C’est la famille de Roger Barthas, qui lui vit avec sa femme Vanna en France et revient ici pour les congés scolaires. Dommage, on aurait bien aimé les rencontrer ! Vanna nous a souhaité la bienvenue par téléphone.
 
Bien installés dans une des 4 chambres, nous nous mettons en mode « sieste », car il fait très chaud. Ce sont les conversations de 4 touristes français qui déjeunent ici qui nous font lever ! Ils ne font que passer pour une visite… tant mieux l’île est à nous ! Notre hôtesse cuisine très bien : bœuf tendre, porc et poulet sont savoureux…
 
Une musique, des chants et prières nous parviennent, portés par un haut parleur placé dans la rue un peu plus haut. Une tradition khmère pour célébrer cette fois les funérailles d’une vieille femme. La famille est réunie dans sa maison. Le haut parleur donnera plus tard des signes de faiblesse et des couacs jusqu’à s’arrêter… mais en soirée la musique reprend.
 
Bon petit dîner puis dodo, car ici, le soir, pas grand-chose à faire et pas de tv non plus, of course !
 
 LE centre du village à Koh Dach
 
 
Vendredi 26 février
 
La musique et les prières ont repris dès 5h du matin. Cela nous rappelle la musique entendue à Battambang et à Banlung.
 
Balade à pied jusqu’à la point nord de l’île via un stop au marché, la pagode, l’école.  On observe, on écoute. Personne ne parle anglais. Lors des rencontres chaleureuses, les échanges se limitent à des milliers de « hello, what’s your name ? » et des sourires. On se sent bien. Notre petit guide khmer-anglais devrait nous être utile ici !
 
Beaucoup plus loin, un panneau d’un office de tourisme annonce la plage à 200m… chouette on approche ; mais quelle n’est pas notre surprise de voir un portique branlant sur le sentier censé mener à la plage, et, bien en évidence, le mot ‘ « ticket »…A la vue des deux hommes assis à côté, on devine que le passage est payant pour ceux qui ne parle que l’anglais ! 2000Riels…eh bien non ! on rebrousse chemin.
 
péage pour la plage de Koh Dach
 
 
On continue d’observer de tout côté, comme pour enregistrer la moindre activité, tant tout est nouveau pour nous ! Nous rentrons, suant à grosses gouttes.
 
Déjeuner et vite une sieste, bercés par le pépiement des oiseaux qui se nichent dans les nombreux arbres du jardin ! On prend vite le rythme insulaire !
Le temps s’égrène… Je sors un peu me balader vers le sud. On me propose d’essayer le tissage quand je m’approche des maisons. Timide, je décline l’offre pourtant sympathique.
 
Nos hôtes sont charmants, discrets, mais peut être un peu trop…Nous regrettons de ne pas parler le khmer.
 
Ce soir pour nous bercer, nous avons droit à la musique et les prières des funérailles et les aboiements des chiens jusqu’à minuit trente !
 
 
Samedi 27 février
 
On part en vélo à la découverte de l’île, et pour essayer de trouver le vieux vat Chokor ( ?, suis pas sûre du nom) en vain ! Ce n’est pas faute d’avoir sillonné les petits sentiers …Sérénité des lieux assurée dans le cœur bien vert de l’île, cultivé avec soin, quelques plantations de bananiers, et même des rizières vertes ; ça nous change ! Ici et là les vaches paissent ou se reposent. Nous découvrons cependant un vat en construction que je serais peut être la première à photographier !
 
vat en construction à Koh dach
 
On se retrouve sur la route qui mène au village, surpris d’en être si près, nous qui nous croyions complètement au sud ! Avant d’emprunter le pont, nous stoppons pour voir le Mékong qui lèche les rives de l’île, des vaches s’y baignent, lavées par leur maître. Un vieux vat s’y dresse aussi, non loin d’un autre de l’autre côté de la rue pour lui éviter les pieds dans l’eau.
 
Il n’est que 11h ; une écolière nous aborde ; Kim, désire pratiquer son anglais et son français, et nous propose même de nous emmener chez elle.
 
Au début, on pensait que son but était de nous attirer chez elle pour nous vendre de la soie...! Nous avons donc joué le jeu, nous avions le temps, on l'a donc suivie. En nous voyant, son papa se précipite vers nous, délaissant son métier à tisser, le sourire aux lèvres.
 
Nous conversons en toute convivialité. Livre d'anglais, cahier de français et hop la leçon commence. Ma jeune élève de 14 ans est motivée. Il fait très chaud et voyant que je transpire à grosses gouttes, le papa revient avec un éventail et m’évente pendant que nous "travaillons", un sourire découvrant largement sa dentition. Les parents sont heureux de nous voir nous occuper de leur fille.
Ces moments de bonheur simple et de partage authentiques  nous font chaud au cœur !
 
le papa de Kim au métier à tisser
 
Petite pause, l’élève a pris la place du maître… le maître a pris la place de l’élève  sous les sourires encourageants.
Me voilà donc installée au métier à tisser, les gestes bien gauches, mais je progresse dans le jeu des trois pédales, le lancer de la bobine et le clac du panneau que je m’efforce de ramener d’un coup sec…la trame du tissu gardera un souvenir de mon initiation !
 
Le cours de conversation reprend en français, en anglais, toujours sous l’éventail.
 
Invités pour le déjeuner, on se voit obligés de décliner la gentille offre car on est attendus à la Villa. Ce soir, on ne pourra pas non plus, car nous sommes invités à un dîner de mariage chez nos voisins.
Les jeunes mariés ont déjà fait la première cérémonie à Stung Treng aussi ce soir, ce sera un dîner en plus petit comité, nous affirme Meng.
 
Kim entourée de ses parents
 
En rentrant chez nous, nous croisons l’habitante à qui nous avions dit « later later » le jour de notre arrivée ; elle nous saute dessus de joie et là il nous faut bien acheter un de ses jolis kramas, ces foulards khmers traditionnels… 
 
On revient dans l'après midi, avec quelques articles scolaires achetés dans un boutiquou voisin. La maman ne sait que faire pour nous faire plaisir : une canette de coca, un verre d'eau, un délicieux dessert traditionnel qu'elle avait dû aller acheter pour nous à l'épicerie voisine. Kim rayonne de bonheur. Lundi,  à coup sûr, elle aura beaucoup de choses à raconter  à ses camarades d’école ! Avant de quitter cette charmante famille, nous demandons à voir les pièces de tissu et achetons un tissage en coton, on ne pouvait pas leur faire plus de plaisir ! La maman de Kim tient à nous offrir 2 foulards
 
L’heure est aux préparations pour la soirée ! Mes tennis, mes tongs ou mes sandales de curé ne font pas trop l’affaire et la femme de Meng me prête ses escarpins pour que je puisse faire la belle !
 
Un grand chapiteau ou "Raung" est installé devant la maison des parents du marié, Il est garni de tissu  satiné rose, jaune, orange, et abrite tables et chaises revêtues de housse. A une extrémité, un petit porche soutenu par deux troncs de bananiers décorés, un gros cœur en satin marqué du nom des mariés et de la date.
 
mariage à Koh dach
 
Les mariés accueillent chaque invité  avec un sourire, les mains jointes. L’orchestre a  déjà commencé à jouer. Le repas est copieux. Sur chaque table, à chaque place, un set  de bol – baguettes - cuillère enveloppé dans du papier cristal, 2 canettes de bière et une de coca.  Quelle expérience de partager un tel festin. On vient nous servir à la table, et à chaque fois qu’on porte le verre aux lèvres, nous nous devons de trinquer comme nos voisins de table !
 
Un des invités, francophone, fait une annonce au micro pour nous assurer publiquement de leur sympathie, bref on est reçus comme des invités d'honneur, un peu gênés, car les honneurs doivent revenir aux jeunes mariés, les rois de cette fête. Nous ne manqueront pas de donner une enveloppe, un don qui sera consigné sur une des colonnes comme tous les autres dons faits par les invités.
 
danse populaire khmère
 
Les badauds s’attardent car on occupe pas mal la rue de chaque côté. Tout autour des tables, une dizaine de gosses traînent, à l'affût de la moindre canette vide, de trucs à récupérer dans leur grand sac  en toile, pour aller ensuite les revendre. Ces gosses-là ne connaissent pas l’école... les invités ne font pas attention à eux le plus souvent.  Une jeune invitée franco-khmère (de Marseille) nous initie à la danse des mains, une danse populaire qui dure bien vingt minutes pour un seul morceau ; on s’applique tant bien que mal à rendre le geste gracieux…
 


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Carnet de route au Cambodge : 7-KEP et KAMPOT

Publié le par misha

En route vers la mer !
 
Kep et Kampot
 
Dimanche 28 février
 
L’invité francophone qui nous avait proposé la veille, de nous ramener sur PP a tenu ses promesses !
 
À 8h15 sa voiture s’arrête devant la Villa Koh Dach alors que nous envisagions déjà le moto-dop. Un sacré temps de gagné, sans compter les 10$, ce qui compensera avec les frais de prolongation de visa !
 
le plancher des vaches est sur le Mékong!
A bord du bac, deux vaches tenues en laisse par les éleveurs, concrétisant l’expression « le plancher des vaches »!
 
Nos passeports une fois récupérés, un tuk tuk nous dépose à la gare routière de Phnom Penh.
Un bus est sur le point de partir ; il est 9h30, et pour une fois, on bénit son quart d’heure de retard ! Juste le temps d’acheter nos billets (7$ les deux billets (alors que l’agence nous proposait le double…).
 
On arrive à Kep après un trajet de 4 heures. A bord, un couple de jeunes journalistes français qui veulent consacrer une année au Cambodge. Passionnés et passionnants !
 
Vanna’s bungalows est un excellent choix pour loger, construit dans un grand jardin à flanc de colline, avec vue sur la mer dans le lointain. 15$ le bungalow avec fan. Pas très loin du marché aux crabes. Prix difficilement négociés.

 

 restaurant du Vanna's

 En soirée nous redescendons à pied au « marché aux crabes », qui porte à notre avis bien mal son nom car c’est une succession de baraques en bois, dont le restaurant donne sur la mer. Leurs menus affichent invariablement crevettes, poissons, calamars… mais nous ne voyons aucun étal de poissons frais ni de crabes ! Dans l’après midi, quelques poissons ou calamars embrochés sur une pique de bois attendaient sur un grill, déjà cuits. On n’a guère envie de manger des plats réchauffés…
Nous dînons au Kimly, le restaurant recommandé par le LP, mais aussi par le couple de journalistes rencontrés ce matin. Moche pour les concurrents, ça ! Les crevettes frites au poivre frais de Kampot sont un délice et nous savourons chaque graine de poivre sur sa grappe comme s’il s’agissait de groseilles ! Et tant pis pour les hémorroïdes…Les crabes sont petits et cela pend plus de temps à les décortiquer qu’à les manger, on zappe donc malgré les trois petits crabes proposés.
Les prix nous étonnent : 5$ ou 7.50$ pour un plat, cela fait cher pour le pays, à rajouter au riz ou aux légumes et la boisson !
 
 crevettes au poivre frais de Kampot
 
 
 
Lundi 1er mars
 
Nous négocions un tuk tuk pour Kampot 15$ aller - retour pour la journée. Le chauffeur nous emmène d’abord dans une plantation de poivre, en traversant une de manguiers - Les grosses mangues, pendent comme des petits ballons ovales  et me font penser aux décorations sur un arbre de Noël !
 
 manguiers à kampot
 
Les poivriers sont hauts, étroits et garnis de grappilles vert foncé ; comme pour les grappes de raisins, les grains sont plus ou moins gros ou murs. Décevant de ne rien apprendre plus sur la culture, car ici ce n’est qu’une plantation (mais sur une planche des paquets de poivre sont à la vente…).
 
plantation de poivre
 
Continuation sur Kampot, où notre curiosité est davantage satisfaite : nous sommes dans une maison affiliée à Farmlink la coopérative deJérôme Benazec auquel j’avais téléphoné la veille. Six jeunes filles, portant masque et gants, sont penchées sur de grandes vanneries rondes, triant les grains de poivre à la pince à épiler ! Le chef nous explique qu’elles enlèvent les mauvais grains (les plus petits, les déformés, les trop ridés…) qui seront ensuite revendus sur les marchés locaux à un petit prix. Dehors, les grains rouges ou noirs sèchent au soleil disposés dans des vanneries différentes. On achète 2 kgs de noirs et 200g de blancs, le plus cher, en stock trop limité ici pour pouvoir en acheter davantage.
 
tri du poivre
 
Nous continuons la balade dans la petite ville qui aurait mérité d’y rester 2 ou 3 jours ! Nous marchons sur les quais le long du fleuve et les arbres en fleurs donnent à ce paysage un air de printemps, avec en fond le Bokor et ses montagnes bien vertes.
 
 vue des quais de kampot sur le Bokor
Balades au gré des ruelles à la découverte des maisons coloniales dont certaines encore en ruines, mériteraient d’être repeintes. Déjà nous avons pu en admirer quelques unes restaurées. Nous déjeunons au Piggie’s avec notre driver puis continuons la balade en tuk tuk cette fois : le vieux port, passons devant le poste de police et la prison délabrée…Il est temps de rentrer àKep, à 25kms d’ici.
 
restaurants sur les quais à Kampot
 
Internet (gratuit) pour mettre à jour mon blog, au restaurant du Vanna’s. Le coucher de soleil est un vrai spectacle, même après la disparition de la parfaite boule rouge. Diner au marché aux crabes, dans le dernier restau de l’enfilade de baraques, le voisin du Kimly. Moins cher au niveau des plats d’accompagnement, bon plat de crevettes au poivre frais, mais crevettes plus petites.
 
 coucher de soleil, face au Vanna's
 
 
 
L’île de Tonsay, l’île du lapin
 
Mardi 2 mars
 
Journée dans l’île de Tonsay, surnommée l’île du lapin, de part sa forme, je pense ? Il faudrait qu’on nous explique, ou faire marcher notre imagination en attendant !
Avant de gagner le pier, nous avons le temps d'observer les femmes ramasser les crabes, et les crevettes, devant le marché aux crabes en ce début de matinée à marée basse. C'est la grosse activité !
 
pêcheuses de crabes et de crevettes
 
Plusieurs longues barques à moteur y emmènent les touristes à la même heure. 5$ aller-retour par personne. Notre tuk tuk de la veille nous emmène au pier pour un forfait de 16$ soit 2 aller retour en bateau et en tuk tuk (5$+5$°3$+3$).Traversée de 20 minutes environ.
 
 cap sur l'île de Tonsay
 
Longue plage de sable ocre jaune ou roux, longée par les cocotiers, quelques bungalows en bambou au toit de chaume, en compagnie de quelques vaches aventureuses, deux paillottes - restaurants. Nous partons jouer les randonneurs, histoire de voir ailleurs si c’est encore mieux, une occasion de découvrir l’île, en longeant la côte tout d’abord.
 
bungalows sur l'ile du lapin, Tonsay
 
Plus loin, une petite plage, on y foule les galets rouges le long des mangroves, où des galets émoussés alternent avec des roches debout en « feuilletages » pointus, bizarre !
 
Ici les pêcheurs s’occupent aussi de la culture des algues : tout le long de la côte des cordes flottent, soutenues par des bouteilles de récup en plastique en guise de «bouées- tuteurs ».
 
Le sentier se met à jouer à cache-cache avec nous, et nous aux Robinsons. On est toujours seuls ! Les touristes ne se sont pas aventurés au-delà de la plage principale. On a du mal à trouver un « sentier », nous frayant un passage, à nous courber parfois sous des branches basses. On est bien dans la jungle !
 
Enfin de la vie ! On débouche sur un village de pêcheurs. Des successions d’étals en bois, longs et étroits, posés sur pieds, doivent servir à sécher les algues récoltées ou le poisson. Quelques maisons et des espaces communautaires couverts où sont accrochés une série de hamacs, servant probablement de dortoirs pour les jeunes ou les employés. Quelques ados glandouillent. L’un tient un téléphone portable, il me prend en photo, et un sourire satisfait éclaire son visage ! Un long ponton en bois mène à une plateforme couverte où quelques hommes se reposent ou papotent.
 
jeune ado au portable sur Tonsay
 
Retour sur le sentier étroit, puis une plage caillouteuse… On aura donc fait le tour de l’île en trois heures.
 
15h15. Ouf, nous voilà arrivés. Une ou deux canettes de soda, des noodles et quelques fruits, puis baignade dans une mer, trop chaude à mon goût. Trois bateaux chargés de moines en robe orange débarquent à quelques mètres. Ils viennent se baigner ! Et pourquoi pas ?
 
moines après la baignade sur l'île de Tonsay
 
Nous quittons l’île vers 16h30. Le tuk tuk nous attend pour nous ramener au Vanna’s. Fin de journée tranquille à admirer le soleil se coucher dans un ciel qui se drape de gris, de noir, et de flammes rouges.
 
 
 
Dîner au Kimly, décidément meilleur que son voisin, ses grosses crevettes sont un régal ! C’est notre dernière soirée à Kep
 
 

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Carnet de route au Cambodge : 8-SIHANOUKVILLE et KOH KONG CITY

Publié le par misha

Sihanoukville, la balnéaire
 
Mercredi 3 mars
 
Le minibus pour Sihanoukville vient nous prendre à 8h15. Le temps d’entasser les bagages sur le toit, de regonfler un pneu qui menace de lâcher et c’est parti pour 2 heures environ de trajet. Je ne les vois pas passer car je papote avec une Française, Annie, de Toulouse.
 
On nous descend au Markara hotel, qui nous a été recommandé par le couple de Bretons rencontrés à Ko Bulon. Déçus de l’endroit, nous reprenons un tuk tuk, cette fois pour le « Jardin aux Hibiscus » (ex Rega), une jolie guesthouse très propre sur Occheuteal beach. Elle donne sur une portion de rue encore en terre battue qui descend vers la plage. Les bungalows à 12$ entourent un charmant patio fleuri. Anne Laure, la patronne antillaise est douce et calme.
 
Occheuteal beach….  « celle qui reste la plage la plus belle » de Sihanoukville dixit le LP (p195)…. Une simple balade suffit à nous dégoûter : des tuyaux bleus, pas tout à fait enterrés, traversent la plage étroite et déversent dans la mer les eaux usées, succession de transats et parasols à touche-touche, des touristes en pagaille. Quellehorreur ! L’eau n’est pas des plus claires et certains endroits sont de vrais dépotoirs.

Seuls bons souvenirs, nos moments passés aux Feuilles, que l’on atteint par les routes bitumées à l’arrière de la plage ; ce restaurant franco khmer où les plats sont excellents, est tenu par un Français sympathique au franc parlé. Gerald Roset est un ex volontaire de l’ONU et a décidé d’écrire un livre sur sa vie bien agitée. Il nous en fait lire l’introduction, son style est nature, un brin san antonionesque.

Lors de notre déjeuner, un habitant portant un masque de tissu type H1N1, arrive à moto et demande une chambre pour deux heures…Gérald réalise ce que cela veut dire…pas de ça lisette, ni drogue ni sexe aux Feuilles, ah mais !
 
Nous dînons au Seaview, à côté de notre guesthouse et pas la peine de s’évertuer à parler quelques mots de khmer…on est loin du Cambodge profond !
 
Jeudi 4 mars
 
Si moi j’ai eu le sommeil lourd, Guy, lui, n’a pas trop fermé l’œil, réveillé par des touristes sans gêne jusqu’à 4 h du matin, la musique des bars de la plage portée par les vents… Quel dommage ! On déménage donc après le petit déj pour la colline de Victory qui ne bénéficie pourtant pas de bons commentaires sur les guides. Belle surprise : Le quartier a du charme avec ses ruelles un peu en pente, comme un petit Montmartre.
 
Le Bungalow Village est situé dans 5000m2 de verdure. Le jardin est planté d’arbres à fruits, de bougainvillées et de gros rochers le paysagent naturellement. Quelques bungalows traditionnels sont disséminés dans le jardin. Nous choisissons le plus cher, celui à 15$ avec un balcon –branlant- et vue sur la mer dans le lointain, la plage n’étant qu’à 200m d’ici. C’est plutôt une grande cabane, qui aurait mérité une bonne restauration. La chambre est grande, avec TV, armoire en rotin, étagères, fauteuils et table basse, et une belle salle d’eau toute carrelée, refaite à neuf, elle !
Isabelle, la nouvelle proprio, a racheté la guesthouse avec un associé français, il y a quinze jours, reprenant le bail qui se termine en mai. Elle semble optimiste pour les deux ou trois années à venir, se doutant malgré tout que ses 5000m2 seront un jour défrichés pour bâtir un ou deux complexes hôteliers par les propriétaires du terrain.
La plage de Victory est jolie, pas très longue mais bordée de palmiers et propre, et particulièrement bien entretenue au niveau du « Airport resort », un bar-discothèque tenu par des Russes. L’intérieur ressemble à un hall d’aéroport, avec un avion, un vrai, en plein milieu… Mégalo sur les bords…
 
victory beach
  
Pause Internet (pc portable prêté par la proprio), lecture avant de dîner cette fois « chez nous » : Isabelle, la patronne, a concocté avec amour des lasagnes maison, et cuit un filet de bœuf à point (acheté chez le boucher par ses soins), accompagnés de frites et de salade…..un repas pour qui commencerait à avoir le mal du pays, question gastronomie  !
 
 
Samedi 6 mars
 
Dernière journée avant de partir sur Koh Kong, l’étape finale au Cambodge. Nous réservons auprès de la guesthouse les billets de bus (10$ par personne, incluant le transfert à la gare routière).
 
Ce matin j’ai découvert d’où venaient les noix de cajou ! Isabelle me montre les anacardiers ! Les noix, mures à point, ont la forme de haricot, surmontée d’un gros fruit jaune qui me font penser à un poivron. Les employées en ont déjà ramassé un plein seau, ont détaché la noix du fruit, les ont lavées puis cuites à griller dans une grand wok jusqu’à ce qu’elles deviennent noires. Elles retireront la précieuse noix en cassant la coque. Pour l’apéro ce soir, nous dit Isabelle !
  
 cuisson des anacardes
 
Journée farniente sur Victory beach toujours aussi calme. Déjeuner dans un des restaurants sur la plage, massage pour Guy (6$) et pédicure-manucure pour moi 4$+4$).
 
Ce soir, notre cordon bleu nous a préparé un gratin d’aubergines au jambon et à la mozzarella, ça va changer du riz, des nouilles et des fried vegetables ! Avec la bière, nous dégustons les noix de cajou promises, grillées à point et pas salées.
 
Nous réglons le solde de la note en vue du check out : 50$ une nuit, repas et petits déj, boissons (les deux premières nuits ont déjà été réglées)
 
 
Ko Kong City,
 
Dernière étape avant la Thaïlande
 
 
Dimanche 7 mars
 
Isabelle s’est levée plus tôt pour nous préparer le petit déjeuner et à 7h20, un tuk tuk nous emmène à la gare routière. Le bus de la compagnie Virak est très confortable, surélevé avec toilettes.
Il quitte Sihanoukville à 8h30 (une quart d’heure seulement de retard !), et arrive 4 heures plus tard à Ko Kong City. C’est la première fois qu’on nous offre une bouteille d’eau et une serviette rafraîchissante à bord !
 
Des nuées de chauffeurs de tuk tuk coursent le bus avant son arrêt pour se ruer sur les quelques voyageurs qui en descendent. On négocie à 1$ la course jusqu’au Ko Kong City Hotel, en centre ville, un nom donné en pâture pour qu’ils acceptent de nous prendre à un prix inférieur ! En effet le nom magique leur fait miroiter la commission qu’ils empocheront ! C’est ce qu’on observe discrètement, une fois dans le hall de l’hôtel.
 
Après avoir demandé le prix des chambres, 20$ face à la mer, très belles au demeurant, on quitte les lieux, pour son voisin, repérable à sa façade bleu pastel. On a un mal fou à communiquer avec l’employée, mais assez pour deviner que l’hôtel est complet ! On laisse là nos bagages pour partir à la recherche d’une autre guesthouse.
 
Le « centre » ville n’est pas vraiment un centre, les rues sont longues et larges ; rien de beau ici. Un hôtel loué par le guide du Routard ne fait plus que restaurant, charmant avec ses paillottes de style thaï. L’Apex hotel, une jolie bâtisse ocre rouge de trois étages est bien, avec même une petite piscine, 10$ une belle chambre mais vu la quantité de touristes cambodgiens, on pense au bruit nocturne… Oho ne nous plaît pas, un ensemble de baraques en bois sombre. On trouve notre bonheur au Kolab Ko Kong Guesthouse, à côté du Ko Kong GH (où on doit tout payer en …baths, avant goût de Thaïlande !). 8$ la chambre avec fan, Tv câblée, face à la mer. Il ne figure pas dans les guides, il est très cambodgien/chinois.
 
Nous retrouvons la fournaise pour aller récupérer les sacs laissés dans l’autre hôtel sur les quais, et en profitons pour déjeuner au restaurant voisin. Nous choisissons une table sur une plateforme-ponton sur pilotis. Aucun anglais, ni parlé, ni lu, ni compris ici...
 
Retour à la chambre pour un peu de repos avant de ressortir à la nuit tombante, nous balader. Rien ne nous attire par ici.
 
 notre guesthouse à Koh Kong City
Le Dive center nous propose pour 40$ une excursion de la journée sur l’île de Ko Kongincluant waterfalls, mangroves, snorkeling et lunch… le prix est exorbitant ! Paraît–il que 6 plages sur 7 sont infestées de sandflies, et bien sûr celle épargnée est la plus loin, ceci expliquant le prix…ben voyons ! 30$ ou 18$ par personne pour une demi journée sinon… cela nous déplaît et on décide de ne pas moisir ici.
 
Dès demain, on repartira par le bus de 13h, celui qui, en fait, arrive de Sihanoukville, pour lafrontière thaïlandaise, puis direction Trat etl’île de Ko Chang. Les billets coûtent 15$ par personne incluant toute la prise en charge. Bien pratique !
 
On dîne au même restau que pour le déjeuner. Toujours aussi difficile pour communiquer, même pour avoir une assiette vide, et pourtant …j’ai le lexique !!! Une cliente khmère arrive à la rescousse et bientôt un poisson au gingembre et son accompagnement de vermicelle font notre régal.
 
 
Départ pour la frontière thaïlandaise et l’île de Koh Chang
 
Lundi 8 mars
 
La prolongation du visa nous aura coûté cher, pour quelques jours de dépassement. Si c’était à refaire, on zapperait Ko Kong City. Tant que les agences voudront faire payer aussi cher les touristes pour aller sur les sites et les îles préservées, eh bien, la ville restera un passage. L’écotourisme a bon dos !
 
Le Café Laurent, à côté du Ko Kong City Hotelpropose un French breakfast à 4$, 3 croissants à 2$, sur une terrasse ombragée et fleurie. On se régale. Quant au reste de la carte, plats français à prix français….
 
Vers midi, un tuk tuk planté devant l’hôtel se décide à se présenter à nous. Gag ! On pensait qu’il voulait nous racoler il y a plus d’une heure de cela et Guy l’avait rembarré par une « go away » sympathique ajouté à « we want to be alone ». Quand on réalise trois quart d’heure plus tard la bévue, le chauffeur nous faisait la gueule.
 
Le bus de la compagnie Virak montre son nez à la gare routière vers 13h15. Le chauffeur nous fait tous descendre, une fois arrivés à Hat Lek, la frontière thaïlandaise, sans plus d’explications. On suit donc un des touristes pour le passage de la douane cambodgienne. On y est parmi les premiers, suivis par les autres passagers hésitants eux aussi. No problem, pas de contrôle sanitaire pour la H1N1 (tant mieux car je tousse un peu !). On traverse ensuite la rue pour aller vers ce qui nous semble être la douane thaï, toujours dans l’incertitude. Et nos bagages ? Eh bien, on est surpris de les retrouver de l’autre côté des barrières, amenés par charrette tirée par un porteur … Si chaque passager donne un dollar, les journées doivent être bonnes ! A savoir donc : penser à récupérer son bagage en descendant du bus !

 

Retrouvez la suite du voyage sur le carnet de route de THAILANDE !

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